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Nombres第18章:27

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27 Et votre offrande élevée vous sera imputée comme le froment pris de l'aire, et comme l'abondance prise de la cuve.

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Arcanes Célestes#9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes#8321

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8321. Jusqu'à ce que soit passé ton peuple, signifie qu'ainsi sans danger d'infestation seront sauvés tous ceux qui sont dans la faculté de recevoir le vrai du bien et le bien du vrai : on le voit par la signification de passer, en ce que c'est être sauvé sans danger d'infestation, car lorsque ceux qui étaient dans les faux d'après le mal, et qui infestaient, ont été jetés dans l'enfer et éloignés, il n'y en a plus qui fassent obstacle en injectant des faux et des maux, et qui détournent ainsi de la réception du bien et du vrai provenant du Seigneur, voilà ce qui est signifié ici par passer ; en effet, tant que les méchants n'eurent pas été jetés dans l'enfer, il y eut à peine quelques-uns des bons qui purent passer, c'est-à-dire, être sauvés, car alors les méchants excitaient continuellement les maux et les faux chez ceux qui venaient dans l'autre vie, et par là les détournaient du bien et du vrai : afin donc que ceux qui étaient dans le bien et dans le vrai fussent délivrés de ces méchants, le Seigneur est venu dans le monde, et quand il fut dans le monde, il les subjugua tous par de continuelles tentations admises en Lui et par de continuelles victoires, et ensuite, par sa présence, il les fit se précipiter dans l'enfer, où investis par leurs maux et leurs faux ils devaient être tenus enchaînés pour l'éternité. Ici par le peuple sont entendus ceux qui sont dans la faculté de recevoir le vrai du bien et le bien du vrai, car le peuple en général signifie ceux qui sont dans le vrai et dans le bien de la foi, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, 4619, ici il signifie Israël, c'est-à-dire, ceux qui sont de l'Église spirituelle ; ou, ce qui revient au même, ceux qui sont dans le vrai du bien et dans le bien du vrai, numéros 7957, 8234. Il est dit dans la faculté de recevoir le vrai du bien et le bien du vrai, parce qu'il n'y en a pas d'autres dans cette faculté, que ceux qui ont vécu la vie de la charité ; c'est cette vie qui donne cette faculté.

Dans quelle grande erreur sont ceux qui croient que la foi sans la charité peut donner cette qualité ! en effet, la foi sans la charité est dure et résistante, et elle rejette tout influx provenant du Seigneur, mais la charité avec la foi est cédante et tendre, et elle reçoit l'influx ; c'est de là que la charité donne cette faculté, et que la foi sans la charité ne la donne point ; et comme la charité donne cette faculté, c'est aussi elle qui sauve, car ceux qui sont sauvés le sont non par la charité qui vient d'eux-mêmes, mais par la charité qui procède du Seigneur, conséquemment par la faculté de la recevoir.

  
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