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Nombres第17章

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1 Après cela l'Eternel parla à Moïse, en disant :

2 Parle aux enfants d'Israël, et prends une verge de chacun d'eux selon la maison de leur père, de tous ceux qui sont les principaux d'entr'eux selon la maison de leurs pères, douze verges, puis tu écriras le nom de chacun sur sa verge.

3 Mais tu écriras le nom d'Aaron sur la verge de Lévi; car il y aura une verge pour chaque chef de la maison de leurs pères.

4 Et tu les poseras au Tabernacle d'assignation devant le Témoignage, où j'ai accoutumé de me trouver avec vous.

5 Et il arrivera que la verge de l'homme que j'aurai choisi, fleurira; et je ferai cesser de devant moi les murmures des enfants d'Israël, par lesquels ils murmurent contre vous.

6 Quand Moïse eut parlé aux enfants d'Israël, tous les principaux d'entr'eux lui donnèrent selon la maison de leurs pères, chacun une verge. Ainsi il y eut douze verges. Or la verge d'Aaron fut mise parmi leurs verges.

7 Et Moïse mit les verges devant l'Eternel au Tabernacle du Témoignage.

8 Et il arriva dès le lendemain, que Moïse étant entré au Tabernacle du Témoignage, voici, la verge d'Aaron avait fleuri pour la maison de Lévi, et elle avait jeté des fleurs, produit des boutons, et mûri des amandes.

9 Alors Moïse tira hors de devant l'Eternel toutes les verges, et les porta à tous les enfants d'Israël, et les ayant vues, ils reprirent chacun leurs verges.

10 Et l'Eternel dit à Moïse : Reporte la verge d'Aaron devant le Témoignage, pour être gardée comme un signe aux enfants de rébellion; et tu feras cesser leurs murmures de devant moi, et ainsi ils ne mourront plus.

11 Et Moïse fit comme l'Eternel lui avait commandé; il fit ainsi.

12 Et les enfants d'Israël parlèrent à Moïse, en disant : Voici, nous défaillons, nous sommes perdus, nous sommes tous perdus.

13 Quiconque s'approche du pavillon de l'Eternel, mourra; serons-nous tous entièrement consumés?

   

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Arcanes Célestes#9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes#4249

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4249. Et craignit Jacob très-fort, et il fut dans l'angoisse, signifie L'état quand il est changé : on le voit en ce que la crainte et l'angoisse sont le commencement des tentations ; et en ce qu'elles précèdent le moment où l'état est renversé ou changé. Les arcanes qui sont en outre cachés ici, en cela qu'Ésaü venait au-devant de Jacob avec quatre cents hommes, et que Jacob en eut de la crainte et de l'angoisse, ne peuvent pas facilement être exposés de manière à être saisis, car ils sont intérieurs ; voici seulement ce qui peut en être rapporté : Quand le bien prend le premier rang, et se subordonne les vrais, ce qui arrive lorsque l'homme subit les tentations spirituelles, le bien qui influe de l'intérieur a avec lui un très grand nombre de vrais qui avaient été cachés chez l'homme dans son homme intérieur ; ces vrais ne peuvent pas venir à son intuition et à sa compréhension, avant que le bien tienne le premier rang, car alors le naturel commence à être illustré par le bien ; par-là se manifeste quelles sont les choses qui y sont concordantes et quelles sont celles qui y sont discordantes, d'où résultent la crainte et l'angoisse qui procèdent la tentation spirituelle ; en effet, la tentation spirituelle agit dans la conscience, qui appartient à l'homme intérieur, c'est aussi pour cela que l'homme ne sait pas, quand il entre dans cette tentation, d'où lui viennent la crainte et l'angoisse, mais les anges qui sont chez l'homme le savent très bien ; car la tentation vient de ce que les Anges tiennent l'homme dans les biens et dans les vrais, tandis que les mauvais esprits le tiennent dans les maux et dans les faux ; en effet, les choses qui existent chez les Esprits et chez les Anges qui sont chez l'homme ne sont perçues chez l'homme que comme si elles étaient en lui ; car les choses qui existent intérieurement, l'homme, tant qu'il vit dans le corps, et qu'il ne croit pas que toutes choses influent, s'imagine qu'elles ne sont pas hors de lui des causes qui produisent, mais que toutes les causes sont au dedans de lui, et lui sont propres, lorsque cependant il n'en est pas ainsi ; en effet, tout ce que l'homme pense et tout ce qu'il veut, c'est-à-dire, toute pensée et toute affection de l'homme lui viennent ou de l'enfer ou du ciel ; quand il pense et veut les maux et que par suite il trouve du plaisir dans les faux, qu'il sache que ses pensées et ses affections viennent de l'enfer, et quand il pense et veut les biens et que par suite il trouve du plaisir dans les vrais, qu'il sache qu'elles viennent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel ; mais les pensées et les affections qui sont chez l'homme se présentent le plus souvent sous une autre apparence ; par exemple, le combat des mauvais esprits contre les anges d'après les choses qui sont chez l'homme à régénérer se montre sous l'apparence de la crainte et de l'angoisse, et sous l'apparence de la tentation : ces arcanes ne peuvent paraître à l'homme que comme des paradoxes, parce qu'aujourd'hui presque tout homme de l'Église croit que tout vrai qu'il pense, et tout bien qu'il veut et fait, viennent de lui-même, quoi qu'il dise tout autrement quand il parle d'après le doctrinal de la foi ; il est même tel, que si quelqu'un lui disait que ce sont des esprits de l'enfer qui influent dans sa pensée et dans sa volonté, quand il pense et veut les maux, et que ce sont des anges qui y influent du ciel, quand il pense et veut les biens, il resterait alors en suspens, tout étonné de ce que quelqu'un poserait une telle proposition ; car il dirait qu'il sent la vie en lui, et qu'il pense par lui-même et veut par lui-même ; c'est d'après ce sensitif qu'il croit, et non d'après le doctrinal, tandis que cependant le doctrinal est le vrai, et le sensitif l'illusoire ; c'est par une expérience presque continuelle depuis plusieurs années jusqu'à présent qu'il m'a été donné de savoir cela, et de le savoir de manière qu'il ne me soit resté absolument aucun doute.

  
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