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Jérémie第51章:55

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55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

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Arcanes Célestes#9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes#842

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842. Il résulte de la signification du vent, dans la Parole, que ces mots, Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s'arrêtèrent, signifient la disposition de toutes choses dans leur ordre. Tous les Esprits, tant les bons que les mauvais, sont comparés et assimilés au vent, et même nommés vents ; le même mot, dans la langue original, sert à désigner les Esprits et les vents. Dans les tentations, qui sont représentées ici par les eaux qui s'arrêtèrent comme on l'a déjà expliqué, ce sont les mauvais esprits qui inondent, qui influent en masse avec leurs fantaisies, et en excitent de semblables qui sont chez l'homme : quand ces esprits, on ces fantaisies, sont dispersés, il est dit, dans la Parole, que cela se fait par le vent et même par le vent d'Orient. Ce qui se passe en particulier chez l'homme qui est dans la tentation, quand les troubles ou les eaux de la tentation cessent, ressemble à ce qui arrive en général, comme il m'a été accordé de le savoir par des expériences multipliées ; ce qui arrive en général, c'est que les mauvais esprits s'associent parfois en cohortes dans le monde des esprits, et excitent ainsi des troubles ; mais ils sont chassés par d'autres cohortes d'esprits, venant pour l'ordinaire de la droite et par conséquent de la région orientale, qui leur impriment une si grande crainte et une si grande terreur, qu'ils ne pensent plus qu'à fuir ; alors ceux qui s'étaient associés se dispersent dans toutes les régions, et c'est de cette manière que les sociétés mal cimentées de ces esprits se trouvent dissoutes. Les cohortes des esprits qui les dispersent ainsi sont appelées le vent d'Orient ; elles sont en outre dissipées par une infinité d'autres moyens, qui sont aussi des vents d'Orient, et dont je parlerai, dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur. Quand les mauvais esprits ont été ainsi dispersés, une sorte de calme ou de silence succède à la tempête ou au trouble. La même chose arrive chez l'homme qui est dans la tentation ; il se trouve au milieu d'une foule de semblables esprits ; et lorsqu'ils ont été chassés et dispersés, il se fait une sorte de calme qui est le commencement de la disposition de toutes choses dans leur ordre. Avant qu'il y ait commencement de mise en ordre, il est très-ordinaire que tout soit d'abord placé dans une sorte de confusion, comme dans un chaos ; de cette manière, les choses qui ne sont pas bien cohérentes entre elles se séparent, et lorsqu'elles se sont séparées, le Seigneur les met en ordre. On peut comparer cela à ce qui existe dans la nature, où les choses, prises en général ou en particulier, sont aussi placées d'abord dans une sorte de confusion avant d'être disposées régulièrement. S'il n'y avait pas dans l'atmosphère des tempêtes qui dissipassent les corps hétérogènes, jamais l'air ne deviendrait serein, et les particules pestilentielles s'amoncelleraient au grand détriment des êtres animés. De même si, dans le corps humain, toutes les particules du sang, tant celles qui sont hétérogènes que celles qui sont homogènes, ne se rendaient continuellement et par alternatives d'abord dans un cœur unique, et ne s'y confondaient, les liquides s'agglutineraient pour la perte du corps, et aucune des parties ne serait jamais régulièrement disposée pour ses usages. Il en est aussi de même de l'homme qui doit être régénéré. Que le vent, et spécialement le vent d'Orient, ne signifie autre chose que la dispersion des faussetés et des maux, ou, ce qui est la même chose, la dispersion des esprits et des génies mauvais, et ensuite la mise en ordre, c'est ce qu'on peut voir dans la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« Tu les disperseras, et le Vent les emportera, et la Tempête les dissipera ; et toi tu te réjouiras dans Jéhovah, tu te glorifieras dans le saint d'Israël. » Ésaïe 41:16.

Ici, la dispersion est comparée au vent, et la dissipation à la tempête qui est produite par les maux ; alors ceux qui sont régénérés se réjouiront dans Jéhovah.

Dans David :

« Voici, les rois se sont assemblés, ils ont passé outre ensemble ; ceux-ci ont vu ; ainsi ils ont été stupéfaits, ils ont été confus, ils se sont hâtés ; là, ils ont été saisis de terreur, d'une douleur comme (celle) d'une femme qui enfante. Tu les briseras par le Vent d'Orient. » - Ésaïe 48:5, 6, 7, 8.

Ici sont décrites la terreur et la confusion qui résultent de l'action du vent d'Orient. Cette description a été faite d'après les choses qui se passent dans le monde des esprits, car le sens interne de la Parole les renferme.

Dans Jérémie :

« Il placera leur terre dans la stupeur. Comme le Vent d'Orient, je les disperserai en présence de l'ennemi ; c'est par le derrière de la tête et non par leurs faces que je les regarderai au jour de leur destruction.

Jérémie 18:16, .

De même ici le vent d'Orient est pris pour la dispersion des faussetés. La même chose est représentée par le vent d'Orient par lequel la mer de Suph fut mise à sec, afin que les fils d'Israël passassent : il en est ainsi parlé dans l'Exode :

« Jéhovah détourna la mer de Suph par un vent impétueux d'Orient pendant toute la nuit ; et il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. » - Exode 14:21.

Que les eaux de la mer de Suph aient représentées les mêmes choses que signifient ici les eaux du Déluge, c'est ce qui résulte de ce que les Egyptiens, par lesquels sont représentés les méchants, furent submergés, et que les fils d'Israël, par lesquels sont représentés les régénérés, comme ici Noach, effectuèrent leur passage. On voit aussi que la mer de Suph représente, comme le déluge, la damnation ainsi que la tentation, et que par conséquent le vent oriental signifie la dissipation des eaux ou des maux de la tentation, comme le prouvent aussi le Cantique de Moïse après que les fils d'Israël eurent passé la mer - Exode 15:1-19.

Et ce passage dans Ésaïe :

« Jéhovah maudira la langue de la mer d'Egypte, et il agitera sa main sur le fleuve avec la véhémence de son Vent, et il le frappera dans (ses) sept rivières, et il fera un chemin (pour y passer) avec des souliers ; alors ce sera un sentier pour le reste de son peuple qui sera le résidu d'Aschur, comme il le fut pour Israël quand il remontait de la terre d'Egypte. " - Ésaïe 11:15-16.

Là, le sentier pour les restes du peuple résidu d'Aschur est pris pour la disposition en ordre.

  
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