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Jérémie第51章:44

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44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

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Arcanes Célestes#8869

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8869. Tu ne te feras point d'image taillée, signifie non d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de l'image taillée, en ce que c'est ce qui provient non du Seigneur mais du propre de l'homme ; ce qui provient du propre intellectuel est signifié par l'image taillée, et ce qui provient du propre volontaire est signifié par l'image de fonte ; avoir pour Dieu ou adorer l'une ou l'autre, c'est aimer par dessus toutes choses tout ce qui procède du propre lui-même : ceux qui font cela ne croient en aucune manière qu'il influe du Divin quelque chose de l'intelligence et de la sagesse, car ils attribuent à eux-mêmes toutes les choses d'intelligence et de sagesse, et ils rapportent à la fortune ou au hasard toutes les autres choses qui leur arrivent ; ils nient pleine ment la Divine Providence dans ces choses ; s'il se présente quelque chose qui semble appartenir à une puissance divine, ils s'imaginent que cela est dans l'ordre delà nature, à laquelle ils attribuent tout ; à la vérité, ils disent de bouche qu'un Dieu Créateur a imprimé de telles puissances à la nature, mais toujours est-il que de cœur ils nient qu'il y ait quelque Dieu au-dessus de la nature ; tels sont ceux qui attribuent tout à eux-mêmes, à leur prudence et à leur intelligence, et qui dans leur cœur n'attribuent rien au Divin ; et ceux d'entre eux qui s'aiment adorent ce qui leur appartient, et veulent aussi être adorés par les autres, même comme des Dieux ; ils le voudraient ouvertement, si l'Église ne le défendait pas : ce sont là ceux qui fabriquent des images taillées ; les images taillées elles-mêmes sont les choses qu'ils tirent du propre, et qu'ils veulent qu'on adore comme des choses Divines : que ce soit là ce qui est signifié dans la Parole par les images taillées, on le voit par les passages où elles sont nommées, comme dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, parce que mensonge (est) son image de fonte, et poinl de respiration en elles. » Jérémie 10:1, 4, Jérémie 51:17.

Comme l'image taillée signifie ce qui procède non du Seigneur mais de la propre intelligence, c'est pour cela qu'il est dit :

« Insensé est devenu tout homme par la science ; et :

« De honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée ; et comme dans les choses qu'on tire de la propre intelligence, il n'y a rien de la vie spirituelle qui vient uniquement du Seigneur, il est dit aussi :

« Point de respiration en elles. Dans Habacuc :

« A quoi sert l'image taillée ? car l'a taillée son sculpteur ; image de fonte et docteur de mensonge ! car se confie le fabricateur de sa fiction sur elle, quand il fait des Dieux muets ; point de resyiralion en elle. » - Habacuc 2:18-19, 20.

Ici l'image taillée, ce sont les choses qui sont tirées de la propre intelligence, dans lesquelles il n'y a rien de la vie qui vient du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Sécheresse sur ses eaux, et elles tariront, parce que terre d'images taillées, elle ; et de choses horribles ils se gloriflent-, c'est pourquoi (y) habitent les Ziim avec les lira, et en elles habitent les fdles de la chouette. » Jérémie 50:38-39.

Là, il s'agit de la Chaldée et de Babel ; la sécheresse sur les eaux et elles tariront, ce sont les vrais dans lesquels il n'y a rien de la vie ; là habitent les ziim et les irai, et les filles de la chouette, ce sont les maux et les faux, ainsi les choses qui en dedans appartiennent à la mort ; c'est de là qu'elles sont appelées terre d'images taillées. Dans Ésaïe :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; et leurs (propres) témoins, (ils sont) eux-mêmes ; elles ne voient point et ne connaissent point. » - Ésaïe 44:9, 10, 11.

Les fabricateurs d'image taillée, ce sont ceux qui forgent des doctrines qu'ils tirent non des vrais de la Parole mais de la propre intelligence, et desquelles il est dit que leurs choses les plus désirées ne servent de rien, et qu'elles ne voient point et ne connaissent point ; là, dans la suite de ce Chapitre du Vers. 12 au Vers. 16, il s'agit de l'art d'inventer et de tirer de la propre intelligence par des raisonnements les choses qu'ils veulent qu'on reconnaisse pour Divines, desquelles enfin il est dit :

« De ce qui en reste un Dieu il fait, son » image taillée, il l'adore, il se prosterne ; et cependant ils ne connaissent ni ne comprennent. ; et leurs yeux ne voient point, en sorte que leurs cœurs ne comprennent point, Vers. 17, 18.

Ils ne connaissent ni ne comprennent, ni ne voient, c'est-à-dire qu'il n'y a là ni vrais ni biens, car toutes les shoses qui sortent de la propre intelligence ne sont en dedans ni des vrais ni des biens, mais ce sont des faux et des maux, puisqu'elles sortent du propre de l'homme ; que ce propre soit radicalement le mal, on le voit, numéros 210, 215, 694, 874, 875, 876, 987, 1023, 1044, 1047, 1581, 3812 (fin), 4328, 5660, 5786, 8480.

Dans le Même :

« A qui assimilerez-vous Dieu, et quelle image comparerez-vous avec Lui. Un ouvrier fond l'Image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; celui qui est dénué d'offrande choisit un bois qui ne pourrisse point ; un ouvrier sage il se cherche, pour préparer une image taillée, qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:18, 19, 20 ;

L'image que fond l'ouvrier, c'est la doctrine fausse qui provient du propre ; l'orfèvre qui étend l'or et fond des chaînettes d'argent, c'est celui qui fait des raisonnements pour que les faux de la doctrine se montrent comme des vrais.

Dans le Même :

« Moi, Jéhovah, je T'ai appelé dans la justice pour ouvrir les yeux aveugles, pour tirer de la prison l'enchaîné, de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; Moi Jéhovah, (c'est) là mon Nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre, ni ma louange aux images taillées. » - Ésaïe 42:6-7, 8.

Là, il est dit du Seigneur, qu'il est Jéhovah, et que de Lui procède toute sagesse, et que rien de la sagesse ne vient de l'homme ; que là il s'agisse du Seigneur, cela est évident ; qu'il soit Lui-Meme Jéhovah, cela est encore évident, car il est dit que Jéhovah L'a appelé dans la justice, et ensuite :

« Moi, Jéhovah, c'est là mon nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre ; que toute sagesse qui appartient à la vie provienne de Lui, cela est signifié en ce qu'il doit ouvrir les yeux aveugles, et tirer de la prison l'enchaîné, et de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; que rien de la sagesse ne vienne de l'homme, cela est signifié par je ne donnerai point ma louange aux images taillées. Les images taillées signifient aussi les choses qui appartiennent à la propre intelligence, dans les passages suivants, dans Ésaïe :

« Et il est venu un char d'homme, ne couple de cavaliers ; et elle répondit et dit : Elle est tombée, Babel, et toutes ses images taillées ont été brisées par terres Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« Alors impur vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et l'habillenment de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure sera appelé cela. " - Ésaïe 30:22.

Dans Jérémie :

« Pourquoi à la colère M'ont-ils provoqué par leurs images taillées, par les vanités des étrangers ? » - Jérémie 8:19.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, ainsi ils sont allés pour eux-mêmes, aux Baalim ils sacrifient, et aux images taillées ils font des encensements. » - Osée 11:2.

Dans Moïse :

« Maudit (soit) l'homme gui fera image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'ouvrier. » - Deutéronome 27:15.

  
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Arcanes Célestes#1850

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1850. Je la jugerai, Moi, signifie la visite et le jugement ; on peut le voir sans explication. Juger, ou le Jugement, ne signifie pas un jugement dernier, comme le vulgaire le pense, savoir, que le Ciel et la Terre périront, et qu'alors seront créés le nouveau Ciel et la nouvelle Terre, dont il est parlé dans les Prophètes et dans l'Apocalypse, et par conséquent que tout doit entre-détruit ; cette opinion s'est tellement répandue qu'elle s'est même emparée de l'esprit des hommes les plus instruits, au point qu'ils croient que les morts ne ressusciteront qu'à cette époque : c'est pourquoi, comme ce temps a été prédit, et que néanmoins, après tant de siècles écoulés depuis la prédiction, ils voient qu'il n'arrive point et ne s'approche point, ils se rassurent et se confirment dans leur sécurité, pensant qu'il n'est rien de tout cela, et par conséquent qu'on ne doit point ressusciter. Mais il faut qu'on sache que par le Jugement Dernier, ou par la destruction du Ciel et de la Terre, jamais semblable chose n'a été entendu ; selon le sens de la lettre il en est ainsi, mais nullement selon le sens interne : par le Jugement Dernier on entend le dernier temps de l'Eglise ; par le Ciel et la Terre, qui doivent périr, on entend l'Eglise quant au culte interne et externe, Eglise qui devient nulle quand il n'y a plus aucune charité. Il y a eu Jugement Dernier pour la Très-Ancienne Eglise lorsqu'il n'y eut plus en elle aucune charité ni aucune foi et que la perception devint nulle, ce qui arriva immédiatement avant le déluge ; le déluge même, dont il a été parlé ci-dessus, fut le Jugement Dernier de cette Eglise ; alors il y eut destruction ; du Ciel et de la Terre, c'est-à-dire de l'Eglise, et création d'un nouveau Ciel et d'une nouvelle Terre, c'est-à-dire d'une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Ancienne, et dont il a aussi été traité. Cette église eut de même son dernier temps, alors que toute charité se refroidissait et que toute foi se couvrait de ténèbres, ce qui arriva vers le temps d'Eber ; ce temps fut le Jugement Dernier de cette église ; le Ciel et la Terre qui périrent, c'était cette église ; le nouveau Ciel et la nouvelle Terre qui furent créés, ce fut l'Eglise Hébraïque. Elle aussi eut son dernier temps où son Jugement Dernier lorsqu'elle devint idolâtre : c'est pourquoi il fut suscité, chez les descendants de Jacob, une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Judaïque, et qui n'était autre chose qu'une Eglise Représentative de la Charité et de la Foi ; dans cette Eglise, ou chez les descendants de Jacob, il n'y eut aucune charité ni aucune foi, aussi n'était-ce pas une église, c'était seulement un Représentatif de l'église ; comme il ne pouvait s'établir alors de communication immédiate entre le Royaume du Seigneur dans les cieux et aucune Eglise véritable sur les terres, ce fut pour cela qu'une communication médiate fut établie par des Représentatifs : le dernier temps de cet établissement ainsi appelé église, où son Jugement Dernier, arriva quand le Seigneur vint dans le monde, car alors cessèrent les Représentatifs, c'est-à-dire les sacrifices et les rites semblables ; et afin qu'ils cessassent, les juifs furent chassés de la terre de Canaan. Après cette destruction, il fut créé un nouveau Ciel et une nouvelle Terre, c'est-à-dire une nouvelle Eglise qui doit être nommée l'Eglise Primitive ; commencée par le Seigneur, et ensuite consolidée peu à peu, elle fut primitivement dans la charité et dans la foi ; la destruction de cette Eglise a été prédite par le Seigneur, dans les Evangélistes, et par l'intermédiaire de Jean dans Apocalypse : c'est cette destruction qui est nommée le Jugement Dernier, non pas qu'alors le Ciel et la Terre doivent périr, mais parce qu'une nouvelle Eglise sera suscitée dans quelque partie de monde, l'autre restant dans son culte externe, comme les Juifs sont restes dans le leur, et l'on sait assez que dans leur culte il n'y a aucune charité ni aucune foi, c'est-à-dire aucune Eglise. Voilà ce qui concerne le Jugement Dernier dans le commun. Dans le particulier, il y a Jugement Dernier pour chaque homme aussitôt qu'il meurt ; car il passe alors dans l'autre vie, et comme il y transporte la vie qu'il a eue dans le corps, il y est jugé ou à la mort ou à la vie. Le Jugement Dernier a lieu aussi dans ce qu'il y a de plus particulier ; chez l'homme qui est jugé à la mort, c'est tout en général et en particulier qui le condamne, car il n'existe pas la moindre chose dans sa pensée et dans sa volonté qui ne soit semblable à son Jugement Dernier, et qui ne l'entraîne vers la mort. Il en est de même chez l'homme qui est jugé à la vie ; tout ce qui, en général et en particulier, appartient à sa pensée et à sa volonté est chez lui une image de son Jugement Dernier, et le conduit vers la vie ; car tel est l'homme dans le commun, tel il est dans les plus petites particularités de la pensée et de l'affection. Voilà ce qui est signifié par le Jugement Dernier.

  
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