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Genèse第7章:21

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21 Et toute chair qui se mouvait sur la terre expira, tant des oiseaux que du bétail, des bêtes à quatre pieds, et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes.

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Arcanes Célestes#803

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803. Ces mots, quant à 1'oiseau, et quant à la bête sauvage, et quant à tout le reptile qui rampe sur la terre, signifient les persuasions des Antédiluviens, dans lesquelles par l'oiseau sont signifiées les affections du faux, par la bête, les cupidités, par la bête sauvage, les voluptés, par le reptile qui rampe, les corporels et les terrestres : on peut le voir par ce qui a été dit précédemment sur la signification des oiseaux et des bêtes ; sur les oiseaux, numéro 40, Vers. 14 et 15 de ce Chapitre ; sur les bêtes, Vers. 14 et 15 ibid., et numéros 45, 46, 142, 143, 246. Les oiseaux, par cela qu'ils signifient les intellectuels, les rationnels et les scientifiques, signifient ce qui leur est opposé, comme les rationnels pervertis, les faux et les affections du faux. Les Persuasions des Antédiluviens sont ici pleinement décrites, en ce qu'il est signifié qu'elles renfermaient les affections du faux, les cupidités, les voluptés, les corporels et les terrestres. Toutes ces choses sont dans les persuasions, ce que l'homme ignore, s'imaginant qu'un principe du faux ou qu'une persuasion du faux est seulement quelque chose de simple, ou une certaine idée générale ; mais il est dans une grande erreur ; il en est tout autrement. Chaque affection de l'homme tire son existence et sa nature des intellectuels et en même temps des volontaires, de sorte que l'homme est tout entier, quant à tous ses intellectuels et à tous ses volontaires, dans chacune de ses affections et même dans les plus petites parties de chaque affection. C'est ce que j'ai pu voir clairement par plusieurs expériences ; je rapporterai seulement ce qui suit.

Dans l'autre vie, un esprit peut, par une seule idée de sa pensée, être connu pour ce qu'il est ; bien plus, les Anges obtiennent du Seigneur de pouvoir, en portant seulement leurs regards sur quelqu'un, connaître à l'instant ce qu'il est, et rien ne peut les induire en erreur ; par là on voit que chaque idée de l'homme, que chacune de ses affections, et même que la plus petite partie d'une de ses affections est son image et son effigie, c'est-à-dire qu'il y a dans cette idée, dans cette affection, ou dans cette partie d'affection, quelque chose qui de près et de loin tient à tout son intellectuel et à tout son volontaire. Ainsi sont décrites les affreuses persuasions des Antédiluviens, en ce qu'elles renfermaient en elles les affections du faux, les affections du mal ou les cupidités, puis les voluptés, et enfin les corporels et les terrestres. Toutes ces choses existent dans de semblables persuasions, et non-seulement dans les persuasions prises en général, mais même dans les plus petites particularités des persuasions, où dominent les corporels et les terrestres. Si l'homme savait combien en renferme un seul principe du faux ou une seule persuasion du faux, il serait saisi d'horreur ; c'est comme une image de l'enfer : toutefois, si le principe ou la persuasion est due à l'innocence ou à l'ignorance, les faux sont facilement dissipés.

  
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