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Genèse第46章:26

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26 Toutes les personnes appartenant à Jacob qui vinrent en Egypte, et qui étaient sorties de sa hanche, sans les femmes des enfants de Jacob, furent en tout soixante-six.

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Arcanes Célestes#3862

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3862. Il a été expliqué ci-dessus, numéro 3858, que les douze Tribus ont signifié toutes les choses du vrai et du bien, ou de la foi et de l'amour ; maintenant, comme il s'agit de chacun des fils de Jacob, d'après lesquels ont été nommées les Tribus, il faut par conséquent découvrir ici un second Arcane, à savoir, ce que chacun de ces noms enveloppe. Que toute chaleur céleste et toute chaleur spirituelle, ou tout amour et toute charité, soit perçue dans le ciel dans la forme externe comme une flamme qui procède du Soleil, et que toute Lumière céleste et toute lumière spirituelle, ou toute foi, se manifeste dans le ciel dans la forme externe comme une lumière qui procède du Soleil, que de plus cette chaleur céleste et spirituelle ait en elle la sagesse, et que la lumière produite par cette chaleur ait en elle l'intelligence, et cela, parce qu'elles procèdent du Seigneur, qui dans le Ciel est le Soleil, on le voit, numéros 1053, , 2441, 2495, 2776, 3138, 3167, 3190, 3195, 3222, 3223, 3338, 3339, 3341, 3413, 3485, 3636, 3613 ; de là, il est évident que tout bien vient de la chaleur qui procède du Seigneur comme Soleil, et que tout vrai vient de la lumière qui procède de cette chaleur ; et il est encore évident que toutes les affections qui appartiennent à l'amour ou au bien, sont les variations de cette chaleur céleste et spirituelle qui procède du Seigneur, et que de là viennent les changements d'état ; et que toutes les pensées, qui appartiennent à la foi ou au vrai, sont les diversités de cette lumière céleste et spirituelle qui procède du Seigneur, et que de là vient l'intelligence : c'est dans ces variations et dans ces diversités que sont tous les Anges qui habitent le ciel ; leurs affections et leurs pensées ne viennent pas d'autre part et ne sont pas autre chose ; cela est évident d'après leurs langages, qui, tirant de là leur origine, sont des diversités ou des modifications de la lumière céleste dans laquelle est la chaleur céleste, aussi ces langages sont-ils ineffables, et d'une telle variété et d'une telle plénitude, qu'ils sont incompréhensibles, numéros 3342, 3344, 3345. Pour que tout cela fût fixé d'une manière représentative dans le monde, il a été donné à chacun des fils de Jacob des Noms, qui signifiaient les universaux du bien et du vrai, ou de l'amour et de la foi, ainsi les universaux quant aux variations de la chaleur céleste et spirituelle, et quant aux diversités de la lumière qui en. provient ; l'ordre même de ces universaux est ce qui détermine la flamme et la splendeur provenant de cette flamme ; quand l'ordre commence par l'amour, tout ce qui suit dans l'ordre réel se présente enflammé ; et quand l'ordre commence par la foi, tout ce qui suit dans l'ordre réel se montre res-plendissant, mais avec toute différence selon ce qui suit ; au contraire, si ce n'est pas selon l'ordre réel, il y a obscurité avec toute différence ; mais dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de l'Ordre et de la différence qui en provient ; de là vient donc que le Seigneur donnait des réponses par l'Urim et le Thumim, et que selon l'état de la chose on recevait les réponses par les lumières et le resplendissement des lumières d'après les pierres précieuses et brillantes sur lesquelles avaient été gravés les noms des douze Tribus ; car, ainsi qu'il a été dit, dans ces noms avaient été gravés les universaux de l'amour et de la foi qui sont dans le Royaume du Seigneur, par conséquent les universaux de la flamme et de la lumière, par lesquelles les choses qui appartiennent à l'amour et à la foi sont représentées dans le ciel. Je vais donc d'abord confirmer, d'après la Parole, que l'ordre des noms, dans lequel sont nommées les Tribus, est différent dans la Parole, et cela, selon l'état de la chose dont il y est question ; et que de là on peut savoir que les réponses du Seigneur données par l'Urim et le Thumim étaient des resplendissements de lumière selon les états de la chose d'après l'ordre ; en effet, toute lumière du ciel est variée selon les états de la chose, et les états de la chose le sont selon l'ordre du Mon et du vrai ; quant à ce qui est signifié de vrai et de bien par chacun des fils de Jacob, on le verra clairement par l'explication, savoir que par Ruben est signifiée la Foi procédant du Seigneur ; par Schiméon, la Foi de la volonté, qui procède du Seigneur ; par Lévi, l'amour spirituel ou la charité ; par Jehudah, le Divin de l'amour et le Royaume céleste du Seigneur ; quant à ce qui est signifié par les huit autres fils, il en sera parlé dans le Chapitre suivant : leur ordre selon la naissance est celui qui est ici décrit ; dans cet ordre ils se suivent ainsi : Ruben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Dan, Naphtali, Cad, Ascher, Iisaschar, Zébulon, Joseph, Benjamin, - voir, dans ce Chapitre Vers. 32, 33, 34, 35. Chapitre 30 : Vers. 6, 8, 11, 13, 18, 20, 24. Chapitre 35:18.

Cet ordre est selon l'état de la chose dont il s'agit ici, c'est-à-dire, selon l'état de la régénération de l'homme, car alors on commence par le vrai de la foi, qui est Ruben, et de là on s'avance vers vouloir le vrai, qui est Schiméon ; ensuite vers la charité, qui est Lévi ; ainsi vers le Seigneur, qui, dans le sens suprême, est Jehudah ; que la conception et l'enfantement spirituels ou la régénération aille de l'externe vers l'interne, c'est-à-dire, du vrai de la foi vers le bien de l'amour, cela vient d'être dit numéro 3860. Avant que Jacob revînt vers Isaac son père dans Mamré Kiriath Arba, ils sont nommés dans cet ordre : Ruben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Iisaschar, Zébulon, Joseph ; Benjamin, Dan, Naphtali, Cad, Ascher, - Genèse 35:23, 24, 25, 26.

Là, sont placés en premier lieu ceux qui sont nés de Léah et de Rachel, et ensuite ceux qui sont nés des servantes, et cela selon, l'état de la chose dont il y est question. Ils sont encore recensés dans un autre ordre, quand ils partirent pour aller en Egypte, - ;

Et dans un autre ordre, quand Jacob, alors Israël, les bénit avant sa mort, - :

Et dans un autre, quand ils furent bénis par Moïse, - .

Quand ils campaient autour de la Tente de convention, ils étaient dans cet ordre : A l'Orient, Jehudah, Iisaschar, Zébulon ; au Midi, Ruben, Schiméon, Gad ; à l'Occident, Ephraïm, Ménasché, Benjamin ; au Septentrion, Dan, Ascher, Naphtali, - .

Quant à l'ordre dans lequel ils se tinrent pour les bénédictions données au peuple sur le mont Gérizim, et pour les malédictions sur le mont Ebal, - on le voitDeutéronome 27:12-13.

Lorsque des chefs de chaque Tribu furent envoyés pour explorer la terre, ils sont recensés dans cet ordre : Ruben, Schiméon, Jehudah, Iisaschar, Ephraïm, Benjamin, Zébulon, Joseph ou Ménasché, Dan, Ascher, Naphtali, Cad, - .

Mais ils sont nommés dans un autre ordre quand il s'agit des chefs qui devaient donner la terre en héritage, - .

On voit dans Josué, - Chap, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 4; .

Et quand il s'agit des portes de la Cité Nouvelle ou Sainte, ils sont nommés dans cet ordre : Vers le septentrion, les trois portes de Ruben, de Jehudah, de Lévi ; vers l'orient, les trois portes de Joseph, de Benjamin, de Dan ; vers le midi, les trois portes de Schiméon, de Iisaschar, de Zébulon ; vers l'occident, les trois portes de Gad, d'Ascher, de Naphtali.

Ézéchiel 48:3, à 34.

Quant à l'ordre des douze mille marqués de chaque Tribu, voir l'Apocalypse, - .

Dans tous ces passages le recensement des Tribus est fait absolument selon l'état de la chose dont il y est question, auquel l'ordre correspond ; l'état même de la chose est manifesté par ce qui précède et par ce qui suit. Il est mentionné et décrit dans la Parole quel était l'ordre des pierres précieuses dans l'Urim et le Thumim, mais il n'est pas mentionné à quelle Tribu chacune des pierres correspondait, car ce qu'elles représentaient, c'étaient toutes les choses de la lumière d'après la flamme céleste, c'est-à-dire, toutes celles du vrai d'après le bien, ou toutes celles de la foi d'après l'amour ; et comme c'était là ce qu'elles représentaient, la lumière céleste même brillait miraculeusement à travers selon l'état de la chose sur laquelle était faite la demande et était donnée la réponse, éclatant et resplendissant pour l'affirmatif du bien et du vrai, outre les nuances quant aux couleurs selon les différences de l'état du bien et du vrai, comme dans le ciel, où par les lumières et leurs variétés tous les célestes et tous les spirituels sont exprimés, et cela, d'une manière ineffable et absolument incompréhensible pour l'homme ; car, ainsi qu'il a été quelquefois expliqué, dans la lumière céleste il y a la vie qui procède du Seigneur, par conséquent la sagesse et l'intelligence ; de là, dans les diversités de lumière il y a tout ce qui appartient à la vie (du vrai), c'est-à-dire, tout ce qui appartient à la sagesse et à l'intelligence, et dans les diversités de flamme, d'éclat et de splendeur, tout ce qui appartient à la vie du bien et à la vie du vrai d'après le bien, ou à l'amour pour le Seigneur et à la foi procédant de cet amour ; tel fut donc l'Urim et le Thumim, qui était sur le pectoral de l'Ephod et sur le cœur d'Aharon ; ce qui est encore évident en ce que Urim et Thumim, signifient Lumières et Perfections, et en ce que le pectoral sur lequel était l'Urim et le Thumim était appelé pectoral du jugement, parce que le jugement est l'intelligence et la sagesse, numéro 2235 ; s'il était sur le Cœur d'Aharon, c'est parce que le Cœur signifie l'Amour Divin, voir numéro 3635, et à la fin de ce Chapitre ; de là encore, ces pierres précieuses étaient fixées dans des enchâssures d'or, car l'or dans le sens interne est le bien qui appartient à l'amour, numéros 113, 1551, 1552, et la pierre précieuse est le vrai qui brille d'après le bien, numéro 114 : voici ce qui est dit sur l'Urim et le Thumim, dans Moïse :

« Tu feras un Pectoral de Jugement, ouvrage d'inventeur, comme l'ouvrage d'Éphod tu le feras, d'or, d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double teint, et de fin lin tissu tu le feras : carré il sera, double, et tu le rempliras de remplages de pierres, quatre rangs de pierres ; enchâssées d'or elles seront dans leurs remplages ; et les pierres seront d'après les noms des fils d'Israël, douze d'après leurs noms ; à gravures de sceau, à chacun d'après son nom elles seront, pour les douze Tribus. » - Exode 20:8, 4, . ;

Dans ce même passage les pierres sont aussi désignées, chacune dans son ordre ; et plus loin :

« Que ne s'écarte point le Pectoral de dessus l'Ephod ; et Aharon portera les noms des fils d'Israël sur le Pectoral de Jugement, sur son cœur, quand il entrera vers le saint, pour souvenir devant Jéhovah à perpétuité ; et tu mettras au Pectoral de jugement l'Urim et le Thumin, et ils seront sur le cœur d'Aharon quand il entrera devant Jéhovah ; et Aharon portera le jugement des fils d'Israël sur son cœur devant Jéhovah à perpétuité. » - Exode 28:28, 29, Lévitique 8:7-8.

Que Jéhovah ou le Seigneur ait été interrogé et qu'il ait donné des réponses par l'Urim, on le voit dans Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Prends Joschuah fils de Nun ; tu donneras de ta gloire sur lui, afin que lui obéisse toute l'assemblée des fils d'Israël : devant Eléazar le Prêtre, il se tiendra, et il l'interrogera par le Jugement de l'Urim devant Jéhovah. » - Nombres 27:18, 20-21,

Et dans Samuel :

« Schaül interrogea Jéhovah, et ne lui répondit point Jéhovah, même par songes, ni par l'Urim, ni par les Prophètes. » - Nombres 1 Samuel 28:6.

  
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Arcanes Célestes#2441

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2441. Le Soleil se leva sur la terre, signifie le dernier temps qui est appelé jugement dernier : cela est évident d'après la signification du lever du Soleil, quand il s'agit des temps et des états de l'Eglise ; que les temps du jour, comme aussi les temps de l'année, signifient dans le Sens interne les états de l'Eglise, c'est ce qui a déjà été montré numéro 2323 ; et que l'Aurore ou le Matin signifie l'avènement du Seigneur, ou l'approche de son Royaume, on l'a vu numéro 2505 ; ainsi maintenant le Lever du Soleil ou son apparition sur la terre signifie la présence du Seigneur ; et cela, parce que le Soleil ainsi que l'Orient signifie le Seigneur ; le Soleil, numéros 31, 32, 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, 2120 ; et l'Orient numéro 101. Si la présence du Seigneur est la même chose que le dernier temps qu'on appelle jugement, c'est parce que sa présence sépare les bons d'avec les méchants, et a pour conséquence que les bons sont élevés dans le Ciel, et que les méchants se précipitent dans l'Enfer ; voici en effet, comment la chose se passe dans l'autre vie : le Seigneur est le Soleil pour tout le ciel, Voir numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, car le Divin Céleste de son Amour est ce qui apparaît ainsi devant les yeux des anges et constitue effectivement la Lumière même du Ciel ; autant donc on est dans le Céleste amour, autant on est élevé dans cette Céleste lumière qui procède du Seigneur ; mais autant on est éloigné du Céleste amour, autant on s'éloigne de la lumière pour se précipiter dans les ténèbres infernales : c'est de là que le Lever du Soleil, par lequel est signifié la présence du Seigneur, renferme tant la Salvation des bons que la damnation des méchants ; et que maintenant il est d'abord dit que Loth arriva à Zoar, c'est-à-dire que les hommes représentés ici par Loth ont été sauvés, et ensuite que Jéhovah fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, c'est-à-dire que les méchants ont été damnés. Quant à ceux qui sont dans les maux de l'amour de soi et du monde, c'est-à-dire qui sont dans les haines contre tout ce qui appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, la lumière du ciel leur parait effective-ment comme une obscurité, aussi est-il dit dans la Parole que le Soleil a été noirci pour eux, ce qui signifie qu'ils ont rejeté tout ce qui appartient à l'amour et à la charité, et ont reçu tout ce qui y est opposé ; comme dans Ézéchiel :

« Lorsque je l'aurai éteint, je couvrirai tes Cieux, et je noircirai leurs Etoiles ; je couvrirai te Soleil d'un nuage, et la Lune ne fera point luire sa lumière. Tous les Luminaires de lumière dans les cieux, je (les) noircirai sur toi, et je mettrai les ténèbres sur la terre. » - Ézéchiel 32:7-8.

Chacun peut voir que couvrir les cieux, noircir les étoiles, couvrir le Soleil, noircir les luminaires de lumière, signifient des choses autres. De même dans Ésaïe :

« Le Soleil sera obscurci à son lever, et la Lune ne fera point resplendir sa lumière. » - Ésaïe 13:9-10 :

Et dans Joël :

« Le Soleil et la Lune sont noircis, et les Etoiles retirent leur splendeur. » - Joël 2:2, 10.

On doit donc voir clairement ce que signifient ces paroles du Seigneur, dans Mathieu, quand il s'agit du dernier temps de l'E-glise, qui est appelé jugement :

« Aussitôt après l'affliction de ces jours là, le Soleil sera obscurci, et la Lune ne donnera point sa lumière, et les Etoiles tomberont du Ciel. » - .

C’est-à-dire que par le Soleil, la lune et les étoiles on entend pas le Soleil, la lune ni les étoiles, mais que le Soleil signifie l'amour et la charité ; la lune, la foi qui en procède ; et les étoiles, les connaissances du bien et du vrai ; et que ces astres sont dits obscurcis, perdre leur lumière et tomber du Ciel, quand il n'y a plus aucune reconnaissance du Seigneur, aucun amour en Lui, ni aucune charité envers le prochain ; toutes ces choses devenant nulles, l'amour de soi, avec tous les faux qui en proviennent, s'empare de l'homme, car l'un est la conséquence de l'autre. C'est de là aussi que dans Jean il est dit :

« Le quatrième Ange versa sa coupe dans le Soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; c'est pourquoi les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu. » - Apocalypse 16:8-9.

Là aussi il s'agit des derniers temps de l'Eglise, lorsque tout amour et toute charité s'éteignent, ou pour parler le langage ordinaire, lorsqu'il n'y a plus aucune foi ; c'est l'extinction de l'amour et de la charité qu'on entend par la coupe versée dans le Soleil, et dès lors c'est l'amour de soi et ses cupidités qu'on entend par le feu qui brûle les hommes et qui les embrase d'une grande chaleur ; le blasphème du nom de Dieu en est la suite. Par le Soleil l'Eglise Ancienne n'entendait que le Seigneur et le Divin céleste de son amour, aussi d'après leur rite ils se tournaient vers l'orient pour prier, ne pensant pas même alors au soleil ; mais dans la suite leurs descendants ayant perdu le sens de ce rite avec tous les autres représentatifs et significatifs, commencèrent à adorer le Soleil lui-même et la lune elle-même ; et ce culte se répandit chez plusieurs nations, au point qu'elles leur élevèrent des temples et leur dressèrent des statues, et comme alors le soleil et la lune prirent un sens opposés, ils signifient l'amour de soi et l'amour du monde, qui sont absolument opposés à l'amour céleste et l'amour spirituel ; de là, dans la Parole, par le culte du soleil et de la lune on entend le culte de soi-même et du monde, comme Moïse :

« De peur que peut-être tu ne lèves tes yeux vers le Ciel, et que tu ne voies le Soleil et la Lune, et les Etoiles, toute l'armée des cieux, et que tu ne sois poussé, et que tu ne te prosternes devant eux et ne les serves. » - Deutéronome 4:19 :

Et dans le Même :

« S'il va et sert d'autres Dieux, et le Soleil ou la Lune, ou toute l'armée des cieux, ce que je n'ai point commandé ; alors tu les assommeras de pierres, et ils mourront. » - Deutéronome 17:3, 5.

C’est dans une telle idolâtrie que se changea le culte antique, lorsque les hommes ne crurent plus que rien d'interne fût signifié dans les rites de l'Eglise, et qu'ils considérèrent seulement l'externe ; on entend la même chose dans Jérémie :

« En ce temps-là les os des Rois de Juda, des princes des Prêtres, des Prophètes des habitants de Jérusalem, on les exposera au Soleil et à la Lune, et à toute l'armée des cieux, qu'ils ont aimés et qu'ils ont servis. » - Jérémie 8:1-2.

Le Soleil désigne l'amour de soi et les cupidités de cet amour ; exposer les os signifie les choses infernales qui proviennent de cet amour et de ses cupidités ; dans le Même :

« Il brisera les statues de la maison du Soleil, qui (est) dans la terre d'Egypte, et il brûlera au feu les maisons des Dieux de l'Egypte. » - Jérémie 43:13.

Les statues de la maison sont le culte de soi-même.

  
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