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Genèse第45章:19

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19 Or tu as la puissance de commander : Faites ceci, prenez avec vous du pays d'Egypte des chariots pour vos petits enfants et pour vos femmes; et amenez votre père, et venez.

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Arcanes Célestes#5937

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5937. Et dit Pharaon à Joseph, signifie la perception du Naturel d'après le Céleste Interne : on le voit par la signification de dire, dans les historiques de la Parole, en ce que c'est la perception, ainsi qu'il a été souvent montré ; par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le Naturel dans le commun, numéro 5160, 5799 ; et par la représentation de Joseph, en ce qu'il est le Céleste Interne, numéro 5869, 5877 ; comme le Céleste que Joseph représente est interne, et que le Naturel représenté par Pharaon est externe, voilà pourquoi c'est la perception du naturel d'après le Céleste Interne, car toute perception vient de l'intérieur, et jamais aucune perception de l'intérieur ne vient de l'extérieur, puisque d'où vient l'influx, de là vient la perception. Il faut dire ici en peu de mots ce que c'est que la Perception, qui est tant de fois nommée : C'est, chez chaque homme, la faculté de percevoir si telle chose est ou n'est pas ; la faculté de conclure intérieurement en soi, ou dans son mental, fait que la chose est perçue ; cette faculté ne peut jamais exister à moins qu'il n'y ait un influx provenant du monde spirituel : par ce don l'un excelle plus que l'autre ; ceux qui excellent moins sont ceux qui intérieurement en eux ou dans leur mental concluent peu, et perçoivent par conséquent peu, mais disent qu'une chose est, parce que d'autres en qui ils ont confiance l'ont dit ; ceux qui excellent beaucoup sont ceux qui voient non d'après les autres mais d'après eux-mêmes que la chose est ; toutefois, la perception, qui est chez chaque homme, est dans les choses mondaines, et n'est aujourd'hui chez personne dans les choses spirituelles ; la raison de cela, c'est que le spirituel, qui influe et fait la perception, a été obscurci et presqu'éteint par les plaisirs de l'amour du monde et de l'amour de soi ; c'est même pour cela qu'on ne s'inquiète pas des spirituels, à moins que ce ne soit par devoir et par habitude ; si la crainte qu'inspiré le devoir et le plaisir produit par l'habitude étaient enlevés, on les mépriserait, on les aurait en aversion, et même on les nierait : pour avoir la perception dans les spirituels, il faut être dans l'affection du vrai d'après le bien, et désirer continuellement savoir les vrais ; par là l'Intellectuel de l'homme est éclairé, et quand l'Intellectuel a été éclairé, il lui est donné de percevoir quelque chose intérieurement en lui ; quant à celui qui n'est point dans l'affection du vrai, s'il sait que telle chose est, il le sait d'après le doctrinal de l'Église, auquel il ajoute foi, et parce qu'un prêtre, un ancien, un moine, le lui ont dit. D'après cela, on peut voir ce que c'est que la Perception, et qu'elle est donnée dans les choses mondaines, mais non dans les spirituelles ; c'est encore ce qui est évident, en ce que chacun reste dans le dogme où il est né, même ceux qui sont nés Juifs, et aussi ceux qui sont hors de l'Église, quoiqu'ils vivent au dedans de l'Église ; et encore ceux qui sont dans l'hérésie, quand on leur exposerait les vrais mêmes et qu'on les leur confirmerait, ils ne percevraient néanmoins en aucune manière que ce sont des vrais, ils leur apparaîtraient comme des faux.

  
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