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Genèse第42章:27

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27 Et l'un d'eux ouvrit son sac pour donner à manger à son âne dans l'hôtellerie; et il vit son argent, et voilà il était à l'ouverture de son sac.

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Arcanes Célestes#5428

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5428. Et eux ne le reconnurent point, signifie que le vrai d'après le Divin n'apparaissait pas dans la lumière naturelle non encore illuminée par la lumière céleste : on peut le voir par ce qui précède ; en effet, quand par

« reconnut Joseph ses frères » il est signifié que les vrais communs de l'Église apparaissaient au céleste du spirituel d'après sa lumière, il s'ensuit que par

« eux ne le reconnurent point, » il est signifié que le céleste du spirituel, ou le vrai d'après le Divin n'apparaissait pas aux vrais communs de l'Église dans la lumière naturelle non encore illuminée par la lumière céleste : d'après ce qui vient d'être dit, on voit clairement, à la vérité, comment la chose se passe, mais comme ce sujet est au nombre des arcanes, je vais l'illustrer par des exemples ; soit pour exemple la gloire du ciel : Ceux qui pensent à la gloire du ciel d'après une lumière naturelle non illuminée par la lumière du ciel, parce qu'ils sont sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, ne peuvent avoir de cette gloire une autre idée que celle qu'ils ont de la gloire du monde ; ainsi, quand ils lisent des révélations prophétiques, surtout celles de Jean dans l'Apocalypse, ils voient que tout y est dans la plus grande magnificence ; toutefois, quand on leur dit que la gloire du ciel surpasse toute la magnificence du monde, au point que celle-ci peut à peine être comparée à celle-là, et que cependant cela n'est point la gloire du ciel, mais que la gloire du ciel est le Divin qui sort avec éclat de chacune des choses qui y apparaissent, et aussi la perception des Divins et par suite la sagesse ; mais cette gloire est seulement pour ceux qui y regardent cette magnificence comme rien respectivement à la sagesse, et qui attribuent au Seigneur toute sagesse et ne s'en attribuent absolument aucune ; cette gloire du ciel, quand elle est considérée d'après la lumière naturelle sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, n'est nullement reconnue. Soit aussi pour exemple la puissance angélique : Ceux qui pensent à la puissance angélique, surtout à celle des archanges dont il est fait mention dans la Parole, et cela d'après une lumière naturelle non illuminée par la lumière du ciel, parce qu'ils sont sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, ne peuvent avoir de cette puissance une autre idée que celle qu'ils ont de la puissance des puissants du monde, qui ont sous eux des milliers de milliers d'inférieurs auxquels ils commandent, et que les positions éminentes dans le ciel consistent en un tel pouvoir ; mais quand on leur dit que la puissance angélique, il est vrai, surpasse toute la puissance des puissants du monde, et qu'elle est si grande qu'un seul d'entre les moindres anges peut chasser des myriades d'esprits infernaux et les précipiter dans leurs enfers, et que c'est pour cela même que, dans la Parole, ils sont nommés Puissances, et aussi Dominations ; mais que néanmoins le plus petit d'entre eux est le plus grand, c'est-à-dire, que celui qui croit, veut et perçoit que le tout de la puissance vient du Seigneur et que rien ne vient de lui, est le plus puissant ; que par conséquent ceux qui y sont des Puissances ont une complète aversion pour toute puissance qui viendrait d'eux-mêmes ; cela aussi, quand on le considère par la lumière naturelle sans le médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, n'est pas non plus reconnu. Soit encore un exemple : Celui qui, d'après un naturel sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, considère la Liberté, ne peut savoir autre chose, sinon que la Liberté consiste à penser et à vouloir d'après soi, et à pouvoir agir sans frein comme on pense et comme on veut, aussi est-ce pour cela que l'homme naturel, afin de pouvoir avoir tout ce qu'il pense et veut, veut être le plus opulent, et afin de pouvoir faire ce qu'il pense et veut, veut être le plus puissant, et se croit alors dans la plus grande Liberté et par suite dans la félicité même ; mais si on lui dit que la Liberté même, qu'on nomme Liberté céleste, n'est nullement cela, et qu'elle consiste à ne rien vouloir par soi-même, mais à vouloir par le Seigneur, et même à ne rien penser par soi-même, mais à penser par le ciel, et qu'en conséquence les anges sont tout-à-fait dans l'abattement et dans la douleur, quand il leur est permis de penser d'après eux et de vouloir d'après eux, cela n'est pas reconnu, par ces exemples on peut voir , en quelque sorte ce qu'il en est de cet arcane, que le vrai d'après le Divin n'apparaissait pas dans la lumière naturelle non encore illuminée par la lumière céleste, ce qui est signifié en ce que les frères de Joseph ne le reconnurent point.

  
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