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Genèse第31章:52

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52 Ce monceau sera témoin, et ce monument sera témoin, que lorsque je viendrai vers toi je ne passerai point ce monceau; ni lorsque tu viendras vers moi tu ne passeras point ce monceau et ce monument pour me faire du mal.

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Arcanes Célestes#4075

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4075. Et le Dieu de mon père a été avec moi, signifie que toutes les choses qui étaient à lui venaient du Divin : on le voit en ce que le Dieu du père, quand cela se dit du Seigneur, est le Divin qui est à Lui, et en ce que il a été avec moi, signifie que de là viennent toutes les choses qui sont à Lui. Quand le Seigneur a fait Divin l'Humain en Lui, il avait aussi autour de Lui des sociétés d'esprits et d'anges, car il a voulu que tout se fit selon l'ordre ; mais il n'attirait à Lui que celles qui étaient propres à servir, et il les changeait selon qu'il Lui plaisait ; toutefois, il n'a tiré de ces sociétés rien du bien ni du vrai, et il ne s'en est rien appliqué, mais il a tiré tout du Divin ; c'est ainsi qu'il a remis aussi en ordre et le ciel et l'enfer ; et cela successivement, jusqu'à ce qu'il se fût pleinement glorifié : que des sociétés d'esprits et d'anges aient pu servir à l'usage, et que néanmoins le Seigneur n'ait rien pris de ces sociétés, c'est ce qui peut être illustré par des exemples : Les Sociétés qui sont telles, qu'elles croient que le bien vient d'elles-mêmes, et qui par suite placent le mérite dans les biens, Lui avaient servi à l'usage de s'introduire dans la science sur un tel bien, et par là dans la sagesse sur le bien sans le mérite, tel qu'est le bien qui procède du Divin ; cette science et la sagesse qui en procède venaient non pas de ces sociétés mais par ces sociétés : soient aussi pour exemple les sociétés qui croient avoir beaucoup de sagesse, et qui cependant raisonnent sur le bien et le vrai, et sur chaque chose pour décider si elle est ou n'est pas ; de telles sociétés sont pour la plupart des sociétés de spirituels ; elles lui avaient servi à l'usage de s'introduire dans la science sur ces choses, et de savoir combien elles étaient dans l'ombre respectivement, et qu'elles périraient si le Divin n'en avait pas pitié, et de s'introduire dans plusieurs choses qui procèdent du Divin, lesquelles venaient-non pas de ces sociétés, mais par ces sociétés : soient encore pour exemple les sociétés qui sont dans l'amour pour Dieu, et qui croient qu'elles peuvent être dans l'amour pour Lui, lors même qu'elles considèrent l'Infini et adorent un Dieu caché, quand cependant elles n'y sont point, à moins que par quelque idée elles ne rendent fini cet infini, ou que par des idées intellectuelles finies elles ne rendent visible chez elles le Dieu caché, parce qu'autrement ce serait regarder dans l'obscurité, et embrasser par amour ce qui est dans cette obscurité, par conséquent plusieurs choses grossières et confuses selon les idées de chacun ; ces sociétés lui avaient aussi servi à l'usage de s'introduire dans la science sur la qualité de ces sociétés et sur la qualité de leur amour, et aussi dans la commisération et dans la connaissance qu'elles ne pouvaient être sauvées, si le Seigneur ne rendait pas Divin aussi son Humain, dans lequel elles regarderaient (le Divin) ; cette science aussi venait non pas de ces sociétés, mais du Divin par ces sociétés ; il en est de même pour tout le reste : d'après cela on voit clairement comment il faut entendre que rien n'a été pris du bien signifié par Laban, mais que toutes ces choses qui étaient au Seigneur venaient du Divin, c'est-à-dire, de Lui-Même.

  
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