圣经文本

 

Genèse第30章:34

学习

       

34 Et Laban dit : Voici, qu'il te soit fait comme tu l'as dit.

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#3974

学习本章节

  
/10837  
  

3974. Donne-moi mes femmes, signifie que les affections du vrai, étaient à lui ; et mes enfants, signifie et aussi les vrais qui en proviennent : on le voit par la signification des femmes (fœminarum seu mulierum) en ce qu'elles sont les affections du vrai, sa femme Léah l'affection du vrai externe, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a déjà été dit très-souvent ; et par la signification des enfants (natorum) en ce qu'ils sont les vrais qui en proviennent ; en effet, les fils signifient les vrais. Numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; les enfants, savoir, ceux qui sont nés des femmes, signifient les vrais qui proviennent de ces affections. Chez les Anciens il avait été statué que les femmes qui seraient données aux serviteurs appartiendraient au maître chez qui ils serviraient et qu'il en serait de même des enfants qui en naîtraient, comme on peut le voir dans Moïse :

« Quand lu achèteras un serviteur hébreu, six années il servira, et à la septième il sortira en liberté gratuitement : si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira avec son corps. » - Exode 21:2, 4 :

Comme cela avait aussi été statué dans l'ancienne Eglise, et était par conséquent connu de Laban, c'est pour cela qu'il revendiquait et les femmes et les enfants de Jacob, comme on le voit clairement au Chapitre 31 :

« Laban dit à Jacob : Les filles (suni) mes filles, et les fils mes fils, et le menu bétail mon menu bétail, et tout ce que tu vois, à moi cela, » - Vers. 43.

Comme Jacob connaissait cela, il dit à Laban : Donne-moi mes femmes et mes enfants : mais ce statut, dont il est parlé dans Moïse au lieu cité, représentait le droit de l'homme Interne ou Rationnel aux biens et aux vrais de l'homme Externe ou Naturel, qu'il s'était acquis, car le serviteur représentait le vrai du naturel, tel qu'il est dans le commencement, avant que les vrais réels soient insinués ; le vrai qu'il y a dans le commencement n'est point le vrai, mais il a l'apparence du vrai, et néanmoins il sert de moyen pour introduire les vrais et les biens réels, comme il a été montré ci-dessus ; lors donc que par lui ou par son service les biens et les vrais ont été insinués, il est renvoyé, et les vrais et les biens réels ainsi acquis sont retenus ; c'est pour cette représentation que cette loi sur les serviteurs a été portée. Mais, quant à ce qui concerne Jacob, il n'était pas un serviteur acheté, mais il était d'une famille plus illustre que Laban ; il acheta, lui Jacob, les filles de Laban, par conséquent aussi les enfants qui en naîtraient, et cela par son service, car elles en étaient pour lui le salaire ; c'est pourquoi l'opinion de Laban sur ce sujet n'était point convenable : et de plus, le serviteur Hébreu signifiait le vrai qui sert à introduire les biens et les vrais réels, et sa femme l'affection du bien naturel ; il en était autrement de Jacob, il représentait le bien du vrai naturel, et ses femmes les affections du vrai ; Laban ne représentait pas non plus ce qui était représenté par le maître dans la loi citée sur le serviteur Hébreu, savoir le rationnel, mais il représentait le bien collatéral, numéros 3642, 3665, 3778, qui est tel, que c'est non pas un bien réel, mais un bien qui apparaît comme réel et qui sert à introduire les vrais, numéros 3065, 3690 ; ainsi ces affections et ces vrais appartenaient à Jacob. Les choses qui viennent d'être exposées sont telles, il est vrai, qu'elles ne peuvent être saisies que par bien peu de personnes, parce que la plupart ne savent pas ce que c'est que le vrai et le bien du Naturel, et qu'ils sont distincts du vrai et du bien du Rationnel, et savent encore moins que les biens et les vrais non réels et apparaissant néanmoins comme réels, servent à introduire les vrais et les biens réels, surtout dans le commencement de la régénération ; mais toujours est-il que ces choses ne doivent pas être passées sous silence, parce que ce sont elles qui sont contenues dans le sens interne de ces paroles, et aussi dans le sens interne des paroles suivantes sur le menu bétail de Laban, au moyen duquel Jacob s'acquit du menu bétail : il y en aura peut-être qui les saisiront ; ceux qui sont dans le désir de savoir de telles choses, c'est-à-dire, dans l'affection du bien et du vrai spirituels, sont illustrés à cet égard.

  
/10837  
  

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#3035

学习本章节

  
/10837  
  

3035. Jéhovah, Dieu du ciel, signifie le Divin même, du Seigneur : on le voit d'après ce qui a été dit ci-dessus, numéro 3023, savoir, que Jéhovah Dieu du ciel est le Divin même du Seigneur ; en effet, par Jéhovah qui est nommé tant de fois dans la Parole de l'Ancien Testament, est entendu le Seigneur Seul, car tout ce que renferme cette parole en général et en particulier, traite de Lui dans le sens interne, et tous les rites de l'Église, en général et en particulier, Le représentaient, voir numéros 1736, 2921 ; et les Très-Anciens, qui étaient de l'Église céleste, n'ont point par Jéhovah compris d'autre Dieu que le Seigneur, numéro 1343. Dans le sens de la lettre, ici et ailleurs, il semble que par Jéhovah on en entend un autre qui est supérieur ; mais, tel est le sens de la lettre, il distingue ce que le sens interne unit ; et cela, parce que l'homme, qui doit être instruit par le sens de la lettre, ne peut avoir l'idée d'un, à moins qu'il n'ait eu auparavant l'idée de plusieurs ; car un, chez l'homme, est formé de plusieurs, ou, ce qui est la même chose, ce qui constitue un ensemble est formé de successifs ; il y a plusieurs successifs dans le Seigneur et tous sont Jéhovah : de là vient que le sens de la lettre distingue ; le ciel, au contraire, ne distingue jamais, mais il reconnaît par une idée simple un seul Dieu, et il n'en reconnaît point d'autre que le Seigneur.

  
/10837