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Genèse第30章:20

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20 Et Léa dit : Dieu m'a donné un bon douaire; maintenant mon mari demeurera avec moi : car je lui ai enfanté six enfants; c'est pourquoi elle le nomma Zabulon.

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Arcanes Célestes#3974

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3974. Donne-moi mes femmes, signifie que les affections du vrai, étaient à lui ; et mes enfants, signifie et aussi les vrais qui en proviennent : on le voit par la signification des femmes (fœminarum seu mulierum) en ce qu'elles sont les affections du vrai, sa femme Léah l'affection du vrai externe, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a déjà été dit très-souvent ; et par la signification des enfants (natorum) en ce qu'ils sont les vrais qui en proviennent ; en effet, les fils signifient les vrais. Numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; les enfants, savoir, ceux qui sont nés des femmes, signifient les vrais qui proviennent de ces affections. Chez les Anciens il avait été statué que les femmes qui seraient données aux serviteurs appartiendraient au maître chez qui ils serviraient et qu'il en serait de même des enfants qui en naîtraient, comme on peut le voir dans Moïse :

« Quand lu achèteras un serviteur hébreu, six années il servira, et à la septième il sortira en liberté gratuitement : si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira avec son corps. » - Exode 21:2, 4 :

Comme cela avait aussi été statué dans l'ancienne Eglise, et était par conséquent connu de Laban, c'est pour cela qu'il revendiquait et les femmes et les enfants de Jacob, comme on le voit clairement au Chapitre 31 :

« Laban dit à Jacob : Les filles (suni) mes filles, et les fils mes fils, et le menu bétail mon menu bétail, et tout ce que tu vois, à moi cela, » - Vers. 43.

Comme Jacob connaissait cela, il dit à Laban : Donne-moi mes femmes et mes enfants : mais ce statut, dont il est parlé dans Moïse au lieu cité, représentait le droit de l'homme Interne ou Rationnel aux biens et aux vrais de l'homme Externe ou Naturel, qu'il s'était acquis, car le serviteur représentait le vrai du naturel, tel qu'il est dans le commencement, avant que les vrais réels soient insinués ; le vrai qu'il y a dans le commencement n'est point le vrai, mais il a l'apparence du vrai, et néanmoins il sert de moyen pour introduire les vrais et les biens réels, comme il a été montré ci-dessus ; lors donc que par lui ou par son service les biens et les vrais ont été insinués, il est renvoyé, et les vrais et les biens réels ainsi acquis sont retenus ; c'est pour cette représentation que cette loi sur les serviteurs a été portée. Mais, quant à ce qui concerne Jacob, il n'était pas un serviteur acheté, mais il était d'une famille plus illustre que Laban ; il acheta, lui Jacob, les filles de Laban, par conséquent aussi les enfants qui en naîtraient, et cela par son service, car elles en étaient pour lui le salaire ; c'est pourquoi l'opinion de Laban sur ce sujet n'était point convenable : et de plus, le serviteur Hébreu signifiait le vrai qui sert à introduire les biens et les vrais réels, et sa femme l'affection du bien naturel ; il en était autrement de Jacob, il représentait le bien du vrai naturel, et ses femmes les affections du vrai ; Laban ne représentait pas non plus ce qui était représenté par le maître dans la loi citée sur le serviteur Hébreu, savoir le rationnel, mais il représentait le bien collatéral, numéros 3642, 3665, 3778, qui est tel, que c'est non pas un bien réel, mais un bien qui apparaît comme réel et qui sert à introduire les vrais, numéros 3065, 3690 ; ainsi ces affections et ces vrais appartenaient à Jacob. Les choses qui viennent d'être exposées sont telles, il est vrai, qu'elles ne peuvent être saisies que par bien peu de personnes, parce que la plupart ne savent pas ce que c'est que le vrai et le bien du Naturel, et qu'ils sont distincts du vrai et du bien du Rationnel, et savent encore moins que les biens et les vrais non réels et apparaissant néanmoins comme réels, servent à introduire les vrais et les biens réels, surtout dans le commencement de la régénération ; mais toujours est-il que ces choses ne doivent pas être passées sous silence, parce que ce sont elles qui sont contenues dans le sens interne de ces paroles, et aussi dans le sens interne des paroles suivantes sur le menu bétail de Laban, au moyen duquel Jacob s'acquit du menu bétail : il y en aura peut-être qui les saisiront ; ceux qui sont dans le désir de savoir de telles choses, c'est-à-dire, dans l'affection du bien et du vrai spirituels, sont illustrés à cet égard.

  
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Arcanes Célestes#3160

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3160. Et Laban répondit, et Béthuel, et ils dirent : de Jéhovah est sortie la Parole, nous ne pouvons te parler ni mal ni bien, signifie la reconnaissance que cela appartenait au Seigneur seul : on peut le voir par l'explication de chacun des mots quant au sens interne, mais il est évident, sans cette explication, que leur conclusum est cette reconnaissance. De Jéhovah est sortie la Parole, que ce soit du Seigneur, cela est évident, car par Jéhovah, si souvent nommé dans l'Ancien Testament, il n'est jamais entendu aucun autre que le Seigneur, voir numéros 1343, 1736, 1815, 2156, 2329, 3023, 3035. Que ces paroles renferment des arcanes, c'est ce qu'on peut voir en ce qu'ici la réponse est donnée par Laban qui est le frère, et ensuite par Béthuel qui est le père, et non par le père et la mère, et que la fille ne répondit que plus tard ; la raison de cela, c'est que par Laban comme frère est représentée l'affection du bien dans l'homme naturel, numéros 3129, 3130, et par Béthuel l'origine de l'affection du bien : l'affection du bien et l'affection du vrai dans l'homme naturel, se comportent comme un frère et une sœur ; et l'affection du vrai, attiré de l'homme naturel dans le rationnel et conjoint là avec le bien, se comporte comme une femme mariée : voici l'arcane renfermé en ce qu'ici Laban et Béthuel ont répondu, c'est-à-dire, le frère d'abord et ensuite le père, c'est que le Bien, quand il influe de l'homme rationnel dans l'homme naturel, n'y influe pas dans le vrai immédiatement, mais il influe dans le bien qui est là, et par le bien dans le vrai ; s'il n'y a pas cet influx, l'affection du vrai ne peut exister ; l'affection du bien dans l'homme naturel est celle qui reconnaît, par conséquent celle qui consent d'abord, car il y a une communication immédiate entre le bien rationnel et le bien naturel, mais il n'y en a pas d'immédiate entre bien rationnel et le vrai naturel, voir sur leur parallélisme, numéros 1831, 1832. Ici se présentent deux formules anciennes de parler, la première : De Jéhovah est sortie la Parole, pour désigner que la chose a été faite par Jéhovah ; la seconde : Nous ne pouvons te parler ni mal ni bien, pour désigner qu'on n'ose ni nier ni affirmer. Quant à la reconnaissance que cela appartenait au Seigneur seul, il va en être parlé.

  
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