圣经文本

 

Genèse第30章:14

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14 Or Ruben étant sorti au temps de la moisson des blés, trouva des mandragores aux champs, et les apporta à Léa sa mère; et Rachel dit à Léa : Donne-moi, je te prie, des mandragores de ton fils.

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Arcanes Célestes#3927

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3927. Et dit Rachel : Des luttes de Dieu j'ai lutté avec ma sœur, aussi ai-je prévalu, signifie dans le sens suprême la propre Puissance, dans le sens interne la tentation dans laquelle l'homme est vainqueur, dans le sens externe la résistance de la part de l'homme naturel : on le voit par la signification des luttes de Dieu et de lutter, en ce que ce sont les tentations ; en effet, les tentations ne sont autre chose que les luttes de l'homme Interne avec l'homme Externe, ou de l'homme Spirituel avec l'homme Naturel, car ils veulent l'un et l'autre dominer, et quand il s'agit de domination, il se fait un combat, qui ici est une lutte ; que prévaloir, ce soit vaincre, on le voit sans explication. Si ces paroles dans le sens suprême signifient la propre Puissance, c'est parce que le Seigneur, quand il a été dans le monde et dans l'humain qu'il y avait pris, a soutenu toutes les tentations par la propre puissance et a vaincu par la propre puissance, à l'opposé de tout homme qui jamais par la propre puissance ne soutient aucune tentation spirituelle et n'y est vainqueur, mais c'est le Seigneur qui soutient la tentation et est vainqueur chez l'homme ; on peut voir sur ce sujet ce qui a été dit et expliqué plus haut, savoir, que le Seigneur a plus que tout autre soutenu les tentations les plus graves, numéros 1663, 1668, 1690, 1737, 1787, 1789, 1812, 1813, 1815, 1820, 2776, 2786, 2795, 2813, 2816, 3318 ; que le Seigneur a combattu et vaincu par la propre puissance, numéros 1616, 1692, 1813, 3381 ; et que le Seigneur seul combat chez l'homme, numéro 1692. Que dans le sens interne les luttes de Dieu et prévaloir, soient les tentations dans lesquelles l'homme est vainqueur, on le voit d'après ce qui vient d'être dit : mais si, dans le sens externe, c'est la résistance de la part de l'homme naturel, c'est parce que toute tentation n'est pas autre chose ; en effet, dans les tentations spirituelles, ainsi qu'il a été dit, il s'agit de la domination, à savoir, qui de l'homme Interne ou de l'homme Externe, ou, ce qui est la même chose, qui de l'homme Spirituel ou de l'homme Naturel, aura le pouvoir, car ils sont opposés entre eux, numéro 3913 ; en effet, quand l'homme est dans les tentations, son homme Interne ou Spirituel est gouverné par le Seigneur au moyen des Anges, mais l'homme Externe ou Naturel est gouverné par les Esprits infernaux ; c'est le combat entre eux qui est perçu chez l'homme comme une tentation ; quand l'homme est tel et par la foi et par la vie, qu'il peut être régénéré, il vaincra dans les tentations ; mais quand il est tel, qu'il ne peut être régénéré, il succombe dans les tentations. Que la résistance vienne de la part de l'homme naturel, c'est ce qui est signifié par ces paroles : J'ai lutté avec ma sœur, car Léah, qui est ici la sœur, signifie l'affection de l'homme Externe, et Rachel l'affection de l'homme Interne, numéros 3793, 3819.

  
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Arcanes Célestes#1616

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1616. Abram dressa ses tentes, et il vint et habita dans les chênaies de Mamré qui sont en Hébron, signifie que le Seigneur arriva à une perception encore plus intérieure : on le voit par la signification de dresser ses tentes ou changer sa tente de place et la fixer, en ce que c'est être conjoint ; car la tente, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 414, 1452, est la chose sainte du culte par laquelle l'homme Externe est conjoint à l'homme Interne. On le voit en outre par la signification de la chênaie, en ce qu'elle est la perception ; j'en ai déjà parlé, numéros 1442, 1443, où il s'agit de la chênaie de Moreh, qui est la première perception ; mais ici il est dit, au pluriel, les chênaies de Mamré, lesquelles signifient une perception plus étendue, c'est-à-dire, intérieure ; cette perception est appelée les chênaies de Mamré, qui sont en Hébron. Le lieu de Mamré est aussi mentionné dans d'autres passages de la Parole, par exemple : , 18, Genèse 35:27. Il est aussi parlé de Hébron : Josué 10:36, Josué 14:13-14, Josué 15:13, , Juges 1:10, 20, et ailleurs ; mais, par la Divine Miséricorde du Seigneur, on verra dans quelle signification ces mots y sont pris.

Voici pourquoi les chênaies de Mamré qui sont en Hébron signifient une perception encore plus intérieure : A mesure que les choses qui appartiennent ; l'homme Externe se conjoignent aux célestes de l'Homme Interne, la perception croit et devient plus intérieure ; la conjonction avec les célestes donne la perception : car dans les célestes qui appartiennent à l'amour en Jéhovah est la vie même de l'Homme Interne, ou, ce qui est la même chose, dans les célestes qui appartiennent à l'amour, c'est-à-dire, dans l'amour céleste est présent Jéhovah, et cette présence n'est point perçue dans l'Homme Externe avant que la conjonction ait été faite : toute perception existe d'après la conjonction. On voit ici par le sens interne comment cette opération s'est faite dans le Seigneur, c'est-à-dire que son Homme Externe, où son Essence Humaine, a été conjointe à son Essence Divine par degrés selon la multiplication et la fructification des connaissances. Jamais qui que ce soit, en tant qu'homme, ne peut être conjoint à Jéhovah ou au Seigneur, si ce n'est par les connaissances ; car c'est par les connaissances que l'homme devient homme : il en a été de même pour le Seigneur, parce qu'il est né comme un autre homme et a été instruit comme un autre homme ; mais dans ces connaissances, comme réceptacles, étaient sans interruption insinuées les célestes, de sorte que les connaissances acquises continuellement devenaient des vases qui recevaient les célestes, et devenaient aussi elles-mêmes célestes ; c'est ainsi qu'il s'avança continuellement vers les célestes de l'enfance. En effet, ainsi que je l'ai déjà dit, les célestes qui appartiennent à l'amour sont insinues depuis la première enfance jusqu'à la seconde, et même jusqu'à l'adolescence, selon ce qu'est l'homme ; alors et plus tard il est imbu des sciences et des connaissances. Si l'homme est tel qu'il puisse être régénéré, ces sciences et ces connaissances se remplissent de célestes qui appartiennent à l'amour et à la charité, et s'implantent ainsi dans les célestes dont il a été gratifié depuis la première enfance jusqu'à la seconde et jusqu'à l'adolescence, et c'est ainsi que son homme Externe est conjoint à son homme Interne. Ces connaissances sont d'abord implantées dans les célestes dont il a été gratifié dans l'adolescence, puis dans ceux qu'il a reçus dans la seconde enfance, et enfin dans ceux qu'il a reçus dans l'enfance ; alors il est cet Enfant dont parle le Seigneur, lorsqu'il dit que le Royaume de Dieu est à ceux qui ressemblent à un enfant. Cette implantation se fait par le Seigneur Seul ; c'est pourquoi il n'y a et ne peut y avoir chez l'homme rien de céleste qui n'y soit par le Seigneur et qui n'appartienne au Seigneur. Mais c'est par sa propre puissance que le Seigneur a conjoint son homme Externe à son Homme Interne, et qu'il a rempli de célestes les connaissances et les a implantées dans les célestes, et même, selon l'ordre Divin, d'abord dans les célestes de la seconde enfance, puis dans les célestes du temps intermédiaire entre la seconde et la première enfance, et enfin dans les célestes de son Enfance Même, étant ainsi devenu en même temps, quant à son Essence Humaine, l'Innocence Même et l'Amour Même, d'où précèdent toute innocence et tout amour dans les cieux et sur les terres. Une telle Innocence est la véritable Enfance, parce qu'elle est en même temps la Sagesse ; mais l'innocence de l'enfance, à moins que par les connaissances elle ne devienne l'innocence de la sagesse, n'est d'aucun usage, aussi les enfants dans l'autre vie sont-ils imbus des connaissances. A mesure que le Seigneur implanta les connaissances dans les célestes, il eut la perception ; car, ainsi que je l'ai dit, toute perception vient de la conjonction ; il eut la première perception quand il y implanta les scientifiques de la seconde enfance, et cette perception est signifiée par la chênaie de Moreh : il eut la seconde perception qui est plus intérieure, et dont il s'agit ici, quand il y implanta les connaissances ; cette perception est signifiée par les chênaies de Mamré qui sont en Hébron.

  
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