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Genèse第30章:10

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10 Et Zilpa, servante de Léa, enfanta un fils à Jacob.

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Arcanes Célestes#3974

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3974. Donne-moi mes femmes, signifie que les affections du vrai, étaient à lui ; et mes enfants, signifie et aussi les vrais qui en proviennent : on le voit par la signification des femmes (fœminarum seu mulierum) en ce qu'elles sont les affections du vrai, sa femme Léah l'affection du vrai externe, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a déjà été dit très-souvent ; et par la signification des enfants (natorum) en ce qu'ils sont les vrais qui en proviennent ; en effet, les fils signifient les vrais. Numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; les enfants, savoir, ceux qui sont nés des femmes, signifient les vrais qui proviennent de ces affections. Chez les Anciens il avait été statué que les femmes qui seraient données aux serviteurs appartiendraient au maître chez qui ils serviraient et qu'il en serait de même des enfants qui en naîtraient, comme on peut le voir dans Moïse :

« Quand lu achèteras un serviteur hébreu, six années il servira, et à la septième il sortira en liberté gratuitement : si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira avec son corps. » - Exode 21:2, 4 :

Comme cela avait aussi été statué dans l'ancienne Eglise, et était par conséquent connu de Laban, c'est pour cela qu'il revendiquait et les femmes et les enfants de Jacob, comme on le voit clairement au Chapitre 31 :

« Laban dit à Jacob : Les filles (suni) mes filles, et les fils mes fils, et le menu bétail mon menu bétail, et tout ce que tu vois, à moi cela, » - Vers. 43.

Comme Jacob connaissait cela, il dit à Laban : Donne-moi mes femmes et mes enfants : mais ce statut, dont il est parlé dans Moïse au lieu cité, représentait le droit de l'homme Interne ou Rationnel aux biens et aux vrais de l'homme Externe ou Naturel, qu'il s'était acquis, car le serviteur représentait le vrai du naturel, tel qu'il est dans le commencement, avant que les vrais réels soient insinués ; le vrai qu'il y a dans le commencement n'est point le vrai, mais il a l'apparence du vrai, et néanmoins il sert de moyen pour introduire les vrais et les biens réels, comme il a été montré ci-dessus ; lors donc que par lui ou par son service les biens et les vrais ont été insinués, il est renvoyé, et les vrais et les biens réels ainsi acquis sont retenus ; c'est pour cette représentation que cette loi sur les serviteurs a été portée. Mais, quant à ce qui concerne Jacob, il n'était pas un serviteur acheté, mais il était d'une famille plus illustre que Laban ; il acheta, lui Jacob, les filles de Laban, par conséquent aussi les enfants qui en naîtraient, et cela par son service, car elles en étaient pour lui le salaire ; c'est pourquoi l'opinion de Laban sur ce sujet n'était point convenable : et de plus, le serviteur Hébreu signifiait le vrai qui sert à introduire les biens et les vrais réels, et sa femme l'affection du bien naturel ; il en était autrement de Jacob, il représentait le bien du vrai naturel, et ses femmes les affections du vrai ; Laban ne représentait pas non plus ce qui était représenté par le maître dans la loi citée sur le serviteur Hébreu, savoir le rationnel, mais il représentait le bien collatéral, numéros 3642, 3665, 3778, qui est tel, que c'est non pas un bien réel, mais un bien qui apparaît comme réel et qui sert à introduire les vrais, numéros 3065, 3690 ; ainsi ces affections et ces vrais appartenaient à Jacob. Les choses qui viennent d'être exposées sont telles, il est vrai, qu'elles ne peuvent être saisies que par bien peu de personnes, parce que la plupart ne savent pas ce que c'est que le vrai et le bien du Naturel, et qu'ils sont distincts du vrai et du bien du Rationnel, et savent encore moins que les biens et les vrais non réels et apparaissant néanmoins comme réels, servent à introduire les vrais et les biens réels, surtout dans le commencement de la régénération ; mais toujours est-il que ces choses ne doivent pas être passées sous silence, parce que ce sont elles qui sont contenues dans le sens interne de ces paroles, et aussi dans le sens interne des paroles suivantes sur le menu bétail de Laban, au moyen duquel Jacob s'acquit du menu bétail : il y en aura peut-être qui les saisiront ; ceux qui sont dans le désir de savoir de telles choses, c'est-à-dire, dans l'affection du bien et du vrai spirituels, sont illustrés à cet égard.

  
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Arcanes Célestes#3373

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3373. Et à ta semence, signifie le vrai : on le voit par la signification de la semence, en ce que c'est le vrai, numéros 29, 255, 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3310 ; ainsi c'est le Vrai procédant du Divin du Seigneur, qui est ta Semence. Ceux qui saisissent la Parole seulement selon le sens de la lettre, ne peuvent savoir autre chose sinon que la semence est la postérité, par conséquent ici la postérité de Isaac par Esaü et Jacob, surtout par Jacob, parce que dans cette nation il y a eu la Parole, et que la Parole renferme tant d'historiques qui concernent les descendants de Jacob ; mais dans le sens interne par la semence il est entendu non une postérité de Isaac, mais tous ceux qui sont les fils du Seigneur, ainsi les fils de son Royaume, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans le bien et dans le vrai qui procèdent du Seigneur ; et puisque ceux-là sont la semence, il s'ensuit que le bien même et le vrai même qui procèdent du Seigneur sont la semence, car c'est par ce bien et par ce vrai qu'ils sont les fils, aussi est-ce pour cela que les vrais mêmes qui procèdent du Seigneur sont appelés les fils du Royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence est le Fils de l'homme ; le champ est le monde ; la semence, ce sont les fils du Royaume. » - Matthieu 13:37-38.

De là aussi en général les fils signifient les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623 : quiconque pense un peu plus profondément ou plus intérieurement peut savoir que la semence d'Abraham, de Isaac et de Jacob, si souvent nommée, et dont il est dit tant de fois qu'elle serait bénie, et cela de préférence à toutes les nations et à tous les peuples, du globe, ne peut pas dans la Divine parole signifier leur postérité ; en effet, parmi toutes les nations, ceux-ci furent le moins de tous dans le bien de l'amour pour le Seigneur et de la charité envers le prochain, et même aussi le moins de tous dans le vrai de la foi ; car ils ne savaient nullement ce que c'est que le Seigneur, ce que c'est que son Royaume, par conséquent ce que c'est que le ciel, et ce que c'est que la vie après la mort, tant parce qu'ils ne voulaient pas le savoir, que parce que s'ils en avaient su quelque chose, ils l'auraient absolument nié dans leur cœur, et auraient ainsi profané les biens et les vrais intérieurs, comme ils profanèrent les extérieurs en ce qu'ils devinrent tant de fois ouvertement idolâtres, ce qui est cause qu'il paraît si rarement quelques vrais intérieurs dans le sens littéral de la Parole de l'Ancien Testament ; comme ils étaient tels, c'est pour cela qu'en parlant d'eux, d'après Ésaïe, le Seigneur a dit :

« Il a aveuglé leurs yeux, et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient des yeux, et ne comprennent du cœur, et qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » - Jean 12:40.

C’est aussi le motif de la réponse qu'il leur fit, quand ils prétendirent être la Semence d'Abraham :

« Ils dirent : Nous sommes la semence d'Abraham ; notre Père, c'est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez fils d'Abraham, vous feriez les œuvres d'Abraham : vous, vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les désirs de votre père. » - Jean 8:33, 39, 44.

Ici par Abraham est entendu aussi le Seigneur, comme partout dans la Parole ; qu'ils aient été la semence ou les fils du diable et non du Seigneur, cela est dit ouvertement : de là il est bien évident que par la semence d'Abraham, de Isaac et de Jacob, ce ne sont en aucune manière les Juifs qui sont entendus dans la Parole tant historique que prophétique, car la Parole est partout Divine, mais ce sont tous ceux qui sont la semence du Seigneur, c'est-à-dire, tous ceux qui sont dans le bien et le vrai de la foi en Lui : que ce soit du Seigneur seul que procède la semence céleste, c'est-à-dire, tout bien et tout vrai, on le voit, numéros 1438, 1614, 2016, 2803, 2882, 2883, 2891, 2892, 2904, 3195.

  
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