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Genèse第29章:33

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33 Elle conçut encore, et enfanta un fils, et dit : Parce que l'Eternel a entendu que j'étais haïe, il m'a aussi donné celui-ci; et elle le nomma Siméon.

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Arcanes Célestes#3849

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3849. Et donna Laban à Rachel sa fille Bilhah sa servante, à elle pour servante, signifie les affections extérieures, qui sont les liens ou les moyens qui servent : on le voit d'après ce qui a été dit ci-dessus, numéro 3835 ; si la servante Bilhah signifie les affections extérieures, et Zilpah, servante de Léah, les affections externes, c'est parce que Rachel représente l'affection du vrai interne, et Léah l'affection du vrai externe : les affections extérieures sont les affections naturelles servant aux internes. Si ces affections sont les moyens qui servent à la conjonction du vrai avec le bien, c'est parce que rien de ce qui appartient à la doctrine, ni même rien de ce qui appartient à la science, ne peut entrer chez l'homme que par les affections ; car la vie est dans les affections et non dans les vrais de la doctrine et de la science sans les affections ; que cela soit ainsi, c'est ce qui est bien évident ; en effet, sans l'affection, l'homme ne peut pas même penser, bien plus, il ne peut pas même prononcer un seul mot ; quiconque veut y faire attention, percevra qu'une parole sans l'affection est comme la parole d'un automate, par conséquent un simple son sans vie, et il n'y a de vie en elle qu'autant qu'il y a d'affection, et la qualité de la vie est telle que celle de l'affection ; d'après cela, on voit ce que sont les vrais sans le bien, et que dans les vrais il y a l'affection d'après le bien : c'est aussi ce qu'on peut savoir d'après l'entendement de l'homme ; cet entendement est nul, si la volonté n'est pas en lui, car la vie de l'entendement vient de la volonté ; de là, on voit très-bien aussi ce que sont les vrais sans le bien, c'est-à-dire qu'ils sont nuls, et qu'ils tirent leur vie du bien, car à la partie intellectuelle appartiennent les vrais, et à la partie volontaire appartient le bien : d'après cela, chacun peut juger ce qu'est la foi qui appartient au vrai, sans la charité qui appartient au bien, et que les vrais de la foi sans le bien de la charité sont morts ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, il n'y a de vie dans les vrais qu'autant qu'il y a d'affection, et la qualité de la vie est telle qu'est celle de l'affection : toutefois, si les vrais paraissent néanmoins animés, quoique le bien de la charité n'y soit pas, c'est d'après les affections de l'amour de soi et du monde, qui n'ont d'autre vie que celle qui dans le sens spirituel, est appelée la mort, et qui est la vie infernale. Il est dit l'affection, et par elle il est entendu une continuité de l'amour. D'après ces explications, on peut maintenant voir que les affections sont les moyens qui servent à la conjonction du vrai avec le bien ; et que ce sont les affections qui introduisent les vrais, et aussi qui disposent les vrais en ordre ; les affections bonnes, qui appartiennent à l'amour dans le Seigneur et à l'amour envers le prochain, les disposent dans l'ordre céleste ; mais les affections mauvaises, qui appartiennent à l'amour de soi et du monde, les disposent dans l'ordre infernal, c'est-à-dire, dans un ordre opposé à l'ordre céleste. Les affections extimes (les plus extérieures) sont celles qui appartiennent au corps, et sont nommées appétits et voluptés ; celles qui sont le plus prochainement intérieures appartiennent au mental naturel (animus), et sont nommées affections naturelles mais les internes appartiennent au mental rationnel et sont nommées affections spirituelles ; vers les affections, savoir, vers les affections spirituelles du mental, sont introduits les vrais, qui appartiennent aux doctrinaux, par les affections extérieures et extimes, où par les naturelles et les corporelles ; celles-ci sont donc les moyens qui servent, et elles sont signifiées par les ses vantes données par Laban, l'une à Rachel et l'autre à Léah : il est dit qu'elles étaient servantes de Laban, pour signifier qu'elles ont tiré leur origine du bien qui est représenté par Laban, et dont il a été parlé ci-dessus ; en effet, les vrais qu'on apprend d'abord, ne peuvent pas être insinués pour la première fois par d'autres affections ; les affections bonnes viennent avec le temps, et ce n'est que lorsque l'homme agit d'après le bien.

  
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