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Genèse第28章:7

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7 Et que Jacob avait obéi à son père et à sa mère, et s'en était allé en Paddan-Aram.

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Arcanes Célestes#3721

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3721. Et ceci la porte du ciel, signifie le dernier dans lequel finit l'ordre, dernier par lequel il y a en apparence entrée du côté de la nature : cela est évident par la signification de la porte, en ce qu'elle est ce par quoi il y a sortie et entrée ; que ce soit ici le dernier dans lequel finit l'ordre, c'est parce qu'il s'agit du Naturel qui est représenté par Jacob ; ce que c'est que la porte, on le voit d'après ce qui a été dit et montré, numéros 2831, 3187 ; et que le Naturel soit le dernier de l'ordre, on le voit d'après ce qui a été rapporté numéros 775, 2181, , 3020, 3147, 3167, 3483, 3489, 3513, 3570, 3576, 3671 : si par ce dernier il y a en apparence comme une entrée du côté de la nature, c'est parce que chez l'homme c'est par le mental naturel que les choses qui appartiennent au ciel, c'est-à-dire, au Seigneur, influent et descendent dans la nature, et que celles qui appartiennent à la nature montent par le même mental, voir numéro 3702 ; mais que ce soit en apparence qu'il y a entrée du côté de la nature par le mental naturel dans les intérieurs, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a déjà été dit et montré çà et là ; il semble à l'homme que les objets du monde entrent par les sens de son corps ou par les sens externes, et affectent les intérieurs, et qu'ainsi il y a entrée par le dernier de l'ordre dans les choses qui sont en dedans ; mais que cela soit une apparence et une illusion, on le voit clairement d'après cette règle générale, que les postérieurs ne peuvent influer dans les antérieurs ; ou, en d'autres termes, les inférieurs dans les supérieurs, ou, ce qui revient au même, les extérieurs dans les intérieurs ; ou, ce qui est encore la même chose, ce qui appartient au monde et à la nature dans ce qui appartient au ciel et à l'esprit ; en effet, ceux-là sont plus grossiers, ceux-ci plus purs ; et ces choses plus grossières, qui appartiennent à l'homme Externe ou Naturel, existent et subsistent par celles qui appartiennent à l'homme Interne ou Rationnel, et elles ne peuvent pas affecter celles qui sont plus pures, mais elles sont affectées par ces choses plus pures : toutefois, comme l'apparence elle-même et l'illusion persuadent absolument le contraire, il sera dit ce qu'il en est de cet influx, quand, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera question de l'Influx : c'est donc d'après cela qu'il est dit, que par le dernier, dans lequel finit l'ordre, il y a en apparence comme une entrée du côté de la nature.

  
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Arcanes Célestes#3576

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3576. Et il le bénit, signifie la conjonction ainsi : on le voit par la signification d'être béni, en ce que c'est la conjonction, numéros 3504, 3514, 3530, 3565. D'après chacune de ces choses qui sont dites d'Esaü et de Jacob, on peut voir que le Bien du Rationnel s'est intimement conjoint avec le Rien du Naturel, et là par le Bien avec le Vrai : en effet, Isaac représente le Rationnel quant au Bien, Rébecca le Rationnel quant au vrai, Esaü le bien du Naturel, et Jacob le Vrai du Naturel ; que le Rationnel quant au Bien, qui est Isaac, se soit intimement conjoint avec le Bien du Naturel qui est Esaü, et non avec le Vrai du Naturel qui est Jacob, si ce n'est médiatement, cela est évident en ce que Isaac avait Esaü dans le mental quand il prononça la bénédiction sur Jacob, et qu'alors il pensa non à Jacob mais à Esaü ; celui qui prononce une bénédiction bénit celui auquel il pense, et non celui auquel alors il ne pense pas : toute bénédiction sort de l'intérieur ; celle qui est prononcée par la bouche a en soi la vie d'après le vouloir et le penser de celui qui bénit ; ainsi elle appartient essentiellement à celui auquel il veut la donner et auquel il pense ; celui qui la surprend et ainsi la fait sienne, ne l'a que comme une chose dérobée qui doit être restituée à l'autre ; que Isaac, quand il a béni, ait pensé à Esaü et non à Jacob, on peut le voir par toutes les choses qui précèdent, prises en général et en particulier, par exemple, par les Vers. 18, 19, où Isaac dit à Jacob : Qui, toi, mon fils ? Et Jacob dit à son père : Moi, Esaü, ton premier-né ; par les Vers. 21, 22, 23, Isaac dit à Jacob : Approche-toi, je te prie, et je te tâterai, mon fils, si (c'est) toi là mon fils Esaü ou non ; et après qu'il l'eût tâté, il dit : La voix, la voix de Jacob, et les mains, les mains d'Esaü, et il ne le reconnut point : puis par le Vers. 24 ; et il dit : Toi là, mon fils Ésaü ? et il dit : Moi, et enfin, quand il le baisa, il sentit l'odeur de ses habits, savoir, des habits d'Esaü, et alors, quand il le bénissait, il dit : Voilà l'odeur de mon fils ; il est donc évident que, par le fils qu'il bénit, il n'en a pas compris d'autre qu'Esaü ; aussi est-ce pour cela que, lorsqu'il entendit dire à Esaü que c'était Jacob, Isaac fut troublé d'un trouble grand à l'extrême, Vers. 33 ; et il dit : Ton frère est venu en fraude, Vers. 35 : mais si Jacob a retenu la bénédiction, selon ce qui est dit Vers. 33 et 37, c'est parce que le Vrai représenté par Jacob devait dominer quant au temps en apparence, ainsi qu'il a déjà été quelquefois exposé ; mais, après que le temps de la réformation et de la régénération a été accompli, le Bien lui-même, qui était intimement caché et avait par là disposé toutes les choses, en général et en particulier, qui avaient paru appartenir au vrai ou que le vrai s'était attribuées, se montre alors et domine ouvertement ; c'est ce qui est signifié par ces paroles que Isaac dit à Esaü :

« Sur ton épée tu vivras, et ton frère tu serviras ; et il arrivera que, quand tu domineras, et tu briseras son joug de dessus ton cou, Vers. 40 ; le sens interne de ces paroles est que le bien est en apparence dans un rang inférieur, tant que le vrai est conjoint au bien, mais qu'il sera au premier rang ; et alors il y aura conjonction du Rationnel avec le Bien du Naturel, et par ce Bien avec le Vrai ; et ainsi le Vrai appartiendra au Bien ; par conséquent alors Ésaü représentera le Bien même du Naturel, et Jacob le Vrai même du naturel, conjoints au Rationnel, ainsi dans le sens suprême le Divin Naturel du Seigneur, Esaü quant au Divin Bien et Jacob quant au Divin Vrai qui est dans ce Bien.

  
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