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Genèse第24章:38

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38 Mais tu iras à la maison de mon père, et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils.

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Arcanes Célestes#3131

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3131. Et Laban courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, signifie son penchant, savoir, de l'affection du bien, pour le vrai qui doit être initié au Vrai Divin : on le voit par la signification de courir, en ce que c'est avoir de la propension ou du penchant, comme ci-dessus, numéro 3127 ; par la représentation de Laban, en ce qu'il est l'affection du bien, ainsi qu'il vient d'être dit numéros 3129, 3130 ; par la signification de l'homme, en ce qu'il est le vrai, numéros 265, 749, 1007 ; et par la signification de la fontaine, en ce qu'elle est aussi le vrai, ici le vrai Divin, numéros 2702, 3096, et plus bas numéro 3137. D'après ces choses et autres, dont il a été question, on peut voir quel est le sens interne et quels arcanes il renferme ; qui peut savoir, sinon par un examen intérieur de la Parole et en même temps par une révélation, que ces mots, Laban courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, signifient le penchant de l'affection du bien pour le Vrai qui doit être initié au Vrai Divin ? Cependant toujours est-il que c'est là ce que perçoivent les Anges, quand ces paroles sont lues par l'homme : il y a, en effet, entre les idées de l'homme et les idées de l'ange, de telles correspondances, que, tandis que l'homme saisit ces paroles selon le sens de la lettre, et a de Laban l'idée qu'il courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, l'Ange perçoit le penchant de l'affection du bien pour le vrai qui doit être initié au Vrai Divin ; en effet pour les Anges il n'y a aucune idée de Laban, ni de course, ni de fontaine, mais il y a les idées spirituelles qui correspondent à ces idées naturelles ; que telle soit la correspondance des choses naturelles et spirituelles et des idées qui en proviennent, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été dit sur les correspondances, numéros 1563, 1568, 2763, , 3021. Quant à ce qui concerne la chose même, savoir, que le vrai doit être initié au Vrai Divin, voici ce qu'il en est : le premier vrai dans l'homme Naturel n'a pas été un vrai Divin, mais c'était un Vrai qui paraissait comme Divin ; car tout vrai dans sa première enfance n'est pas un Vrai, mais c'est une apparence du vrai ; cependant par progression de temps il dépouille l'apparence et revêt l'essence du vrai : pour que ceci soit compris, on peut l'illustrer par des exemples ; qu'il suffise, pour le moment, de ce seul exemple : c'est un Vrai Divin, que le Seigneur ne se met jamais en colère, ne punit jamais qui que ce soit, ne fait à plus forte raison jamais de mal à personne et que du Seigneur ne vient jamais autre chose que le bien ; ce Vrai dans sa première enfance se présente néanmoins ainsi, savoir, que le Seigneur se met en colère quand quelqu'un pèche, et qu'en conséquence le Seigneur punit, et bien plus, chez quelques-uns, que le mal vient du Seigneur ; mais à mesure que l'homme sort de l'enfance, et qu'il grandit et acquiert un jugement mûr, il dépouille ce qui a été pour lui comme vrai d'après l'apparence que les choses se passaient ainsi, et il revêt peu à peu le vrai même, savoir, que le Seigneur ne se met jamais en colère, ne punit jamais, et ne fait, à plus forte raison, jamais de mal ; ainsi par le vrai apparent l'homme est initié dans le vrai réel ; en effet, ce qui entre d'abord, c'est le commun, qui en soi est obscur, dans lequel on voit à peine quelque chose, avant qu'il ait été illustré par les particuliers et que les particuliers l'aient été par les singuliers ; et alors, quand il a été par les singuliers ; et alors, quand il a été illustré les intérieurs se manifestent : ainsi les illusions et les apparences, qui sont des vrais au temps de l'ignorance, sont dissipées et dispersées.

  
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Arcanes Célestes#2763

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2763. D'après ce qui précède, on voit maintenant d'où viennent les représentatifs et les Significatifs qui sont dans la Parole, c'est-à-dire qu'ils viennent des Représentatifs qui existent dans l'autre vie ; c'est de l'autre vie qu'ils sont parvenus aux hommes de la Très Ancienne Eglise, qui étaient Célestes et qui, lorsqu'ils vivaient, étaient en même temps avec les Esprits et les Anges ; ces Représentatifs passèrent de ces hommes à leurs descendants, et enfin à des hommes qui ne savaient pas qu'ils avaient une signification, mais qui les vénèrent et les regardèrent comme saints, parce qu'ils dataient des temps les plus reculés et qu'ils étaient dans leur culte Divin. Outre les Représentatifs il y a encore les correspondants, qui expriment et aussi signifient toute autre chose dans le Monde Naturel dans le Monde Spirituel ; par exemple, le Cœur qui exprime et signifie l'affection du bien, les Yeux l'Entendement, les Oreilles l'obéissance ; les Mains la puissance ; sans parler des autres dont le nombre est indéfini, ces choses ne sont pas ainsi représentées dans le Monde des Esprits, mais elles correspondent comme le Naturel correspondant au spirituel ; c'est de là que, dans la Parole, chaque mot, jusqu'au moindre iota, renferme des spirituels et des célestes, et que la Parole a été inspirée d'une telle manière, que les Esprits ; et les Anges, quand elle est lue par l'homme, la perçoivent aussitôt spirituellement selon les représentations et les correspondances. Mais cette Science, qui était si bien cultivée et si estimée par les Anciens après le Déluge, et par laquelle ils pouvaient penser avec les esprits et les Anges, est aujourd'hui entièrement perdue, au point qu'à peine veut-on croire qu'elle existe ; et ceux qui croient à son existence ne la prennent que pour une chose mystique qui n'est d'aucun usage ; et cela, parce que l'homme est devenu tout-à-fait mondain et corporel, de sorte que, quand on parle du spirituel et céleste, il sent de la répugnance et parfois du dégoût, même un soulèvement de cœur ; que fera-t-il donc dans l'autre vie, qui dure éternellement, où il n'y a rien de mondain ni rien de corporel, mais où il y a seulement le spirituel et le céleste qui constituent la vie dans le ciel ?

  
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