圣经文本

 

Genèse第20章:4

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4 Or Abimélec ne s'était point approché d'elle. Et il dit : Seigneur, feras-tu donc mourir une nation juste?

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Arcanes Célestes#2520

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2520. Et il dit : Seigneur ! Tueras-tu même une nation juste ? Signifie le bien et le vrai de la doctrine s'éteindraient-ils ? Cela est évident par la signification de la nation, en ce qu'elle est le bien, numéros 1259, 1260, 1416 ; et comme il s'agit de la nation d'Abimélech, par lequel est signifiée la doctrine de la foi, on entend ici par une nation juste tant le bien que le vrai, car l'un et l'autre appartiennent à la doctrine. Que ces paroles aient été dites par le zèle de l'affection ou de l'amour envers tout le genre humain, c'est ce qu'on voit clairement ; cet amour dirigeait les pensées du Seigneur quand il était encore dans l'humain maternel ; et quoique par le Divin il perçut que la Doctrine de la foi n'est que d'origine céleste, toutefois cependant dans l'intérêt du Genre humain, qui ne reçoit rien dont il ne puisse avoir quelque idée par son rationnel, il a été dit : Tueras-tu même une nation juste ? Ce qui signifie : le bien et le vrai de doctrine s'éteindraient-ils ? Que l'homme ne reçoive rien dont il ne puisse avoir quelque idée par son rationnel, c'est ce qu'on peut voir par les idées que l'homme embrasse au sujet des arcanes Divins ; il s'y attache toujours quelque idée, tirée des choses mondaines ou de choses analogues aux mondaines, par laquelle l'arcane est retenu dans la mémoire et par laquelle il est reproduit dans la pensée ; car l'homme, sans une idée tirée des choses mondaines, ne peut jamais rien penser ; si donc les Vrais étaient exposés nûment d'après la Divine origine, ils ne seraient jamais reçus, mais ils excéderaient toute sa conception, et par conséquent aussi sa foi, surtout la conception et la foi de ceux qui sont dans un culte externe. Des exemples vont illustrer ce sujet : Le Divin Même ne peut être que dans le Divin, ainsi il ne peut être que dans le Divin Humain du Seigneur, et par ce Divin Humain il peut être chez l'homme ; si l'on consultait le rationnel, il dirait que le Divin Même peut être dans l'humain de tout homme. Autre exemple : Il n'y a aucune sainteté qui ne procède du Seigneur, par conséquent du Divin qui est un ; si l'on consultait le rationnel, il dirait que la sainteté vient aussi d'autre part. Autre exemple : L'homme ne vit pas par lui-même, il ne fait pas le bien par lui-même, il ne croit pas le vrai par lui-même ; bien plus, il ne pense pas par lui-même ; mais le bien et le vrai procèdent du Seigneur, et le mal et le faux procèdent de l'enfer ; il y a plus encore, l'enfer, c'est-à-dire ceux qui sont dans l'enfer, ne pensent pas non plus par eux-mêmes, mais ils reçoivent à leur manière le bien et le vrai du Seigneur ; si l'on consultait le rationnel, il rejetterait ces vérités, parce qu'il ne les saisirait point. Enfin personne n'est récompensée, parce qu'il fait le bien et enseigne le vrai ; et l'externe ne fait rien, mais c'est l'interne qui agit, selon la quantité d'affection du bien dans l'action du bien, et selon la quantité d'affection du vrai dans l'enseignement du vrai ; et cette quantité d'affection du bien et du vrai ne vient pas de l'homme : il en est de même dans mille autres exemples. Comme tel est le rationnel humain, c'est pour cela que dans la Parole il a été parlé selon la portée de l'homme, et même selon son génie ; voilà pourquoi le sens interne de la Parole est autre que son sens littéral ; on peut en avoir une preuve suffisante dans la Parole de l'Ancien Testament, où la plupart des choses sont dites selon la portée et le génie du peuple qui vivait alors ; c'est pour cela qu'il est si peu parlé de la vie après la mort, du salut éternel et de l'homme interne, qu'à peine en est-il dit quelque chose, car les Juifs et les Israélites, chez lesquels était alors la Parole, étaient tels, que si ces vérités eussent été dévoilées, non-seulement ils ne les auraient pas comprises, mais ils les auraient même tournées en ridicule. De même si on leur eût déclaré que le Messie ou le Christ devait venir afin de sauver leurs âmes pour l'éternité, ils auraient rejeté cette vérité comme nulle, ainsi qu'on peut aussi le voir aujourd'hui par cette même nation ; si devant elle on parle encore de l'interne ou du spirituel, et si l'on dit que le Messie ne doit pas être le plus grand Roi de la terre, elle fait de cela un sujet de dérision. C'est pour ce motif que le Seigneur s'est souvent exprimé comme les Prophètes, et que pour d'autres vérités il s'est servi de paraboles, ainsi qu'il le dit Lui-Même dans Matthieu :

« Jésus dit : Je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent point et ne comprennent point. » - Matthieu 13:13.

Ceux qui voient et entendent sont ceux qui sont au-dedans de l'Eglise, et qui, quoiqu'ils voient et entendent, ne comprennent cependant point ; et dans Jean :

« Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient des yeux et ne comprennent du cœur, et qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse. » - Jean 12:40.

De peur qu'ils ne se convertissent et ne soient guéris, c'est de peur qu'en-suite ils ne rejettent et que par conséquent ils ne profanent, ce qui entraîne avec soi la damnation éternelle. Voir numéros 301, 302, 303, 582, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426 ; néanmoins toujours est-il que le Seigneur a dévoilé les intérieurs de la Parole, dans plusieurs passages, mais seulement pour les sages.

  
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Arcanes Célestes#1416

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1416. Je ferai de toi une grande nation, signifie le Royaume dans les cieux et sur les terres : c'est ce qu'on peut voir par la signification Nation. Dans le sans interne, la nation signifie le céleste de l'amour et le bien qui en procède, par conséquent tous ceux, dans l'univers, chez lesquels il y a le céleste de l'amour et de la charité : ici, comme dans le sens interne il s'agit du Seigneur, on entend tout céleste et tout bien qui en procède, par conséquent son Royaume, lequel est chez ceux qui sont dans l'amour et la charité. Dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-même qui est cette grande nation, parce qu'il est le Céleste Même et le Bien Même, car tout bien de l'amour et de la charité vient de Lui Seul ; c'est pourquoi le Seigneur est aussi son Royaume même, c'est-à-dire qu'il est tout dans l'unités les choses de son Royaume, ainsi que cela est aussi reconnu par tous les Anges dans le ciel. On voit donc par là que ces mots : je ferai de toi une grande nation, signifient le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres. Que dans le sens interne, quand il s'agit du Seigneur et des célestes de l'amour, la nation le signifie Lui-Même et tous les célestes, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été rapporte, numéros 1258, 1259, sur la signification de la Nation et des Nations ; on peut encore le confirmer par ces passages : Il est dit d'Abram dans ce qui suit :

« On ne t'appellera plus du nom, d'Abram, et ton nom » sera Abraham, parce que je t'ai donné pour père d'une multitude de Nations. » - Genèse 17:5.

C'est du nom de Jéhovah qu'est tirée, la lettre (h) dans Abraham, pour la représentation de Jéhovah ou du Seigneur. Il est dit de même de Saraï :

« Tu ne l'appelleras plus du nom de Saraï, mais son nom (sera) » Sarah ; et je la bénirai, et même je te donnerai d'elle un fils ; et je le bénirai, et il sera en Nations ; des rois des peuples sortiront d'elle. » - Genèse 17:15-16.

Là, les nations sont les célestes de l'amour, et les rois des peuples les spirituels de la foi qui en précèdent, les uns et les autres appartenant au Seigneur seul. Il est dit pareillement de Jacob :

« On ne t'appellera plus du nom de Jacob, mais Israël sera ton nom ; et il l'appela du nom d'Israël ; et Dieu dit : Je suis le Dieu foudroyant ; crois et multiplie, une Nation et une assemblée de Nations seront faites de toi, et des rois sortiront de tes reins. » - Genèse 35:10-11.

Là, Israël représente le Seigneur ; qu'Israël, dans le sens suprême, soit le Seigneur Lui-même, c'est ce qui est connu de quelques-uns ; et comme c'est le Seigneur Lui-même, il est évident que la nation et l'assemblée des nations, ainsi que les rois sortis de ses reins, sont les célestes et les spirituels de l'amour, et par conséquent tous ceux qui sont dans les célestes et les spirituels de l'amour. Il est dit au sujet d'Ismaël, fils d'Abram par Hagar :

« Quant au fils de la servante, je le poserai en Nation, parce qu'il est ta semence. » - Genèse 21:13, 18.

A l'endroit où se trouvent ces paroles on verra ce que représente Ismaël ; la semence d'Abram est l'amour même ; c'est d'après cet amour que le mot nation est appliqué à la génération d'Ismaël. On voit, dans Moïse, que nation signifie les célestes de l'amour :

« Si en » écoutant vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, » vous serez pour Moi un pécule entre tous les peuples ; et vous » serez pour Moi un Royaume de Prêtres et une Nation sainte. » - Exode 19:5-6.

Là, le Royaume de prêtres, qui est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, étant l'attribut des célestes de l'amour, est évidemment appelé nation sainte, tandis que le royaume du Seigneur par sa Royauté est l'attribut des spirituels de l'amour, et est appelé peuple saint ; c'est pour cela que les rois sortis de ses reins sont, comme on vient de le voir, les spirituels.

Dans Jérémie :

« Si ces statuts se retirent de devant Moi, a dit Jéhovah, la semence d'Israël cessera aussi, » pour qu'elle ne soit plus une Nation devant Moi tous les jours. » - Jérémie 31:36.

La semence d'Israël, c'est le céleste de la charité, et quand la charité cesse, il n'y a plus de nation devant le Seigneur, Dans Ésaïe :

« Le peuple, ceux qui marchaient dans les ténèbres ont vu une grande lumière ; tu as multiplié la , .

Il s’agit spécialement de l'Eglise des nations, et en général de tous ceux qui sont dans l'ignorance, mais qui vivent dans la charité ; ceux-ci sont la Nation, parce qu'ils appartiennent au Royaume du Seigneur.

Dans David :

« Afin que je » voie le bien de tes élus, afin que je me réjouisse dans la joie de la Nation, afin que je me glorifie dans ton héritage. » - Psaumes 106:5.

Là évidemment la Nation est le royaume du Seigneur. La signification de la nation, en ce qu'elle est le céleste de l'amour et le bien qui en procède, a tiré son origine de ce perceptif, que les hommes de la Très-Ancienne Eglise avaient été distingués en maisons, en familles et en nations ; et c'est ainsi qu'ils percevaient le Royaume du Seigneur ; et comme ils percevaient le Royaume du Seigneur, ils percevaient le céleste lui-même ; de ce perceptif naquit le significatif, et du significatif naquit le représentatif.

  
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