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Genèse第19章:26

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26 Mais la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.

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Arcanes Célestes#2388

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2388. As-tu encore quelqu'un ici ? Ton gendre, et tes fils et tes filles, et quiconque est à toi dans la ville, fais-les sortir de ce lieu, signifie que tous ceux qui sont dans le bien de la charité, et toutes les choses qui appartiennent à ce bien seraient sauvés, et aussi ceux qui sont dans le vrai de la foi, s'ils s'éloignaient du mal : on en trouve la preuve dans la signification des gendres, des fils, des filles de la ville et du lieu, ainsi qu'il va être expliqué. Que ceux qui sont dans le vrai de la foi, s'ils s'éloignent du mal, sont sauvés, voici comment : Les vrais de la foi sont les vases mêmes qui reçoivent le bien, numéros 1900, 2063, 2261, 2269 ; et ils reçoivent le bien en tant que l'homme s'éloigne du mal ; car le bien influe continuellement du Seigneur, mais c'est le mal de la vie qui empêche qu'il ne soit reçu dans les vrais qui sont chez l'homme dans sa mémoire ou dans sa science ; d'après cela, autant l'homme s'éloigne du mal, autant le bien entre et s'attache à ses vrais ; alors le vrai de la foi devient chez lui le bien de la foi : l'homme peut bien savoir le vrai, même le confesser de quelque motif mondain, et même aussi être persuadé que c'est le vrai, mais toujours est-il que ce vrai ne vit pas, tant qu'il est dans la vie du mal, car un tel homme est comme un arbre avec des feuilles et point de fruits ; et ce vrai est comme la lumière absolument privée de la chaleur, telle qu'elle est dans la saison de l'hiver, où rien ne croît ; mais quand la chaleur y est jointe, la lumière devient telle qu'elle est dans la saison du printemps, où tout croit, le vrai, dans la Parole, est comparé à la lumière et appelé lumière ; mais la chaleur (le bien) est comparé à l'amour (à la chaleur) et appelé aussi chaleur spirituelle ; dans l'autre vie, le vrai se manifeste par la lumière, et le bien par la chaleur ; mais le vrai sans le bien se manifeste par une lumière froide, et avec le bien, par une lumière semblable à celle du printemps ; on voit par là ce que c'est que le vrai de la foi sans le bien de la charité ; voilà pourquoi les gendres et les fils, par lesquels sont signifiés de tels vrais, n'ont pas été sauvés, tandis que Loth et les filles l'ont été. Comme il est dit ici que ceux aussi qui sont dans le vrai de la foi, s'ils s'éloignent du mal, sont sauvés, il faut qu'on sache que ce sont ceux qui professent la foi, et ne pensent rien au sujet de la charité, par la raison qu'ils ont été ainsi instruits et qu'ils ignorent ce que c'est que la charité, pensant qu'elle consiste seulement à donner aux autres de ce qui est à soi et à avoir pitié de chacun ; et aussi parce qu'ils ignorent ce que c'est que le prochain envers qui la charité doit être exercée, pensant que cette expression renferme en général tous les hommes sans presque aucune différence, et néanmoins ceux-là vivent dans la vie de la charité envers le prochain, parce qu'ils sont dans la vie du bien ; il ne leur est en rien nuisible de professer la foi, avec les autres, car la charité est dans leur foi ; la charité, en effet, signifie tout bien de la vie en général et en particulier ; c'est pourquoi dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit ce que c'est que la charité et ce que c'est que le prochain.

  
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