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Genèse第18章:25

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25 Non il n'arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, et que le juste soit [traité] comme le méchant! Non tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre ne fera-t-il point justice?

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Arcanes Célestes#2209

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2209. Et moi je suis vieille, signifie après qu'il ne serait plus tel, savoir, non le Divin mais l'humain, et que cet humain serait dépouillé : cela est évident d'après la signification de vieillir en ce c'est dépouiller l'humain, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéros 21, 2203. Quant à ce qui concerne le Rationnel en général, lorsqu'il pense aux choses Divines, surtout lorsque c'est par le vrai qui est en lui, il ne peut jamais croire qu'elles soient telles, non-seulement parce qu'il ne les saisit pas, mais encore parce que des apparents qui sont nées des illusions des sens, s'attachent à lui, et que c'est par elles et d'après elles qu'il pense, comme le prouvent les exemples rapportés ci-dessus, numéro 2196, auxquels peuvent aussi pour illustration être ajoutés les suivants : Le Rationnel, si on le consulte, peut-il croire qu'il existe un sens interne de la Parole, que ce sens soit, ainsi qu'il a été montré, si éloigné du sens de la lettre ; et par conséquent que ce soit la Parole qui conjoigne le Ciel avec la terre, c'est-à-dire, le Royaume du Seigneur dans les Cieux avec le Royaume du Seigneur sur les terres ? Le Rationnel peut-il croire que les Ames après la mort conversent entre elles très distinctement et cependant sans le langage des mots, et que néanmoins leur langage est si complet, qu'elles expriment en une minute plus de choses que l'homme en une heure par son langage ; qu'il en est de même pour les Anges, mais par un langage plus parfait encore et non-perceptible pour les esprits ; enfin, que toutes les Ames, sitôt qu'elles viennent dans l'autre vie, savent parler ainsi, quoiqu'elles n'aient jamais été instruites dans ce langage ? Le Rationnel peut-il croire que dans une seule affection de l'homme, et même dans un seul de ses soupirs, les Anges perçoivent des choses qui y sont en un si grand nombre qu'elles ne pourraient jamais être décrites ; et que chaque affection de l'homme, et même chaque idée de sa pensée, est son image, et est telle, qu'elle renferme d'une manière merveilleuse tout ce qui appartient à sa vie ? On pourrait ajouter mille autres exemples. Quand le Rationnel, qui tire sa sagesse des sensuels et qui a été imbu des illusions des sens, pense à ces choses, il ne croit pas qu'elles puissent-être ainsi, parce qu'il ne peut se former aucune idée, si ce n'est d'après ce qu'il perçoit par quelque sens externe et interne ; que ne doit-ce pas être quand il pense aux choses Divines, célestes et spirituelles, qui sont bien supérieures ? En effet, il doit toujours y avoir quelques apparences provenant des sensuels, sur lesquelles doit s'appuyer la pensée, et quand ces apparences sont enlevées, l'idée périt ; c'est même ce que j'ai pu constater par les esprits novices qui placent surtout leurs plaisirs dans les apparences qu'ils ont emportées du monde avec eux ; ils me disaient que si elles leur étaient enlevée, ils ne savaient pas s'ils pourraient penser : tel est le Rationnel considéré en lui-même.

  
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