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Genèse第18章:2

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2 Car levant ses yeux, il regarda : et voici, trois hommes parurent devant lui, et les ayant aperçus, il courut au-devant d'eux de la porte de sa tente, et se prosterna en terre;

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Arcanes Célestes#2240

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2240. Le cri est le faux et le péché est le mal : c'est ce qu'on peut voir par la signification du Cri dans la Parole. Que le Cri signifie le faux, c'est ce qui n'est évident pour personne, à moins que l'on ne connaisse le Sens interne de la Parole ; ce mot se rencontre quelquefois dans les Prophètes, et là, quand il s'agit de vastation et de dissolution, il est dit de ceux qui sont dans cet état qu'ils hurlent et qu'ils crient, ce qui signifie que les biens et les vrais ont été dévastés, et c'est par le mot cri que le faux est désigné dans le Sens interne, comme dans Jérémie :

« (C'est) la Voix du Cri des pasteurs et le hurlement des puissants du troupeau, parce que Jéhovah dévaste leur pâturage. » - Jérémie 25:36.

Là, le cri des pasteurs, c'est qu'ils sont dans le faux, d'où provient la vastation.

Dans le Même :

« Voici les eaux qui montent du Septentrion, et elles seront comme un fleuve qui inonde ; et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui l'habitent ; et les hommes Crieront, et tout habitant de la terre hurlera, à cause du jour qui vient pour dévaster. » Jérémie 47:2, 4.

Là, il s'agit de la désolation de la foi, qui se fait par les faux ; le fleuve qui inonde est le faux, comme il a été montré dans la Première Partie, numéros 705, 790.

Dans Zéphanie : On entendra de la porte des poissons une Voix de Cri, et de la secondaire un hurlement, et des collines un grand brisement ; et leurs richesses seront au pillage, et leurs maisons en désolation, - Zéphanie 1:10, 13.

Là aussi le cri se dit des faux qui dévastent.

Dans Ésaïe :

Dans le chemin de Choronaïm ils pousseront un Cri de brisement, parce que les eaux de Nimrim seront des désolations, car le foin s'est séché, l'herbe a été consumée, il n'y a point de légume. » - Ésaïe 15:5-6. Jérémie 48:3.

Là, par le cri sont décrites la désolation de la foi et la consommation.

Dans Jérémie :

« Judah a été dans le deuil, et ses portes sont devenues languissantes ; ils se sont noircis par terre, et le Cri de Jérusalem est monté ; et leurs illustres ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux citernes, ils n'ont point trouvé d'eaux, ils sont revenus leurs vases vides. » - Jérémie 14:2-3.

Là, le cri de Jérusalem désigne les faux, car s'ils n'ont point trouvé d'eaux, c'est qu'il n'y avait pas de connaissances du vrai, lesquelles sont les eaux, comme il a été expliqué dans la Première Partie, numéros 28, 680, 739.

Dans Ésaïe :

« Je me réjouirai en Jérusalem, et j'aurai de l'allégresse en mon peuple ; et l'on n'entendra plus en elle la voix des pleurs, ni la voix du Cri. » - Ésaïe 65:19.

On n'y entendra point la voix des pleurs, c'est-à-dire qu'il n'y aura point de mal ; on n'y entendra point la voix du cri, c'est-à-dire qu'il n'y aura point de faux ; d'après le sens de la lettre, on ne peut comprendre la plupart de ces passages, ni ce que c'est que le cri, mais on le peut d'après le sens interne.

Dans le Même :

« Jéhovah attendait le jugement, mais voici la suppuration ; la justice, mais voici le Cri. » - Ésaïe 5:7.

Là, il s'agit aussi de la vastation du bien et du vrai ; il y a là une espèce de réciprocation, comme on en voit souvent dans les Prophètes, et qui consiste en ce qu'à la place du vrai on trouve le mal, par exemple ici la suppuration au sujet du jugement ; et en ce qu'à la place du bien on trouve le faux, comme ici le cri au sujet de la justice, car il a été montré ci-dessus, numéro 2235, que le jugement est le vrai et la justice le bien. Il y a une semblable réciprocation dans ce passage de Moïse où il est question de Sodome et de Gomorrhe :

« Un cep de Sodome (vient) leur cep, et des champs de Gomorrhe leurs raisins ; des raisins de fiel, des grappes amères pour eux. » - Deutéronome 32:32.

Il y a là une semblable locution, car le cep se dit des vrais et des faux, et les champs et les raisins se disent des biens et des maux ; ainsi le cep de Sodome est le faux qui provient du mal, et les champs et les raisins de Gomorrhe sont les maux qui proviennent des faux ; car il y a deux genres du faux, dont il a été parlé dans la Première Partie, numéro 1212, et il y a aussi deux genres du mal ; l'un et l'autre genre du faux et du mal sont signifiés dans ce Verset par le cri de Sodome et de Gomorrhe, qui est devenu grand et par leur péché qui est devenu fort grave ; ce qui est évident en ce que le cri est nommé en premier lieu et le péché en second lieu, et en ce que néanmoins Sodome, qui est le mal provenant de l'amour de soi, est nommée la première, et que Gomorrhe, qui est le faux provenant de ce mal est nommée la seconde.

  
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Arcanes Célestes#705

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705. Il s'agit ici en particulier du Déluge, par lequel sont signifiées non-seulement les Tentations que l'homme de l'Eglise appelée Noach a dû soutenir avant de pouvoir être régénéré, mais encore de la désolation ; de ceux qui n'ont pu être régénérés. Dans la Parole, les Tentations aussi bien que les Désolations sont comparées à des déluges ou à des inondations d'eaux et tout ainsi nommées. Au sujet des Tentations, on lit dans Ésaïe :

« Pour un petit moment je t'ai abandonnée, mais par mes grandes compassions je te recueillerai ; dans une mortation de colère j'ai caché un moment mes faces de toi, mais par pure miséricorde d'éternité j'aurai compassion de toi, a dit Jéhovah » ton Rédempteur ; car des Eaux de Noach, ceci pour Moi desquelles j'ai juré que ne passeraient plus les Eaux de Noach sur la terre ; ainsi j'ai juré de ne plus m'irriter contre toi et de ne plus te réprimander ; ô affligée, et battue de la tempête, non consolée ! » - Ésaïe 54:7-8, 9, 11.

Il s'agit ici de l'Eglise qui devait être régénérée, et des tentations qui sont appelées eaux de Noach. Les tentations sont appelées Inondation par le Seigneur Lui-Même dans Lac :

« Jésus dit : Quiconque vient à Moi, et entend mes discours, et les met en pratique, est semblable à un homme bâtissant une maison, lequel a fouillé et pénétré profondément, et a posé le fondement sur le roc ; or, une Inondation étant survenue, le torrent s'est précipité sur cette maison ; mais il n'a pu l'ébranler, parce qu'elle était fondée sur le roc. » - , .

Chacun peut voir qu'ici l'Inondation signifie les Tentations. Au sujet des Désolations, on lit dans Ésaïe :

« Le Seigneur va faire monter sur eux les Eaux du fleuve fortes et grosses, le roi d'Aschur et toute sa gloire ; et il montera par-dessus tous ses lits, et ira par-dessus tous ses bords ; et il ira par Jéhudah, inondera et traversera, jusqu'au cou atteindra. » - Ésaïe 8:7-8.

Le roi d'Aschur est pris là pour les fantaisies, les principes du faux et les raisonnements tirés de ces principes, qui désolent l'homme et ont désolé les Antédiluviens.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : Voici des Eaux qui montent du septentrion, et elles deviendront un torrent montant et elles monteront la terre et sa plénitude, la ville et ses habitants. » - Jérémie 47:2-3.

Il s'agit ici des Philistins, par lesquels sont représentés ceux qui prennent des principes faux et raisonnent d'après eux sur les spirituels ; c'est ainsi que l'homme est inondé comme l'ont été les Antédiluviens. Si, dans la Parole, les Tentations aussi bien que les Désolations sont comparées à des déluges ou inondations d'eaux, et sont ainsi nommées, c'est parce que ce qui passe en elles ressemblent à ces inondations. Ce sont les mauvais esprits qui influent avec leurs persuasions et les principes du faux dans lesquels ils sont, et qui excitent chez l'homme des choses semblables ; chez l'homme qui se régénère, ce sont des Tentations ; chez l'homme qui ne se régénère pas, ce sont des Désolations.

  
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