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Ézéchiel第28章:8

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8 Ils te feront descendre en la fosse, et tu mourras au cœur de la mer, de la mort des blessés à mort.

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Arcanes Célestes#9407

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9407. Comme un ouvrage de pierre de saphir, signifie là ce qui est transparent par les vrais internes, et tout ce qui procède du Seigneur : on le voit par la signification de l'ouvrage de saphir, en ce que c'est la qualité du sens littéral de la Parole, quand en lui est aperçu le sens interne, ainsi quand est transparent le Divin Vrai procédant du Seigneur, tel qu'est-ce Vrai dans le ciel ; en effet, la Parole est le Divin Vrai procédant du Seigneur ; ce Vrai dans son origine est Divin ; et, dans sa marche progressive à travers les deux, dans le ciel intime il est céleste, dans le second ou moyen ciel il est spirituel, dans le premier ou dernier ciel il est spirituel-naturel, et dans le monde il est naturel et mondain, ainsi qu'il est dans le sens de la lettre, qui est pour l'homme ; de là il est évident que ce sens-ci, qui est le dernier dans l'ordre, contient en soi le sens spirituel et le sens céleste, et intimement le Divin même ; et en tant que ces sens sont contenus dans le dernier ou le littéral, et se font voir à ceux qui saisissent spirituellement la Parole, ce sens est représenté par l'ouvrage de saphir, qui transmet les rayons de la lumière céleste, ou est transparent, Afin de donner quelque idée de cette transparence, soit pour exemple le langage humain : Ce langage dans sa première origine est la fin que l'homme veut manifester en l'employant ; cette fin est son amour, car ce que l'homme aime il l'a pour fin ; de cet amour découle la pensée de l'homme, et enfin le langage ; qu'il en soit ainsi, quiconque réfléchit bien peut le savoir et l'apercevoir ; que la fin soit le premier du langage, on le voit d'après cette règle commune que dans toute intelligence il y a une fin, et que sans une fin il n'y a pas d'intelligence ; on voit aussi que la pensée est le second du langage, et découle de ce premier, car personne ne peut parler sans une pensée, ni penser sans une fin ; que le langage des mots en soit une suite, et que celui-ci soit le dernier, qui proprement est appelé langage, c'est ce qui est notoire : cela étant ainsi, l'homme, qui fait attention au langage d'un autre, fait attention non aux mots ou aux paroles du langage, mais au sens résultant des mots, lequel appartient à la pensée de celui qui parle ; et celui qui est sage fait attention à la fin pour laquelle l'autre a parlé ainsi d'après la pensée, c'est-à-dire, à ce à quoi il tend et à ce qu'il aime.

Dans le langage de l'homme se présente ces trois choses, auxquelles le langage des mots sert de dernier plan. Par cette comparaison l'on peut avoir une idée de la Parole dans la lettre, car la Parole est considérée et aperçue dans le ciel, absolument comme a coutume de l'être la pensée de l'homme, qui est manifestée par un langage de mots, et dans le ciel intime absolument comme a coutume de l'être l'intention ou la fin ; mais il y a cette différence que le sens de la lettre de la Parole, quand elle est lue par l'homme, n'est ni entendu ni aperçu dans le ciel, il n'y a que le sens interne qui le soit, puisque dans le ciel on perçoit seulement le spirituel et le céleste de la Parole, et non son naturel ; ainsi un sens passe dans l'autre, parce qu'ils correspondent, et que la Parole a été écrite par de pures correspondances : de là, on voit clairement ce qui est entendu, quand il s'agit de la Parole, par le transparent que l'ouvrage de saphir signifie. Mais celui qui ne peut pas penser intellectuellement, c'est-à-dire, en faisant abstraction des choses matérielles, n'est pas capable de saisir cela, ni même de saisir qu'il peut y avoir dans la Parole un autre sens que celui qui se montre dans la lettre ; qu'on lui dise qu'il y a un sens spirituel qui appartient au vrai, et dans ce sens un sens céleste qui appartient au bien, et que ces deux sens sont transparents par le sens de la lettre, il sera d'abord étonné, puis il rejettera cela comme nul, et enfin il s'en moquera : il m'a été montré par une vive expérience que tels sont aujourd'hui les hommes dans le monde Chrétien, et particulièrement les hommes du monde savant ; et que ceux qui raisonnent contre ce vrai se vantent d'être plus sages que ceux qui l'affirment, lorsque cependant la véritable érudition, dans les premiers temps qui ont été appelés âge d'or et âge d'argent, consistait à parler et à écrire de manière qu'on ne fît attention au sens de la lettre qu'afin que la sagesse cachée dans ce sens y fût transparente, comme on peut le voir clairement d'après les Livres les plus anciens, même chez les gentils, et aussi d'après les fragments qui nous restent dans leurs Langues ; car leur science principale était la science des correspondances, et la science des représentations, sciences qui aujourd'hui sont au nombre des choses perdues. Si sous les pieds du Seigneur il a été vu comme un ouvrage de saphir, et si cela signifie la transparence de la Parole dans le sens de la lettre, c'est parce que la Pierre en général signifie le Vrai, et la pierre précieuse le Vrai transparent d'après le Divin du Seigneur ; que la Pierre en général signifie le Vrai, on le voit, numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426, 8609, 8940, 8941, 8942 ; et que la Pierre précieuse signifie le Vrai transparent d'après le Divin du Seigneur, c'est ce qui a été signifié par les douze pierres précieuses dans le pectoral d'Aharon, qui a été appelé urim et thumim, numéros 3862, 6335, 6640 ; pareillement dans Ézéchiel :

« Plein de sagesse et parfait en beauté, en Éden le jardin de Dieu tu as été ; toute pierre précieuse (était) ta couverture : Rubis, Topaze, Diamant, Tharschisch, Schoham, et Jaspe, Saphir, Chrysoprase, Émeraude et Or ; l'œuvre de tes tambours et de tes flûtes en toi, au jour que tu fus créé, ils ont été préparés ; parfait tu (étais) dans les voies, au jour que tu fus créé. » - Ézéchiel 28:12-13, 15 ;

Là, il s'agit de Tyr, par qui est signifiée l'Église quant aux connaissances intérieures du vrai et du bien, numéro 1201 ; son intelligence et sa sagesse, telles qu'elles avaient été dans son enfance ou dans le premier âge, sont décrites par ces pierres précieuses ; le jour que tu fus créé signifie le premier état, lorsque les hommes furent régénérés, car la création dans la Parole est la régénération, ou la nouvelle création de l'homme, numéros 16, 88. Les mêmes choses sont signifiées par les pierres précieuses dans Jean :

« Les fondements de la muraille de la ville de toute pierre précieuse étaient ornés ; le premier fondement, Jaspe ; le second, Saphir ; le troisième, Chalcédoine ; le quatrième, Émeraude ; le cinquième, Sardonix ; le sixième, Sardoine ; le septième, Chrysolithe ; le huitième, Béryl ; le neuvième, Topaze ; le dixième, Chrysoprase ; le onzième, Hyacinthe ; le douzième, Améthyste. " - Apocalypse 21:19-20 ;

Là, il s'agit de la sainte Jérusalem descendant du ciel, par laquelle est entendue la nouvelle Église chez les Nations, après la dévastation de l'Église d'aujourd'hui qui est dans notre monde Européen ; les pierres précieuses, qui en sont les fondements, sont les vrais Divins transparents dans le dernier de l'ordre. Le Vrai Divin transparent dans le dernier de l'ordre, qui est la Parole dans la lettre, est principalement signifié par le Saphir, comme dans Ésaïe :

« Affligée et par les tempêtes agitée, et de consolation privée ; voici, je dispose avec l'antimoine tes pierres, et tes fondements je poserai en saphirs. “ - Ésaïe 54:11 ;

Là aussi il s'agit de l'Église qui doit succéder à l'Église antérieure, et qui est entendue par

« la désolée dont les fils seront plus nombreux que les fils de celle qui était mariée, » Vers. 1 ; disposer les pierres, ce sont les vrais de l'Église ; les fondements en saphirs, ce sont les vrais qui sont transparents dans les derniers. La même chose est signifiée par le Saphir dans Jérémie :

« Éclatants (étaient) ses Nazaréens plus que la neige, blancs plus que le lait ; rougissants étaient leurs os plus que des perles, du saphir ils avaient le poli. » - Lamentations Jérémie 4:7 ;

Les Nazaréens dans le sens représentatif signifiaient le Seigneur quant au Divin naturel, numéros 3301, 6437, par conséquent aussi le Divin Vrai procédant de Lui dans les derniers, c'est-à-dire, la Parole dans le sens de la lettre ; car les cheveux, qui ici sont entendus par les Nazaréens, et sont dits éclatants plus que la neige et blancs plus que le lait, signifient la Parole dans les derniers, numéros 3301, 5247, 5570 ; la blancheur éclatante et la blancheur se disent du vrai, numéros 3301, 5319 ; les os qui étaient rougissants sont les vrais scientiques, qui sont les derniers, et qui servent comme serviteurs les autres vrais, numéros 6592, 8005 ; la rougeur se dit du bien de l'amour qui est dans les vrais, numéro 3300 ; de là, il est évident que le saphir est le vrai dans les derniers, transparent d'après les vrais internes.

Dans Ézéchiel :

« Au-dessus de l'étendue, qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône comme l'aspect d'un homme assis dessus. “ - ;

Les Chérubins sont la garde et la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien, numéro 9277 (fin). ; le Trône, sur lequel était l'aspect de l'Homme, est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, numéros 5313, 6397, 9039 : de là, il est évident que la pierre de Saphir est le Vrai transparent d'après les vrais internes, savoir, la pierre le vrai, et le saphir la transparence. Si toutes les choses de la Parole sont transparentes d'après le Seigneur, c'est parce que le Divin Vrai qui procède du Seigneur est l'unique chose dont tout provient ; en effet, ce qui est le premier est unique dans les suivants et dans les dérivés, puisque c'est d'après lui qu'ils sont et existent ; et le Divin Vrai est le Seigneur ; c'est même pour cela que dans le sens suprême de la Parole il s'agit du Seigneur seul, de son amour, de sa Providence, de son Royaume dans les cieux et dans les terres, et principalement de la glorification de son Humain. Que le Divin Vrai soit le Seigneur Lui-Même, on le voit clairement en ce que tout ce qui procède de quelqu'un est ce quelqu'un lui-même, par exemple ce qui procède de l'homme, lorsqu'il parle ou agit, provient de son volontaire et de son intellectuel ; or le volontaire et l'intellectuel font la vie de l'homme, ainsi font l'homme lui-même, car l'homme n'est point homme par la forme de la face et du corps, mais il l'est par l'entendement du vrai et par la volonté du bien ; d'après cela, on peut voir que ce qui procède du Seigneur est le Seigneur ; que cela soit le Divin Vrai, c'est ce qui a été très-souvent montré dans les articles précédents. Mais celui qui ne connaît pas les arcanes du ciel peut croire qu'il en est du Divin Vrai qui procède du Seigneur absolument comme du langage qui procède de l'homme ; mais ce vrai n'est point un langage, c'est un Divin remplissant les cieux, comme la lumière et la chaleur qui procèdent du soleil remplissent le monde ; cela peut être illustré par les sphères qui procèdent des Anges dans le ciel, numéros 1048, 1053, 1316, , 1695, 2401, 4464, 5179, 6206f., 7454, 6598 à 6613, 8063, 8630, 8704, 8797, lesquelles sont les sphères du vrai de la foi et du bien de l'amour d'après le Seigneur, ainsi qu'on le voit expliqué dans ces articles : or la sphère Divine, qui procède du Seigneur, et est appelée Divin Vrai, est Universelle ; elle remplit, comme il a été dit, tout le ciel, et elle fait tout ce qui appartient là à la vie ; elle y apparaît devant les yeux comme une Lumière, qui éclaire non-seulement la vue, mais aussi les mentals ; c'est aussi cette même lumière qui chez l'homme fait l'entendement : cela est entendu dans Jean :

« En Elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; c'était la lumière véritable qui éclaire tout homme venant dans le monde, et le monde par Elle a été fait. “ - Jean 1:4, 9-10 ;

Là, il s'agit du Divin Vrai qui est appelé la Parole, et il y est dit que le Divin Vrai ou la Parole est le Seigneur Lui-Même. Cette Lumière, qui est le Divin Vrai procédant du Seigneur, a été décrite par les anciens au moyen de cercles radieux de couleur d'or autour de la tête et du corps de Dieu représenté comme homme, car les Anciens n'avaient pas perçu Dieu autrement que sous la forme humaine. Quand l'homme est dans le bien, et d'après le bien dans les vrais, il est élevé dans cette Divine lumière, et plus ou moins intérieurement selon la quantité et la qualité du bien ; de là pour lui une illustration commune, dans laquelle d'après le Seigneur il voit les innombrables vrais qu'il perçoit d'après le bien ; et alors il est conduit par le Seigneur à apercevoir ceux qui lui conviennent, et à s'en pénétrer, et cela quant aux très-singuliers en ordre, selon qu'il est avantageux pour sa vie éternelle : il est dit quant aux très-singuliers, puisque l'universelle Providence du Seigneur est universelle parce qu'elle est dans les très-singuliers, car les singuliers pris ensemble sont appelés l'Universel, numéros 1919 (fin), 6159, 6838, 6482, 6483, 8864, 8865.

  
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Arcanes Célestes#6397

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6397. Jugera son peuple comme l'une des tribus d'Israël, signifie qu'il est un des vrais dans le commun que représentent, les tribus d'Israël : on le voit par la signification de juger, en ce que c'est le vrai dans sa fonction, ainsi qu'il va être expliqué ; par la signification du peuple, en ce que ce sont ceux qui sont dans le vrai, numéros 1259, 1260, 2928, 3295, 3581, 4619 ; ici, ceux qui sont dans le vrai et non encore dans le bien, car ceux-ci sont Dan ou le peuple de Dan, numéro 6396 ; par la représentation des tribus d'Israël, en ce qu'elles sont tous les vrais et tous les biens de la foi dans le commun, numéro 3858, 3926, 3939, 4060, 6335 ; de là, juger le peuple comme l'une des tribus d'Israël signifie que ce vrai, qui est représenté par Dan, est aussi parmi les vrais communs que représentent les tribus d'Israël. Si juger son peuple est le vrai dans sa fonction, c'est parce que les Tribus d'Israël représentent tous les vrais dans le commun, comme on peut le voir par les passages ci-dessus cités ; et ce sont les vrais qui jugent, ainsi juger son peuple signifie le Vrai dans sa fonction. Dans la Parole, on lit que les vingt-quatre Anciens doivent s'asseoir sur des trônes, et juger les nations et les peuples ; et que les douze Apôtres doivent pareillement s'asseoir sur des trônes, et juger les douze Tribus d'Israël ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole croira que cela arrivera ainsi ; mais on peut voir comment cela doit être entendu, quand d'après le sens interne on sait ce que signifient les vingt-quatre Anciens, et ce que signifient les douze Apôtres, puis ce que signifient les trônes, à savoir, tous les vrais dans leur complexe, selon lesquels se fait le jugement : de même ici par juger le peuple comme l'une des tribus d'Israël, il est entendu non pas que ce sont eux ou quelques-uns de leurs anciens qui doivent juger, mais que ce sont les vrais mêmes qui sont signifiés par eux, par conséquent le Seigneur seul, car de Lui procède tout vrai. Quant aux vingt-quatre anciens qui doivent s'asseoir sur des trônes et juger, il en est parlé ainsi dans Jean :

« Autour du trône étaient vingt-quatre trônes, et sur les trônes je vis vingt-quatre anciens assis, couverts de vêtements blancs, et ils avaient sur leurs têtes des couronnés d'or. » - ;

Et dans le Même :

« Je vis des trônes, et ils s'assirent, et le jugement leur fut donné. " - Âpoc. Apocalypse 20:4.

Quant aux douze Apôtres, il en est parlé ainsi dans Matthieu :

« Jésus dit : Vous qui M'avez suivi dans la Régénération, quand sera assis le Fils de l'homme sur le trône de sa gloire, vous serez assis vous aussi sur douze trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. » - Matthieu 19:28 ;

Et dans Luc :

« Moi, je dispose pour vous, comme a disposé mon Père pour Moi, un royaume ; afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon Royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. » - Luc 22:30 ;

qu'ici il soit entendu non pas les vingt-quatre anciens, ni les douze Apôtres, mais tous les vrais et tous les biens dans le commun, on peut le voir en ce que nul homme, ni même aucun ange, ne peut juger qui que ce soit ; car quels sont les intérieurs, et quels ils seront, et cela durant l'éternité, personne ne peut le savoir, excepté le Seigneur seul : que les douze Apôtres signifient les mêmes choses que les douze Tribus, à savoir, tous les vrais et tous les biens dans le complexe, on le voit, numéros 2129, 2553, 3488, 3858 (fin).Maintenant, d'après ces explications, il est évident que par

« Dan jugera son peuple comme l'une des tribus d'Israël, » il est signifié que le vrai, qui est représenté par Dan, est un des vrais communs par lesquels se fait le jugement.

  
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