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Ézéchiel第16章:63

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63 Afin que tu te souviennes [de ta vie passée], que tu en sois honteuse, et que tu n'ouvres plus la bouche, à cause de ta confusion, après que j'aurai été apaisé envers toi, pour tout ce que tu auras fait, dit le Seigneur l'Eternel.

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Arcanes Célestes#10284

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10284. Et dans sa qualité vous n'en ferez point comme elle, signifie la non-imitation d'après l'étude de l'homme : on le voit par la signification de faire en qualité comme elle, ou de faire une huile semblable avec de semblables aromates, en ce que c'est préparer par imitation d'après l'étude de l'homme ; que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, c'est ce qui résulte de la série des choses dans le sens interne ; car il est d'abord dit qu'elle ne sera point versée sur chair d'homme, ce qui signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme ; et ensuite il est dit

« sainte elle sera pour vous ; » or, ce qui est fait d'après l'homme et d'après son étude est fait d'après son propre, et n'est pas saint, parce que l'étude provenant du propre de l'homme n'est que le faux provenant du mal, car c'est lui-même et le monde qu'il regarde pour fin, et non le prochain ni Dieu ; aussi est-ce pour cela qu'il est dit imitation. Voici ce qui en est : Tout ce qui procède du Seigneur est le bien et le vrai ; mais le bien et le vrai provenant de l'homme par imitation ne sont ni le bien ni le vrai ; et cela, parce que tout bien et tout vrai a la vie en soi d'après la fin ; la fin venant de l'homme n'est que pour lui-même ; mais le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur sont pour le bien même et le vrai même comnft fins, ainsi

Pour le Seigneur, puisque du Seigneur procède tout bien et tout vrai : la fin chez l'homme est l'homme lui-même, car c'est sa volonté, et c'est son amour ; en effet, ce que l'homme aime et ce qu'il veut, il l'a pour fin ; tout amour chez l'homme d'après l'homme est l'amour de soi et l'amour du monde par rapport à soi ; au contraire, l'amour chez l'homme d'après le Seigneur est l'amour à l'égard du prochain et l'amour envers Dieu ; entre ces amours il y a une différence aussi grande qu'entre l'enfer et le ciel ; et aussi l'amour de soi et l'amour du monde par rapport à soi régnent dans l'enfer, et sont l'enfer ; au contraire, l'amour à l'égard du prochain et l'amour envers le Seigneur régnent dans le ciel, et sont le ciel ; tel aussi est l'amour de l'homme, tel est l'homme et tel il reste pour l'éternité ; car l'amour est le tout de la volonté de l'homme, et par suite le tout de son entendement, puisque l'amour qui fait la volonté influe sans cesse dans l'entendement, l'échauffé et l'éclairé ; c'est de là que ceux qui aiment le mal pensent le faux provenant du mal de l'amour et conforme à cet amour, quand ils pensent en eux-mêmes, quoiqu'ils parlent autrement devant les hommes par hypocrisie, et quelques-uns d'entre, eux d'après la foi persuasive ; voir quelle est cette foi, numéro 9364, 9369. Il faut qu'on sache que l'homme d'après l'étude peut imiter les Divins eux-mêmes, et se montrer ange de lumière devant les hommes ; mais devant le Seigneur et devant les anges, ce n'est point la forme externe qui apparaît, mais c'est la forme interne, laquelle est hideuse, quand elle provient du propre de l'homme ; le dedans chez de tels hommes est entièrement naturel, et il n'y a rien de spirituel ; ils voient seulement d'après la lumière naturelle, et ne voient rien d'après la lumière du ciel ; ils ne savent même pas ce que c'est que la lumière du ciel, ni ce que c'est que le spirituel ; car tous leurs intérieurs sont tournés en dehors, presque comme les intérieurs des animaux, et ne se laissent point élever en haut par le Seigneur ; et cependant l'homme a de plus que les bêtes cela de particulier qu'il peut être élevé vers le ciel et vers le Seigneur par le Seigneur, et ainsi être conduit par le Seigneur ; sont'élevés ainsi tous ceux qui aiment le bien et le vrai pour le bien et le vrai, ce qui est la même chose qu'aimer le prochain et Dieu ; car le prochain dans le commun sens est le bien et le vrai, et dans le sens inférieur il est le juste et le droit ; et Dieu aussi est le bien et le vrai, le juste et le droit, puisque le bien et le vrai, le juste et le droit, viennent de Dieu. Par là, on peut voir ce que c'est qu'imiter les Divins d'après l'étude de l'homme : quels sont ces hommes, c'est ce qui est décrit çà et là dans la Parole par l'Egypte et par Pharaon ; car par l'Egypte et par Pharaon sont signifiés les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; et ils le sont aussi par Aschur, par lequel est signifié le raisonnement qui provient des scientifiques : sur l'Egypte, voir aux articles cités, numéro 9340, 9391 ; et sur Aschur, numéro 1186. Parmi les esprits, il en est un très-grand nombre qui d'après l'étude et l'art imitent les Divins ; en effet, ils feignent la sincérité, la probité et la piété à un tel point que les bons esprits en seraient séduits, si le Seigneur n'illustrait pas ceux-ci, et s'il ne leur faisait pas voir les intérieurs de ceux-là ; quand ces intérieurs apparaissent, les bons en ont horreur et prennent la fuite ; mais de tels esprits sont dépouillés de leurs externes, et mis dans leurs intérieurs, qui sont diaboliques, et ainsi ils tombent d'eux-mêmes dans l'enfer. Sur ces esprits, on verra de plus grands détails dans l'article suivant, numéro 10286.

  
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Arcanes Célestes#6832

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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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