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Ézéchiel第16章:46

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46 Et ta grande sœur c'est Samarie, avec les villes de son ressort, laquelle se tient à ta gauche; et ta petite sœur qui se tient à ta droite, c'est Sodome avec les villes de son ressort.

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Arcanes Célestes#6432

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6432. Des bénédictions des mamelles, signifie d'affections du bien et du vrai : on le voit par la signification des mamelles, en ce qu'elles sont les affections du bien et du vrai ; que les mamelles soient ces affections, c'est parce qu'elles communiquent avec les organes de la génération, et appartiennent par cela même à la province de l'amour conjugal, province dont il est parlé, numéros , et que l'amour conjugal correspond au mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, car l'amour conjugal descend de ce mariage, numéros 2618, 2728, 2729, 2803, 3132, 4434, 4835, 6179 ; de là les mamelles signifient les affections du bien et du vrai ; c'est aussi parce que par les mamelles sont nourris les enfants, et que par cette affection elles signifient la conjonction de l'amour conjugal avec l'amour à l'égard de la progéniture. Ces affections sont aussi signifiées par les mamelles dans Ésaïe :

« Tu suceras le lait des nations, et les mamelles des rois tu suceras ; au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, et au lieu du fer de l'argent. » - Ésaïe 60:16-17.

sucer les mamelles des rois, c'est le bien d'après le vrai, car les rois signifient les vrais, numéro 1672, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; que le lait des nations et les mamelles des rois signifient quelque chose de caché, qui est spirituel, cela est évident, car autrement ce serait des paroles privées de sens ; que ce soit le bien et le vrai, on le voit clairement par les paroles qui suivent,

« au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, et au lieu du fer, de l'argent ; car l'airain est le bien naturel, numéro 425, 1551, l'or le bien céleste, numéros 113, 1551, 1552, 5658 ; le fer est le vrai naturel, numéro 425, 426, et l'argent le vrai spirituel, numéro 1551, 2954, 5658, 6112.

Dans Ézéchiel :

« Quant à l'accroissement, comme le germe du champ je t'ai rendue ; de là tu as crû et tu as grandi, et tu es venue dans la beauté des beautés, tes mamelles se sont affermies, et ton poil a poussé. » - Ézéchiel 16:7.

Là, il s'agit de Jérusalem, par qui est signifiée l'Église spirituelle Ancienne ; les mamelles affermies sont les affections intérieures du bien et du vrai ; ton poil a crû, ce sont les extérieures qui appartiennent au naturel ; que le poil soit le naturel quant au vrai, on le voit, numéro 3301, 5247, ; qu'il y ait dans ces paroles un sens spirituel qui ne se manifeste pas dans la lettre, cela est évident ; car, sans un tel sens, qu'est-ce que ce serait de dire de Jérusalem que ses mamelles se sont affermies, et que son poil a poussé.

Dans le Même :

« Deux femmes, filles d'une même mère il y a eu, qui ont commis scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles ont commis scortation ; là ont été pressées leurs mamelles, et là on a touché les mamelles de leur virginité. » - Ézéchiel 23:2-3, 8, 21.

Là, il est dit que les deux femmes sont Jérusalem et Samarie, par qui dans le sens interne sont signifiées les Églises ; leur scortation avec l'Egypte dans leur adolescence, signifie qu'elles ont falsifié les vrais de l'Église par les scientifiques ; que commettre scortation, ce soit falsifier les vrais, on le voit, numéro 2466, 4865, et que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 5700, 5702 ; de là leurs mamelles pressées sont les affections du bien et du vrai devenues perverses par les falsifications ; que la scortation des femmes et la pression de leurs mamelles signifient de telles choses, c'est ce que peuvent voir ceux qui portent leur attention sur le sens de la description de ces femmes.

Dans Osée :

« Plaidez avec votre mère ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles, de peur que peut-être je ne la dépouille toute nue, et ne la réduise comme le désert, et ne la rende comme une terre de sécheresse, et ne la tue par la soif. » - Osée 2:2-3.

La mère, là, c'est l'Église, numéro 289, 2691, 2717, 3703, 4257, 5581 ; les scortations sont les falsifications du vrai, numéro 2466, 4865 ; les adultères sont les adultérations du bien, numéro 2466, 2729, 3399 ; de là, les adultères d'entre les mamelles sont les affections adultérées du bien et du vrai ; dépouiller nue, c'est priver de tout vrai, numéro 1073, 4958, 5433 ; la réduire comme le désert, la rendre comme une terre de sécheresse, et la tuer par la soif, c'est éteindre tout vrai.

Dans le Même :

« Donne-leur une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées. » - Osée 9:14.

Les mamelles desséchées, ce sont les affections du non-vrai et du non-bien.

Dans Ésaïe :

« Femmes qui êtes dans la sécurité, arrêtez-vous, écoutez ma voix ; filles qui vous tenez en assurance, par vos oreilles percevez mon discours ; dépouille-toi, et mets-toi nue, et ceins-toi sur les reins ; sur les mamelles elles se frappent, à cause des champs de vin, et du cep fécond. " - Ésaïe 32:9, 11-12.

Les filles, ce sont les affections, numéro 2362, 3024, 3963 ; se dépouiller, c'est être privé du vrai, numéro 1073, 4958, 5433 ; se ceindre sur les reins, c'est être dans la douleur à cause de la perte du bien ; se frapper sur les mamelles, c'est être dans la douleur à cause de la perte du bien du vrai ; et comme ce sont là les choses qui sont signifiées, il est dit

« à cause des champs de vin, et du cep fécond, car le champ est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéro 2971, 3196, 3310, 3766 ; et le cep est l'Église spirituelle, par conséquent le bien du vrai, numéro 5113, 6375, 6376. Dans Apocalypse :

« Je vis sept Chandeliers d'or, et dans le milieu des sept chandeliers un pareil à un Fils d'homme, revêtu d'une robe longue, et ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or. » - Apocalypse 1:12-13.

Les chandeliers d'or sont les vrais du bien ; un Fils d'homme, c'est le Divin vrai ; ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or, c'est le bien de l'amour ; d'après la sainteté de la Parole, chacun peut conclure que les choses vues par Jean enveloppent des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur et à son Église, car qu'est-ce qu'il y aurait de saint à faire de telles prédictions sur les Royaumes du monde ; on peut donc voir que ce sont des choses célestes qui sont signifiées par les Chandeliers, et par un Fils d'homme revêtu d'une robe longue, et ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or.

Dans Luc :

« Une certaine femme d'entre la foule, ayant élevé sa voix, dit de Jésus : Heureux le ventre qui T'a porté, et les mamelles que tu as sucées ! mais Jésus dit : Plutôt heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent. » - Luc 11:27-28.

Par la réponse du Seigneur on voit clairement ce que signifie

« heureux le ventre et les mamelles, » à savoir,

« ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent, ainsi les affections du vrai pour ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et les affections du bien pour ceux qui la gardent ou qui la font.

  
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Arcanes Célestes#4581

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4581. Et il fit sur elle une libation, signifie le Divin Bien du vrai : on le voit par la signification de la libation, en ce qu'elle est le Divin bien du vrai, comme il sera montré plus tard ; car il faut d'abord dire ce que c'est que le bien du vrai ; Le bien du vrai est ce qui a été appelé ailleurs le bien de la foi, et c'est l'amour à l'égard du prochain, ou la charité : il y a deux genres universels du Bien, l'un qui est appelé le Bien de la foi, et l'autre qui est appelé le Bien de l'amour. C'est le Bien de la foi, qui est signifié par la Libation, et le Bien de l'amour qui l'est par l'Huile ; ceux que le Seigneur conduit au Bien par le chemin interne sont dans le Bien de l'amour, et ceux qu'il y conduit par le chemin externe sont dans le bien de la foi ; les hommes de l'Église céleste, et de même les Anges du Ciel intime ou troisième Ciel, sont dans le bien de l'amour ; mais les hommes de l'Église spirituelle, et de même les anges du Ciel moyen ou second Ciel, sont dans le bien de la foi ; de là vient que le bien de l'amour est appelé bien céleste, et le bien de la foi bien spirituel ; il y a la même différence qu'entre bien vouloir d'après le bien vouloir, et bien vouloir d'après le bien comprendre ; ce bien donc, savoir, le bien spirituel ou le bien de la foi, ou le bien du vrai, est ce qui est signifié par la Libation ; mais l'autre, savoir, le bien céleste, ou le bien de l'amour, est ce qui est entendu par l'Huile dans le sens interne : que ce soit là ce qui est signifié par l'Huile et par la Libation, on ne peut le voir, il est vrai, que par le sens interne, mais néanmoins chacun peut conclure que des choses saintes ont été représentées par elles, car si, des choses saintes n'eussent pas été représentées par elles, faire une libation et répandre de l'huile sur une statue de pierre n'aurait été qu'une sorte de divertissement idolâtrique : de même que si, quand on crée un Roi, le cérémonial, à savoir, lui mettre une Couronne sur la tête, lui verser de l'huile sur le front et sur les poignets des mains avec une corne, lui donner un sceptre dans la main, et en outre une épée et des clefs, le revêtir d'un manteau de pourpre, l'asseoir alors sur un trône d'argent, le faire ensuite monter à cheval avec les ornements de la Royauté, et le faire servir à table par les principaux de l'état, etc., ne signifiait pas et n'enveloppait pas des choses saintes ; si cela ne représentait pas des choses saintes, et n'était pas saint par la correspondance avec les choses qui appartiennent au Ciel et par suite à l'Église, ce ne serait qu'un divertissement comme ceux des petits enfants, mais dans une forme plus grande, ou comme une scène de théâtre ; mais néanmoins tous ces rites ont tiré leur origine des temps Très-Anciens, quand les rites étaient saints par cela qu'ils représentaient des choses saintes, et correspondaient aux choses saintes qui sont dans le Ciel et par suite dans l'Église ; aujourd'hui aussi ils passent pour des choses saintes, non pas qu'on sache ce qu'ils représentent ou à quoi ils correspondent, mais par une interprétation comme d'emblèmes qui sont en usage ; mais si l'on savait ce que représentent et à quoi correspondent la couronne, l'huile, la corne, le sceptre, l'épée, les clefs, l'équitation sur un cheval blanc, le repas où les principaux de l'état font l'office de serviteurs, on penserait à ce cérémonial bien plus saintement ; mais on ne le sait pas, et ce qui est étonnant, on ne veut pas le savoir ; tant ont été détruits aujourd'hui dans les mentals les représentatifs et les significatifs qui sont dans ces cérémonies, et ceux qui sont partout dans la Parole ! Que la Libation signifie le bien du vrai ou le bien spirituel, on peut le voir par les sacrifices dans lesquels on l'employait ; les Sacrifices se faisaient ou avec du gros bétail ou avec du menu bétail, et ils étaient représentatifs du Culte interne du Seigneur, numéro 922, 923, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3519 ; on y ajoutait la Minchah et la Libation ; la Minchah qui était composée de fleur de farine mêlée d'huile signifiait le bien céleste, ou, ce qui est la même chose, le bien de l'amour, l'huile l'amour envers le Seigneur, et la fleur de farine la charité à l'égard du prochain ; mais la Libation qui consistait en Vin signifiait le bien spirituel, ou, ce qui est la même chose, le bien de la foi : l'une et l'autre donc, savoir, la Minchah et la Libation signifiaient les mêmes choses que le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène. Que la Minchah et la Libation fussent ajoutées aux holocaustes et aux sacrifices, on le voit dans Moïse :

« Tu feras deux agneaux fils d'un an chaque jour perpétuellement, un agneau tu feras au matin, et l'autre agneau tu feras entre les soirs ; et un dixième de fleur de farine mêlée d'huile pilée, le quart d'un hin, et une Libation du quart d'un hin de vin, pour le premier agneau ; de même aussi pour l'autre agneau. » - Exode 29:38, 39, 40-41.

Dans le Même :

« Vous ferez, au jour que vous agiterez la poignée des prémices de la moisson, un agneau sans défaut fils d'un an en holocauste à Jéhovah, dont à la Minchah (sera) de deux dixièmes de fleur de farine mêlée d'huile, et la Libation de vin, du quart d'un hin. » - Lévitique 23:12-13, 18.

Dans le Même :

« Dans le jour où seront accomplis les jours du Naziréat, il offrira son présent à Jéhovah, des sacrifices, comme aussi une corbeille d'azymes de fleur de farine, des gâteaux mêlés d'huile, et des beignets d'azymes oints d'huile, avec leurs Minchah et leurs Libations. » Nombres 6:13-14, 15, 17.

Dans le Même :

« Sur l'holocauste on fera une Minchah de fleur de farine, d'un dixième, mêlée au quart d'un hin d'huile, du vin pour libation le quart d'un hin : autrement sur l'holocauste d'un bélier, et autrement sur l'holocauste d'un bœuf. » Nombres 15:3, 4, 5, 11.

Dans le Même :

« Pour l'holocauste perpétuel tu feras la Libation du quart d'un hin pour un agneau ; dans le saint répands la libation d'un hin à Jéhovah » Nombres 28:6-7.

En outre, sur les Minchahs et sur les Libations dans les sacrifices de divers genre, voir . Que la Minchah et la Libation aient eu ces significations, on peut aussi le voir, en ce que l'amour et la foi constituent le tout du culte ; et que le pain qui là est la fleur de farine mêlée d'huile, et le Vin, signifient l'amour et la foi, ainsi le tout du culte, dans la Sainte-Cène, on le voit numéro 1798, 2165, 2177, 2187, 2343, 2359, 3461, 3735, 3813, 4211, 1917. Mais lorsqu'on se fut éloigné du représentatif réel du culte du Seigneur, et qu'on se fut tourné vers d'autres Dieux, et qu'on leur fit des libations, les Libations signifiaient ce qui est opposé à la Charité et à la foi, à savoir, les maux de l'amour du monde et les faux ; comme dans Ésaïe :

« Vous vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant, et même pour eux tu as répandu une Libation, tu as offert une Minchah. » - Ésaïe 57:5-6 ; S'échauffer pour des Dieux, c'est par les convoitises du faux ; les Dieux sont les faux, numéro 4402 (fin). 4544 ; sous tout arbre verdoyant, c'est d'après la foi de tous les faux, numéro 2722, 4552 ; répandre pour eux une libation et offrir une minchah, c'est le culte de ces faux.

Dans le Même :

« Vous qui abandonnez Jéhovah, qui oubliez la montagne de ma sainteté, qui dressez à Gad une fable, et qui emplissez à Meni une Libation. » - Ésaïe 65:11.

Dans Jérémie :

« Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent de la pâte pour faire des gâteaux à la reine des cieux, et pour faire libation à d'autres Dieux. » - Jérémie 7:18.

Dans le Même :

« En faisant nous ferons toute parole qui est sortie de notre bouche, en faisant des encensements à la reine des cieux, et en lui faisant des Libations, comme nous avons fait nous et nos pères, et nos princes, dans les villes de Juda et dans les places de Jérusalem. » Jérémie 44:17, 18, 19 ;

La reine des cieux, ce sont tous les faux, car l'armée des cieux dans le sens réel signifie les vrais, mais dans le sens opposé les faux ; il en est de même, du roi et de la reine, ainsi la reine signifie tous les faux ; lui faire des libations, c'est leur rendre un culte.

Dans le Même :

« Les Chaldéens brûleront la ville, et les maisons sur le toit desquelles on a fait des encensements à Baal, et des libations à d'autres Dieux. » Jérémie 32:29 ;

Les Chaldéens signifient ceux qui sont dans un culte où est le faux ; brûler la ville, c'est détruire et dévaster ceux qui sont dans les doctrinaux du faux ; faire des encensements à Baal sur les toits des maisons, c'est le culte du mal ; faire des libations à d'autres Dieux, c'est le culte du faux.

Dans Osée :

« Ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah ; et retournera Éphraïm en Egypte, et en Assyrie ils mangeront ce qui est impur ; ils ne feront point à Jéhovah de libations de vin. » Osée 9:3-4 ;

Ne point habiter dans la terre de Jéhovah, c'est ne point être dans le bien de l'amour ; Éphraïm retournera en Egypte, c'est l'intellectuel de l'Eglise, qui deviendra scientifique et sensuel ; en Assyrie ils mangeront ce qui est impur, ce sont les impuretés et les choses profanes provenant du raisonnement ; ils ne feront point à Jéhovah de libations de vin, signifie qu'il n'y aura aucun culte d'après le vrai.

Dans Moïse :

« On dira ; Où (sont) leurs Dieux, le rocher auquel ils se sont Confiés, qui ont mangé la graisse des sacrifices, ont bu le vin de leur libation ? qu'ils se lèvent et qu'ils les aident !Deutéronome 32:37-38 ; les Dieux sont les faux comme précédemment ; qui ont mangé la graisse des sacrifices, c'est-à-dire, qui ont détruit le bien du culte ; ont bu le vin de leur libation, c'est-à-dire, ont détruit, le vrai du culte. Les libations aussi se disent du sang ; dans David :

“ Ils multiplieront leur douleur ; vers un autre ils se sont hâtés, je ne ferai point leurs libations de sang, et je ne porterai point leurs noms sur mes lèvres. » Psaumes 16:4 ; et par ces libations sont signifiées les profanations du vrai, car le sang dans ce sens est la violence portée à la Charité, numéro 374, 1005, et la profanation, numéro 1003.

  
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