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Ézéchiel第16章:21

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21 Que tu aies égorgé mes fils, et que tu les aies livrés pour les faire passer [par le feu], à l'honneur de ces [idoles]?

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Arcanes Célestes#6432

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6432. Des bénédictions des mamelles, signifie d'affections du bien et du vrai : on le voit par la signification des mamelles, en ce qu'elles sont les affections du bien et du vrai ; que les mamelles soient ces affections, c'est parce qu'elles communiquent avec les organes de la génération, et appartiennent par cela même à la province de l'amour conjugal, province dont il est parlé, numéros , et que l'amour conjugal correspond au mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, car l'amour conjugal descend de ce mariage, numéros 2618, 2728, 2729, 2803, 3132, 4434, 4835, 6179 ; de là les mamelles signifient les affections du bien et du vrai ; c'est aussi parce que par les mamelles sont nourris les enfants, et que par cette affection elles signifient la conjonction de l'amour conjugal avec l'amour à l'égard de la progéniture. Ces affections sont aussi signifiées par les mamelles dans Ésaïe :

« Tu suceras le lait des nations, et les mamelles des rois tu suceras ; au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, et au lieu du fer de l'argent. » - Ésaïe 60:16-17.

sucer les mamelles des rois, c'est le bien d'après le vrai, car les rois signifient les vrais, numéro 1672, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; que le lait des nations et les mamelles des rois signifient quelque chose de caché, qui est spirituel, cela est évident, car autrement ce serait des paroles privées de sens ; que ce soit le bien et le vrai, on le voit clairement par les paroles qui suivent,

« au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, et au lieu du fer, de l'argent ; car l'airain est le bien naturel, numéro 425, 1551, l'or le bien céleste, numéros 113, 1551, 1552, 5658 ; le fer est le vrai naturel, numéro 425, 426, et l'argent le vrai spirituel, numéro 1551, 2954, 5658, 6112.

Dans Ézéchiel :

« Quant à l'accroissement, comme le germe du champ je t'ai rendue ; de là tu as crû et tu as grandi, et tu es venue dans la beauté des beautés, tes mamelles se sont affermies, et ton poil a poussé. » - Ézéchiel 16:7.

Là, il s'agit de Jérusalem, par qui est signifiée l'Église spirituelle Ancienne ; les mamelles affermies sont les affections intérieures du bien et du vrai ; ton poil a crû, ce sont les extérieures qui appartiennent au naturel ; que le poil soit le naturel quant au vrai, on le voit, numéro 3301, 5247, ; qu'il y ait dans ces paroles un sens spirituel qui ne se manifeste pas dans la lettre, cela est évident ; car, sans un tel sens, qu'est-ce que ce serait de dire de Jérusalem que ses mamelles se sont affermies, et que son poil a poussé.

Dans le Même :

« Deux femmes, filles d'une même mère il y a eu, qui ont commis scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles ont commis scortation ; là ont été pressées leurs mamelles, et là on a touché les mamelles de leur virginité. » - Ézéchiel 23:2-3, 8, 21.

Là, il est dit que les deux femmes sont Jérusalem et Samarie, par qui dans le sens interne sont signifiées les Églises ; leur scortation avec l'Egypte dans leur adolescence, signifie qu'elles ont falsifié les vrais de l'Église par les scientifiques ; que commettre scortation, ce soit falsifier les vrais, on le voit, numéro 2466, 4865, et que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 5700, 5702 ; de là leurs mamelles pressées sont les affections du bien et du vrai devenues perverses par les falsifications ; que la scortation des femmes et la pression de leurs mamelles signifient de telles choses, c'est ce que peuvent voir ceux qui portent leur attention sur le sens de la description de ces femmes.

Dans Osée :

« Plaidez avec votre mère ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles, de peur que peut-être je ne la dépouille toute nue, et ne la réduise comme le désert, et ne la rende comme une terre de sécheresse, et ne la tue par la soif. » - Osée 2:2-3.

La mère, là, c'est l'Église, numéro 289, 2691, 2717, 3703, 4257, 5581 ; les scortations sont les falsifications du vrai, numéro 2466, 4865 ; les adultères sont les adultérations du bien, numéro 2466, 2729, 3399 ; de là, les adultères d'entre les mamelles sont les affections adultérées du bien et du vrai ; dépouiller nue, c'est priver de tout vrai, numéro 1073, 4958, 5433 ; la réduire comme le désert, la rendre comme une terre de sécheresse, et la tuer par la soif, c'est éteindre tout vrai.

Dans le Même :

« Donne-leur une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées. » - Osée 9:14.

Les mamelles desséchées, ce sont les affections du non-vrai et du non-bien.

Dans Ésaïe :

« Femmes qui êtes dans la sécurité, arrêtez-vous, écoutez ma voix ; filles qui vous tenez en assurance, par vos oreilles percevez mon discours ; dépouille-toi, et mets-toi nue, et ceins-toi sur les reins ; sur les mamelles elles se frappent, à cause des champs de vin, et du cep fécond. " - Ésaïe 32:9, 11-12.

Les filles, ce sont les affections, numéro 2362, 3024, 3963 ; se dépouiller, c'est être privé du vrai, numéro 1073, 4958, 5433 ; se ceindre sur les reins, c'est être dans la douleur à cause de la perte du bien ; se frapper sur les mamelles, c'est être dans la douleur à cause de la perte du bien du vrai ; et comme ce sont là les choses qui sont signifiées, il est dit

« à cause des champs de vin, et du cep fécond, car le champ est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéro 2971, 3196, 3310, 3766 ; et le cep est l'Église spirituelle, par conséquent le bien du vrai, numéro 5113, 6375, 6376. Dans Apocalypse :

« Je vis sept Chandeliers d'or, et dans le milieu des sept chandeliers un pareil à un Fils d'homme, revêtu d'une robe longue, et ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or. » - Apocalypse 1:12-13.

Les chandeliers d'or sont les vrais du bien ; un Fils d'homme, c'est le Divin vrai ; ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or, c'est le bien de l'amour ; d'après la sainteté de la Parole, chacun peut conclure que les choses vues par Jean enveloppent des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur et à son Église, car qu'est-ce qu'il y aurait de saint à faire de telles prédictions sur les Royaumes du monde ; on peut donc voir que ce sont des choses célestes qui sont signifiées par les Chandeliers, et par un Fils d'homme revêtu d'une robe longue, et ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or.

Dans Luc :

« Une certaine femme d'entre la foule, ayant élevé sa voix, dit de Jésus : Heureux le ventre qui T'a porté, et les mamelles que tu as sucées ! mais Jésus dit : Plutôt heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent. » - Luc 11:27-28.

Par la réponse du Seigneur on voit clairement ce que signifie

« heureux le ventre et les mamelles, » à savoir,

« ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent, ainsi les affections du vrai pour ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et les affections du bien pour ceux qui la gardent ou qui la font.

  
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Arcanes Célestes#5247

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5247. Et il se tondit, signifie le rejet et le changement quant aux choses qui sont de l'extérieur naturel : on le voit par la signification de tondre, à savoir, la tête et la barbe, en ce que c'est rejeter les choses qui sont de l'extérieur naturel ; car le cheveu ou le poil qui était tondu signifie ce naturel, voir numéro 3301 ; et même le poil tant de la tête que de la barbe correspond dans le Très-Grand Homme à l'extérieur naturel ; c'est même pour cela que les hommes sensuels, c'est-à-dire, ceux qui n'ont rien cru que le naturel, et n'ont pas voulu comprendre qu'il existe quelque chose de plus intérieur ou de plus pur que ce qu'ils pouvaient saisir par les sens, apparaissent dans l'autre vie, à la lumière du ciel, couverts de poil au point que la face est à peine autre chose que du poil de barbe ; j'ai très-souvent vu de ces faces velues : mais ceux qui ont été hommes rationnels, c'est-à-dire, spirituels, chez qui le Naturel avait été régulièrement subordonné, apparaissent avec une chevelure décente ; bien plus, par la chevelure dans l'autre vie on peut connaître quels sont les esprits quant au naturel ; si les esprits apparaissent avec une chevelure, c'est parce que dans l'autre vie les esprits apparaissent absolument comme les hommes sur la terre ; c'est de là aussi que les anges qui ont été vus sont même parfois décrits, dans la Parole, quant à leur chevelure. D'après ces explications, on peut voir ce que signifie tondre, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les Prêtres Lévites, fils de Sadok, dépouilleront leurs habits dans lesquels ils font le ministère, et ils les placeront dans les chambres de sainteté, et ils revêtiront d'autres habits, et ils ne sanctifieront pas le peuple avec leurs habits ; et leur tête ils ne raseront point, et leur chevelure ils ne laisseront point croître, en tondant ils tondront leurs têtes. » Ézéchiel 44:19-20.

Là, il s'agit du Nouveau Temple, et du nouveau sacerdoce, c'est-à-dire, de la nouvelle Église, où revêtir d'autres habits signifie les saints vrais ; ne se point raser la tête, ne point laisser croître la chevelure, mais en tondant tondre les têtes, signifie ne point rejeter le naturel, mais l'accommoder pour qu'il concorde, ainsi le subordonner ; quiconque croit la Parole sainte peut voir que ces passages, et tous les autres sur la nouvelle Terre, la nouvelle Cité, et sur le nouveau Temple et le nouveau Sacerdoce, dans le Prophète, ne doivent nullement s'entendre comme ils y sont rapportés dans la lettre, par exemple, que les Prêtres Lévites, fils de Sadok, y rempliront leur ministère, et qu'alors ils dépouilleront les habits du ministère et en prendront d'autres, et qu'ils tondront leurs têtes, mais que là toutes et chacune des choses signifient des arcanes qui appartiennent à la nouvelle Église. Ce qui a été statué au sujet du grand prêtre, des fils d'Aharon et des Lévites, dans Moïse :

« Le grand Prêtre d'entre ses frères, sur la tête duquel a été répandue l'huile de l'onction, et qui a empli sa main pour revêtir les habits, sa tête ne rasera point, et ses habits il ne déchirera point. » Lévitique 21:10 ;

« Les fils d'Aharon ne rendront point chauve leur tête, et l'angle de leur barbe ils ne raseront point ; saints ils seront à leur Dieu, et ils ne profaneront point le nom de leur Dieu. » Lévitique 21:5-6 ;

« Tu purifieras ainsi les Lévites : Tu répandras sur eux des eaux d'expiation ; et ils feront passer un rasoir sur leur chair, et ils laveront leurs habits, et purs ils seront. » Nombres 8:7, n'aurait pas non plus été ordonné, si cela n'eût pas eu en soi des choses saintes ; de ce que le grand prêtre ne rasait point sa tête et ne déchirait point ses habits, que les fils d'Aharon ne rendaient point chauve leur tête et ne rasaient point l'angle de la barbe, et que les Lévites, quanti ils étaient purifiés, faisaient passer le rasoir sur leur chair, en cela qu'y avait-il de saint, et qu'y avait de l'Eglise ? Mais avoir l'homme externe ou naturel subordonné à l'homme interne ou spirituel, et ainsi l'un et l'autre subordonné au Divin, c'est là le saint, que même perçoivent les Anges quand ces passages de la Parole sont lus par l'homme. De même, il est dit du Naziréens,

« qu'il serait saint à Jéhovah ; que si quelqu'un mourait près de lui par accident subitement, et souillait la tête de son Naziréat, il tondrait sa tête au jour de sa purification, que le septième jour il la tondrait ; que le Naziréen, dans le jour où seraient remplis les jours de son naziréat, tondrait à l'entrée de la tente de convention la tête de son Naziréat, et prendrait les cheveux de sa tête, et les mettrait sur le feu qui (est) sous le sacrifice des pacifiques. » Nombres 6:8, 9, 13, 18 ; ce que c'était que le Naziréen, et ce qu'il représentait de saint, on le voit, numéro 3301. Jamais on ne pourra comprendre que le saint consistait dans ses cheveux, si l'on ne sait pas ce que c'est qu'un cheveu par correspondance, ni par conséquent à quel saint correspondait le cheveu du Naziréens : pareillement, il est impossible de comprendre comment la force de Samson consistait dans ses cheveux, au sujet desquels il dit lui-même à Délilah :

« Le rasoir n'est pas monté sur ma tête, parce que Naziréen de Dieu, moi, dès l'utérus de ma mère ; si je suis rasé, de moi se retirera ma force, et je serai rendu faible, et je serai comme tout autre homme : et Délilah appela un homme, qui rasa sept tresses de cheveux de sa tête, et sa force se retira de dessus lui. Et ensuite quand le cheveu de sa tête commença à croître, comme lorsqu'il avait été rasé, la force lui revint. » Juges 16:17, 19, 22 ; sans une connaissance tirée de la correspondance, qui est-ce qui peut savoir que le Seigneur quant au Divin Naturel était représenté par le Naziréen, et que le Naziréat n'était pas autre chose, et que la force de Simson provenait de ce représentatif ? Celui qui ne sait pas, et bien plus encore celui qui ne croit pas qu'il y a un sens interne de la Parole, et que le sens de la lettre est représentatif des choses qui sont dans le sens interne, reconnaîtra à peine quelque chose de saint dans ces passages ; et cependant ils renferment ce qu'il y a de plus saint. Celui qui ne sait pas, et plus encore celui qui ne croit pas que la Parole a un sens interne qui est saint, ne peut pas non plus savoir ce que portent dans leur sein les passages suivants.

Dans Jérémie :

« La vérité a péri, et a été retranchée de leur bouche ; coupe les cheveux de ton Naziréat, et jette-les. » Jérémie 7:28-29.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là le Seigneur rasera avec un rasoir de louage, dans les passages du fleuve, par le roi d'Aschur, la tête et les poils des pieds, et même la barbe il consumera. » Ésaïe 7:20.

Dans Michée :

« A la calvitie réduis-toi, et tonds-toi, à cause des fils de tes délices ; élargis ta calvitie, comme l'aigle, parce qu'ils ont émigré hors de toi. » Michée 1:16, [Il manque du texte ici], ; par Elie et par Elisée était représenté le Seigneur quant à la Parole, ainsi par eux était représentée la Parole, spécialement la Parole prophétique, voir Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéro 2762 ; le vêtement de poil et la ceinture de cuir signifiaient le sens littéral, l'homme vêtu de poil le signifiait quant aux vrais, et la ceinture de cuir autour des reins le signifiait quant aux biens ; car le sens littéral est le sens naturel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le monde, et le sens interne est le sens spirituel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le ciel ; ces deux sens sont entre eux comme l'interne et l'externe chez l'homme, et puisqu'il n'y a pas d'interne sans externe, car l'externe est le dernier de l'ordre dans lequel subsiste l'interne, c'était pour cela même une ignominie contre la Parole d'appeler Elisée Chauve, comme s'il eût été sans externe, par conséquent comme si la Parole eût été sans un sens adéquat à la conception de l'homme. D'après ces explications, on peut voir que chaque expression de la Parole est sainte ; mais la sainteté qui est dans chaque expression ne se manifeste pas à l'entendement, si ce n'est pour l'homme qui connaît son sens interne ; toutefois, cependant, elle se manifeste à la perception par un influx du ciel pour celui qui croit la Parole sainte, cet influx s'opère par le sens interne dans lequel sont les anges, et quoique ce sens ne soit pas compris par l'homme, toujours est-il qu'il affecte, parce que l'affection des anges qui sont dans ce sens est communiquée ; de là il est encore évident que la Parole a été donnée à l'homme afin qu'il ait communication avec le ciel, et afin que le Divin Vrai, qui est dans le Ciel, affecte l'homme par l'influx.

  
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