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Ézéchiel第16章

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1 La parole de l'Eternel me fut aussi [adressée], en disant :

2 Fils d'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations.

3 Et dis : ainsi a dit le Seigneur l'Eternel à Jérusalem : tu as tiré ton extraction et ta naissance du pays des Cananéens; ton père était Amorrhéen, et ta mère, Héthienne.

4 Et quant à ta naissance, le jour que tu naquis ton nombril ne fut point coupé, tu ne fus point lavée dans l'eau, pour être nettoyée; tu ne fus point salée de sel, ni emmaillotée.

5 Il n'y a point eu d'œil qui ait eu pitié de toi, pour te faire aucune de ces choses, en ayant compassion de toi ; mais tu fus jetée sur le dessus d'un champ, parce qu'on avait horreur de toi le jour que tu naquis.

6 Et passant auprès de toi je te vis gisante par terre dans ton sang, et je te dis : vis dans ton sang; et je te redis [encore] : vis dans ton sang.

7 Je t'ai fait croître par millions, comme croît l'herbe d'un champ; et tu crûs et tu devins grande, tu parvins à une parfaite beauté; ton corps se forma et tu devins nubile, mais tu étais abandonnée et sans habits.

8 Et je passai auprès de toi, et je te regardai, et voici ton âge était l'âge d'être mariée : et j'étendis sur toi le pan de ma robe, et je couvris ta nudité; et je te jurai, et j'entrai en alliance avec toi, dit le Seigneur l'Eternel, et tu devins mienne.

9 Et je te lavai dans l'eau, et en t'y plongeant j'ôtai le sang de dessus toi, et je t'oignis d'huile.

10 Je te vêtis de broderie, je te chaussai [de peaux de couleur] d'hyacinthe, je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie.

11 Je te parai d'ornements, je mis des bracelets en tes mains, et un collier à ton cou.

12 Je mis une bague sur ton front, des pendants à tes oreilles, et une couronne de gloire sur ta tête.

13 Tu fus donc parée d'or et d'argent, et ton vêtement était de fin lin, de soie, et de broderie; tu mangeas la fleur du froment, et le miel, et l'huile; et tu devins extrêmement belle, et tu prospéras jusques à régner.

14 Et ta renommée se répandit parmi les nations à cause de ta beauté, car elle était parfaite, à cause de ma magnificence que j'avais mise sur toi, dit le Seigneur l'Eternel.

15 Mais tu t'es confiée en ta beauté, et tu t'es prostituée à cause de ta renommée, et tu t'es abandonnée à tout passant pour être à lui.

16 Et tu as pris de tes vêtements, et t'en es fait des hauts lieux de diverses couleurs, tels qu'il n'y en a point, ni n'y en aura [de semblables], et tu t'y es prostituée.

17 Et tu as pris tes bagues magnifiques, faites de mon or et de mon argent, que je t'avais donné, et tu t'en es fait des images d'un mâle, et tu as commis fornication avec elles.

18 Et tu as pris tes vêtements de broderie, et les en as couvertes : et tu as mis mon huile de senteurs et mon parfum devant elles.

19 Et mon pain que je t'avais donné, la fleur du froment, et l'huile, et le miel que je t'avais donné à manger, tu as mis cela devant elle en sacrifice de bonne odeur; il a été fait ainsi, dit le Seigneur l'Eternel.

20 Tu as aussi pris tes fils et tes filles que tu m'avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour être consumés. Est-ce peu de chose, ce qui est procédé de tes adultères;

21 Que tu aies égorgé mes fils, et que tu les aies livrés pour les faire passer [par le feu], à l'honneur de ces [idoles]?

22 Et parmi toutes tes abominations et tes adultères, tu ne t'es point ressouvenue du temps de ta jeunesse, quand tu étais sans habits et toute découverte, et gisante par terre dans ton sang.

23 Et il est arrivé après toute ta malice, (Malheur, Malheur à toi! dit le Seigneur l'Eternel.)

24 Que tu t'es bâti un lieu éminent, et t'es fait des hauts lieux par toutes les places.

25 A chaque bout de chemin tu as bâti un haut lieu, et tu as rendu ta beauté abominable, et tu t'es prostituée à tout passant, et tu as multiplié tes adultères.

26 Tu t'es abandonnée aux enfants d'Egypte, tes voisins qui ont une taille avantageuse; et tu as multiplié tes adultères pour m'irriter.

27 Et voici, j'ai étendu ma main sur toi, et j'ai diminué ton état, et je t'ai abandonnée à la volonté de celles qui te haïssaient, [savoir] des filles des Philistins, lesquelles ont honte de ton train qui n'est que méchanceté.

28 Tu t'es aussi abandonnée aux enfants des Assyriens, parce que tu n'étais pas encore assouvie; et après avoir commis adultère avec eux, tu n'as point encore été assouvie.

29 Mais tu as multiplié tes adultères dans le pays de Canaan jusques en Caldée, et tu n'as point encore pour cela été assouvie.

30 O! que ton cœur [est] lâche, dit le Seigneur l'Eternel, d'avoir fait toutes ces choses-là, qui sont les actions d'une insigne prostituée.

31 De t'être bâti un lieu éminent à chaque bout de chemin, et d'avoir fait ton haut lieu dans toutes les places. Et encore n'as-tu pas fait comme les femmes débauchées, en ce que tu n'as point tenu compte du salaire.

32 Femme adultère, tu prends des étrangers au lieu de ton mari.

33 On donne un salaire à toutes les prostituées, mais toi tu as donné à tous tes adultères les présents, que ton mari t'avait fait et tu leur as fait des présents, afin que de toutes parts ils vinssent vers toi, pour se plonger avec toi dans le crime.

34 Et il t'est arrivé dans tes fornications tout le contraire de ce qui arrive aux [autres] femmes, car personne ne te recherchant pour commettre adultère tu as donné des présents, et aucun présent ne t'a été donné; tu as donc agi tout au contraire [des autres femmes de mauvaise vie].

35 C'est pourquoi, ô adultère, écoute la parole de l'Eternel :

36 Ainsi a dit le Seigneur l'Eternel : parce que ton venin s'est répandu, et que dans tes excès tu t'es abandonnée à ceux que tu aimais, et à tes abominables idoles, et que tu as mis à mort tes enfants, lesquels tu leur as donnés;

37 A cause de cela voici, je vais assembler tous tes adultères, avec lesquels tu as pris tes plaisirs, et tous ceux que tu as aimés, avec tous ceux que tu as haïs; même je les assemblerai de toutes parts contre toi, et je découvrirai ta honte à leurs yeux et ils verront ton infamie.

38 Et je te jugerai comme on juge les femmes adultères, et celles qui répandent le sang; et je te livrerai pour être mise à mort selon ma fureur et ma jalousie.

39 Je te livrerai, dis-je, entre leurs mains; et ils détruiront tes lieux éminents, et démoliront tes hauts lieux; ils te dépouilleront de tes vêtements, et emporteront tes bagues dont tu te parais, et te laisseront sans habits et toute découverte.

40 Et on fera monter contre toi un amas de gens qui t'assommeront de pierres, et qui te perceront avec leurs épées.

41 Puis ils mettront le feu à tes maisons, et feront ces exécutions sur toi en la présence de plusieurs femmes, et je te garderai bien de t'abandonner, et même tu ne donneras plus de salaires.

42 Et je satisferai ma fureur sur toi, tellement que ma jalousie se retirera de toi; et je serai en repos, et ne me courroucerai plus.

43 Parce que tu ne t'es point souvenue du temps de ta jeunesse, et que tu m'as provoqué par toutes ces choses-là; à cause de cela voici, j'ai fait tomber la peine de tes crimes sur ta tête, dit le Seigneur l'Eternel; et tu n'as pas fait cette réflexion dans toutes tes abominations.

44 Voici, tous ceux qui usent de proverbe feront un proverbe de toi, en disant : telle qu'[est] la mère, telle [est] sa fille.

45 Tu [es] la fille de ta mère, qui a dédaigné son mari et ses enfants; et tu [es] la sœur de chacune de tes sœurs, qui ont dédaigné leurs maris et leurs enfants; votre mère était Héthienne, et votre père était Amorrhéen.

46 Et ta grande sœur c'est Samarie, avec les villes de son ressort, laquelle se tient à ta gauche; et ta petite sœur qui se tient à ta droite, c'est Sodome avec les villes de son ressort.

47 Et tu n'as pas [seulement] marché dans leurs voies, et fait selon leurs abominations, comme si c'eût été fort peu de chose, mais tu t'es corrompue plus qu'elles dans toutes tes voies.

48 Je suis vivant dit le Seigneur l'Eternel, que Sodome ta sœur, elle ni les villes de son ressort, n'ont point fait comme tu as fait, toi et les villes de ton ressort.

49 Voici, ç'a été ici l'iniquité de Sodome ta sœur, l'orgueil, l'abondance de pain, et une molle oisiveté; elle a eu de quoi, elle et les villes de son ressort, mais elle n'a point assisté l'affligé, et le pauvre.

50 Elles se sont élevées, et ont commis abomination devant moi, et je les ai exterminées, comme j'ai vu [qu'il était à propos de faire].

51 Et quant à Samarie, elle n'a pas péché la moitié autant que toi; car tu as multiplié tes abominations plus qu'elles, et tu as justifié tes sœurs par toutes les abominations que tu as commises.

52 C'est pourquoi aussi porte ta confusion, toi qui as jugé chacune de tes sœurs, à cause de tes péchés, par lesquels tu as été rendue plus abominable qu'elles; elles sont plus justes que toi; c'est pourquoi aussi sois honteuse, et porte ta confusion, vu que tu as justifié tes sœurs.

53 Quand je ramènerai leurs captifs, les captifs, [dis-je], de Sodome, et des villes de son ressort, et les captifs de Samarie, et des villes de son ressort, [je ramènerai] aussi les captifs de ta captivité parmi elles;

54 Afin que tu portes ta confusion, et que tu sois confuse à cause de tout ce que tu as fait, et que tu les consoles.

55 Quand ta sœur Sodome, et les villes de son ressort, retourneront à leur état précédent ; [et] quand Samarie, et les villes de son ressort, retourneront à leur état précédent, aussi toi, et les villes de ton ressort, retournerez à votre état précédent.

56 Or ta bouche n'a point fait mention de ta sœur Sodome au jour de tes fiertés.

57 Avant que ta méchanceté fût découverte; comme elle le fut au temps de l'opprobre des filles de Syrie, et de toutes celles d'alentour, [savoir] les filles des Philistins, qui te pillèrent de tous côtés.

58 Tu portes sur toi ton énormité et tes abominations, dit l'Eternel.

59 Car ainsi a dit le Seigneur l'Eternel : je te ferai comme tu as fait, quand tu as méprisé l'exécration du serment, en violant l'alliance.

60 Mais pourtant je me souviendrai de l'alliance que j'ai traitée avec toi dans les jours de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle.

61 Et tu te souviendras de tes voies, et en seras confuse, lorsque tu recevras tes sœurs, tant tes plus grandes, que tes plus petites, et je te les donnerai pour filles; mais non pas selon ton alliance.

62 Car j'établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l'Eternel.

63 Afin que tu te souviennes [de ta vie passée], que tu en sois honteuse, et que tu n'ouvres plus la bouche, à cause de ta confusion, après que j'aurai été apaisé envers toi, pour tout ce que tu auras fait, dit le Seigneur l'Eternel.

   

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#6832

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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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