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Exode第9章:25

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25 Et la grêle frappa dans tout le pays d'Egypte tout ce qui était aux champs, depuis les hommes jusqu'aux bêtes. La grêle frappa aussi toutes les herbes des champs, et brisa tous les arbres des champs.

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Arcanes Célestes#7554

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7554. Telle qu'il n'y en a point eu comme elle en Egypte depuis le jour qu'elle a été fondée et jusqu'à présent, signifie qu'il n'y a pas eu chez les autres une telle destruction dans le mental naturel : on le voit par la signification de la pluie de grêle, à laquelle s'appliquent ces paroles, en ce qu'elle est la destruction du vrai par les faux, numéro 7553 ; par la signification de la terre d'Egypte, en ce qu'elle est le mental naturel, numéros 5276, 5278, 7280, 5288, 5301 ; depuis le jour qu'elle a été fondée et jusqu'à présent, c'est qu'il n'y en a pas eu de telle chez les autres, car le jour signifie l'état, et la fondation la qualité, et l'Egypte le mental naturel en général. S'il n'y a pas chez les autres une destruction telle que chez ceux qui infestent les esprits probes dans l'autre vie, c'est parce que ceux qui infestent ont dans le monde été de l'Église, numéro 7317, 7502 ; ceux-ci ont rempli la mémoire de leur mental naturel, de choses qui appartiennent à la foi d'après la Parole et d'après la doctrine de leur Église, et cependant ont mené une vie opposée à ces choses, c'est pourquoi quand ils sont dévastés, les choses qui appartiennent à la foi sont arrachées et en même temps beaucoup d'autres qui y sont adhérentes, de là des lacunes et des cavités profondes et hideuses ; les maux des cupidités ainsi que les faux ne peuvent aussi qu'y avoir été adjoints d'une manière quelconque ; comme les choses qui appartiennent à la foi ne peuvent être avec ces maux et ces faux, il est évident, si elles ne peuvent être séparées, qu'elles sont chassées vers les limites, de là des vides au-dedans qui sentent excessivement mauvais, car toute puanteur vient du mélange des maux avec les biens et du mélange des faux avec les vrais ; cela n'arrive pas chez ceux qui sont hors de l'Église, car ils n'ont rien su des vrais de la foi procédant de la Parole : cela est signifié par

“ Il n'y a pas eu chez les autres une telle destruction dans le mental naturel. »

  
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Arcanes Célestes#7280

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7280. Et les Egyptiens connaîtront que Moi je suis Jéhovah, signifie qu'ils auront la crainte du Divin : on le voit par la signification de connaître que Moi je suis Jéhovah, en ce que c'est avoir la crainte du Divin, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification des Égyptiens, en ce qu'ils désignent ceux qui sont dans les faux et qui infestent. Quant à ce qui concerne la crainte qu'auront du Divin ceux qui sont dans les faux et qui infestent, il faut qu'on sache que la crainte est l'unique moyen de réprimer les infernaux et de les tenir dans des liens : la crainte, en effet, est un lien commun, tant pour ceux qui sont probes, que pour ceux qui sont méchants ; mais pour ceux qui sont probes il y a une crainte interne, qui concerne le salut, savoir, une crainte de périr quant à l'âme, et pour cela même une crainte de faire quelque chose de contraire à la conscience, c'est-à-dire, de contraire au vrai et au bien qui appartiennent à la conscience, par conséquent il y a pour eux crainte de faire quelque chose de contraire au juste et à l'équitable, ainsi de faire quelque chose de contraire au prochain ; mais cette crainte devient une crainte sainte, en tant qu'elle est conjointe à l'affection de la charité, et plus sainte encore en tant qu'elle est conjointe à l'amour pour le Seigneur ; la crainte alors devient telle que celle des petits enfants envers leurs parents qu'ils aiment ; alors autant ils sont dans le bien de l'amour, autant la crainte ne se montre point, mais autant ils ne sont pas dans le bien, autant elle se montre et devient anxiété ; telle est la crainte de Dieu, dont il est souvent fait mention dans la Parole. Mais la crainte chez ceux qui sont méchants n'est point une crainte interne, savoir, pour le salut, ni par suite une crainte de la conscience, car ils ont dans le monde rejeté entièrement une telle crainte, tant par la vie que par les principes du faux qui favorisaient leur vie ; mais à la place de la crainte interne il y a chez eux une crainte externe, savoir la crainte d'être privé des honneurs, du lucre, de la réputation qui conduit aux honneurs et aux richesses, d'être puni selon les lois, d'être privé de la vie ; voilà ce que craignent ceux qui sont dans le mal, quand ils sont dans le monde : quand ils viennent dans l'autre vie, comme ils ne peuvent pas être réprimés ni tenus dans des liens par une crainte interne, ils sont retenus par une crainte externe, qui leur est imprimée par les punitions ; de là pour eux la crainte de faire le mal ; et enfin cette crainte devient pour eux la crainte du Divin, mais crainte externe, comme il a été dit, laquelle est sans aucune volonté de cesser de faire le mal d'après l'affection du bien, mais seulement d'après la terreur des châtiments qu'enfin ils envisagent avec horreur. Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir que la crainte est l'unique moyen de tenir dans des liens ; et que la crainte externe, qui est la crainte des punitions, est l'unique moyen de réprimer les méchants, et que c'est là le motif des tourments des méchants dans l'enfer : en effet, quand les méchants viennent dans l'autre vie, dès que les liens externes qui les retenaient dans le monde leur sont ôtés, et qu'ils sont abandonnés à leurs cupidités, ils deviennent comme des bêtes féroces, et ne désirent rien avec plus de fureur que de dominer, et de perdre tous ceux qui ne les favorisent pas, c'est là le plus grand plaisir de leur vie ; car autant quelqu'un s'aime soi-même, autant il hait tous ceux qui ne le favorisent pas et autant quelqu'un est dans la haine, autant il est dans le plaisir de détruire ; mais dans le monde cela est caché.

  
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