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Exode第29章:5

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5 Ensuite tu prendras les vêtements, et tu feras vêtir à Aaron la chemise et le Rochet de l'Ephod, l'Ephod, et le Pectoral, et tu le ceindras par-dessus avec le ceinturon exquis de l'Ephod.

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Arcanes Célestes#10099

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10099. Seront à ses fils après lui, signifie dans le naturel successivement : on le voit par la signification des fils d'Aharon, en ce qu'ils sont ce qui procède du Divin Bien comme d'un Père, numéros 9807, 10068 ; et par la signification de après lui, en ce que c'est successivement ou dans l'ordre successif ; et comme cela est dit des habits d'Aharon, par lesquels a été représenté le Divin spirituel, numéro 10098, c'est pour cela que par “ Ils seront à ses fils après lui, » il est signifié le Divin spirituel dans le naturel successivement. En effet, il y a trois choses qui se succèdent dans le ciel, et pour qu'elles soient distinctement conçues, allés doivent être appelées par leurs noms, qui sont le Céleste, le Spirituel et le Naturel ; ces trois choses y procèdent en ordre, l'une de l'autre ; et, par l'influx de l'une dans l'autre successivement, elles sont connexes, et ainsi font un : le Divin du Seigneur dans les cieux est appelé de ces noms d'après la différence de réception. Comme il s'agit ici du second bélier, qui est appelé le bélier d'emplitions, et que par l'emplition de la main il est signifié l'inauguration pour représenter le Divin du Seigneur dans les cieux, et aussi le communicatif et le réceptif de ce Divin dans les cieux, numéro 10019, c'est pour cela qu'ici, afin que sa réception dans le naturel soit aussi décrite, il s'agit maintenant des habits d'Aharon revêtus successivement par ses fils après lui, et par là il est entendu le successif de cette chose dans les cieux, qui est signifiée par l'emplition de la main : de là il est évident que dans le sens interne il y a continuellement liaison, tandis que dans le sens de la lettre la série des choses sur le bélier semble ici rompue. Comme il s'agit ici des successifs dans le ciel, il sera dit aussi ce que c'est que le successif : La plupart des érudits aujourd'hui n'ont des successifs d'autre idée que celle qu'ils ont du continu, ou de ce qui est cohérent par continuité ; comme ils ont sur la succession des choses cette idée, ils ne peuvent pas concevoir quelle différence il y a entre les extérieurs et les intérieurs de l'homme, ni par conséquent entre le corps et l'esprit de l'homme ; lors donc qu'ils y pensent d'après ces idées, ils ne peuvent nullement comprendre que l'esprit de l'homme puisse vivre sous une forme humaine après la dissipation ou la mort du corps. Or, les successifs se produisent non pas d'une manière continue, mais d'une manière discrète, c'est-à-dire, distinctement selon les degrés ; car les intérieurs sont absolument distincts des extérieurs, et tellement même que les extérieurs peuvent être séparés, et les intérieurs persister toujours dans leur vie ; de là vient que l'homme peut être détaché du corps, et penser dans son esprit ; ou, selon la formule usitée chez les anciens, être détaché des sensuels et élevé vers les intérieurs ; les anciens savaient aussi que, quand l'homme est détaché des sensuels qui appartiennent au corps, il est tiré du bas en haut ou élevé dans la lumière de son esprit, ainsi dans la lumière du ciel : de là aussi les Érudits anciens savaient qu'après la dissolution du corps ils vivraient de leur vie intérieure, qu'ils appelaient leur esprit ; et parce qu'ils considéraient cette vie intérieure comme la vie humaine elle-même, ils savaient aussi par là, qu'ils vivraient sous une forme humaine ; telle était l'idée qu'ils avaient.de l'âme de l'homme ; et comme cette vie avait de l'affinité avec la vie Divine, ils percevaient de là que leur âme était immortelle ; car ils savaient que cette partie de l'homme qui avait de l'affinité avec la vie Divine, et qui par conséquent lui était conjointe, ne pouvait nullement mourir. Mais cette idée sur l'âme et sur l'esprit de l'homme fut détruite après ces temps anciens, et cela, comme il a déjà été dit, parce qu'on n'eut pas une juste idée des successifs : c'est de là aussi que ceux qui pensent d'après l'érudition d'aujourd'hui ne savent pas qu'il y a un spirituel, et qu'il est distinct du naturel, car ceux qui ont sur les successifs la même idée qu'ils ont sur le continu, ne peuvent saisir le spirituel que comme un naturel plus pur, lorsque cependant le spirituel et le naturel sont distincts entre eux, comme l'antérieur et le postérieur, ainsi comme ce qui engendre et ce qui est engendré ; de là vient que ces érudits ne saisissent pas de différence entre l'homme Interne ou spirituel et l'homme Externe ou naturel, ni par conséquent entre la pensée et la volonté internes de l'homme et sa pensée et sa volonté externes ; de là vient aussi qu'ils ne peuvent non plus rien saisir sur la foi et l'amour, sur le ciel et l'enfer, ni sur la vie de l'homme après la mort. Ceux, au contraire, qui ont une idée juste et distincte sur les successifs, peuvent en quelque manière comprendre que chez l'homme, qui est régénéré, les intérieurs sont successivement ouverts, et qu'à mesure qu'ils sont ouverts, ils sont élevés aussi clans la lumière et dans une vie intérieure et plus près du Divin, et que cette ouverture, et l'élévation qui en est la conséquence, se font par les vrais Divins, qui sont les vases récipients du bien de l'amour procédant du Divin ; le bien de l'amour est ce qui conjoint immédiatement l'homme au Divin, car l'amour est la conjonction spirituelle ; il s'ensuit que l'homme peut ainsi être ouvert de plus en plus intérieurement et être élevé, selon qu'il est dans le bien de l'amour procédant du Divin ; et que, vice versa, il n'y a aucune ouverture, ni par conséquent aucune élévation, chez l'homme qui ne reçoit pas les vrais Divins, ce qui arrive s'il est dans le mal. Mais, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera donné ailleurs de plus grandes explications sur cet ordre successif et sur les arcanes qui le concernent.

  
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