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Exode第29章:45

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45 Et j'habiterai au milieu des enfants d'Israël, et je leur serai Dieu;

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Arcanes Célestes#9391

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9391. Et ils offrirent des holocaustes, et ils sacrifièrent en sacrifices pacifiques à Jéhovah des taureaux, signifie le représentatif du culte du Seigneur d'après le bien, et d'après le vrai qui procède du bien : on le voit par la représentation des holocaustes et des sacrifices, en ce qu'ils sont le culte du Seigneur en général, numéros 922, 6905, 8936, et en ce qu'en particulier les holocaustes sont le culte du Seigneur d'après le bien de l'amour, et les sacrifices le culte du Seigneur d'après le vrai de la foi qui procède du bien, numéro 8680 ; et par la signification des taureaux, en ce qu'ils sont le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, ainsi qu'il va être montré ; les bêtes qui étaient sacrifiées signifiaient la qualité du bien et du vrai d'après lesquels existait, le culte, numéros 922, 1823, 2180, 3519 ; que les bêtes douces et utiles signifient les célestes qui appartiennent au bien de l'amour, et les spirituels qui appartiennent au vrai de la foi, et que ce soit pour cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéro 9280. Si le taureau signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, c'est parce que les bêtes de gros bétail signifiaient les affections du bien et du vrai dans l'homme externe ou naturel, et les bêtes de menu bétail les affections du bien et du vrai dans l'homme interne ou spirituel, numéros 2566, 5913, 6048, 8937, 9135 ; les bêtes de menu bétail étaient les agneaux, les chèvres, les brebis, les béliers, les boucs, et celles de gros bétail étaient les bœufs, les taureaux, les veaux ; les agneaux et les brebis signifiaient le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne ou spirituel ; par suite les veaux et les taureaux, parce qu'ils étaient d'un âge plus tendre que celui des bœufs, signifiaient la même chose dans l'homme externe ou naturel. Que les taureaux et les veaux signifiassent ce bien, on le voit par les passages de la Parole où ils sont nommés, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les pieds des quatre Animaux, pied droit, et la plante de leurs pieds, comme la plante du pied d'un veau, et ils étincelaient comme l'aspect de l'airain poli. “ - Ézéchiel 1:7 ;

Là, il s'agit des Chérubins, qui sont décrits par quatre Animaux ; que les Chérubins soient la garde ou la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien, on le voit, numéro 9277 (fin). ; le bien externe ou naturel était représenté par

« pied droit, et par la plante des pieds en ce qu'elle était

« comme la plante du pied d'un veau : en effet, les pieds signifient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, le pied droit celles qui appartiennent au bien, et la plante des pieds celles qui sont les dernières, dans l'homme naturel ; il a déjà été montré que les pieds ont cette signification, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328 ; et que les talons, les plantes, les paumes et les ongles, sont les dernières choses dans l'homme naturel, numéros 4938, 7729 ; que les plantes des pieds étincelassent comme l'aspect de l'airain poli, c'était parce que l'airain signifie le bien naturel, numéros 425, 1551, et l'airain étincelant comme l'airain poli, le bien resplendissant par la lumière du ciel, qui est le Vrai Divin procédant du Seigneur : d'après cela, il est évident que le Veau signifie le bien de l'homme externe ou naturel. Pareillement dans Jean :

« Autour du trône étaient quatre Animaux, pleins d'yeux devant et derrière ; et le Premier Animal semblable à un lion ; et le Second Animal semblable à un veau ; et le Troisième Animal ayant la face comme un homme ; et le Quatrième Animal semblable à un Aigle qui vole. » - Apocalypse 4:6-7 ;

Ici aussi les quatre Animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Garde et la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien de l'amour ; la garde elle-même est faite par le vrai et le bien de ce vrai, et par le bien et le vrai de ce bien ; le vrai et le bien de ce vrai, dans la forme externe, sont signifiés par le lion et par le veau ; et le bien et le vrai de ce bien, dans la forme interne, sont signifiés par la face d'homme et par l'aigle qui vole ; que le lion soit le vrai d'après le bien dans sa puissance, on le voit, numéro 6367 ; de là, le veau est le bien même de ce vrai.

Dans Osée :

« Retournez à Jéhovah, dites-Lui : Ote toute iniquité, et prends le bien, et nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres. " - Osée 14:3 ;

-personne ne peut savoir ce que c'est que rendre en échange les taureaux des lèvres, à moins qu'il ne sache ce que signifient les taureaux et ce que signifient les lèvres ; que ce soit la confession et l'action de grâces provenant d'un cœur bon, cela est évident, car il est dit :

« Retournez à Jéhovah, et dites-Lui : Prends le bien, et alors nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres ; ce qui est confesser Jéhovah d'après les biens de la doctrine, et Lui rendre grâces ; car les lèvres sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéros 1286, 1288.

Dans Amos :

« Vous qui attirez l'habitation de violence ! Ils couchent sur des lits d'ivoire, et ils mangent des agneaux du troupeau, et des veaux du milieu de l'engrais. » - Amos 6:3-4 ;

Là sont décrits ceux qui sont dans l'abondance des connaissances du bien et du vrai, et néanmoins vivent mal ; manger des agneaux du troupeau, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme interne ou spirituel ; manger des veaux du milieu de l'engrais, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme externe ou naturel ; que manger, ce soit s'approprier, on le voit, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 3832, 4745 ; et les Agneaux, le bien de l'innocence, numéros 3994, 3519, 7840 ; comme les agneaux sont les biens intérieurs de l'innocence, il s'en suit que les veaux du milieu de l'engrais sont les biens extérieurs de l'innocence ; car dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, il est ordinaire de traiter du vrai lorsqu'il est traité du bien, à cause du mariage céleste, numéros 9263, 9314, et aussi de parler des externes lorsqu'il est parlé des internes ; en outre, le lieu où l'on engraisse et le gras signifient le bien de l'amour intérieur, numéro 5943 : pareillement dans Malachie :

« Sur vous, qui craignez mon Nom, s'élèvera le soleil de justice, et la santé (sera) dans ses ailes, afin que vous sortiez et que vous croissiez comme des veaux à l'engrais. " - .

Dans Luc :

« Au sujet du fils prodigue qui revint après s'être repenti de cœur, le Père dit : Apportez la robe principale et l'en revêtez, et donnez un anneau pour sa main, et des souliers pour ses pieds ; de plus amenez le veau gras, et le tuez, afin que mangeant nous nous réjouissions. " - Luc 15:22-23.

Celui qui ne saisit que le sens de la lettre croira que ce passage ne renferme pas des choses plus élevées, lorsque cependant chacune des expressions enveloppe des célestes, par exemple, le revêtir de la robe principale, donner un anneau pour sa main et des souliers pour ses pieds, amener le veau gras et le tuer, afin de se réjouir en mangeant ; par le fils prodigue sont entendus ceux qui ont prodigué les richesses célestes, qui sont les connaissances du bien et du vrai ; par son retour chez son père, et par sa confession qu'il n'était pas digne d'être appelé son fils, sont signifiés le repentir du cœur et l'humiliation ; par la robe principale dont il fut revêtu sont signifiés les vrais communs, numéros 4545, 5248, 5319, 5954, 6914, 6917, 9093, 9212, 9216 ; et par le veau gras les biens communs correspondants à ces vrais. Semblable chose est signifiée par les veaux et par les taureaux dans d'autres passages, comme dans Psaumes 69:32 ; puis dans les holocaustes et dans les sacrifices, - Exode 29:11-12, et suivants. Lévitique 4:3, et suivants. 13, et suivants. Lévitique 8:15, et suivants. . Nombres 8:8, et suivants. Nombres 15:24, et suivants. Nombres 28:19-20. .. , 33. -Si les fils d'Israël se sont fait un veau d'or, et l'ont adoré au lieu de Jéhovah, - , -c'est parce que dans leur cœur était restée l'idolâtrie Égyptienne, quoique de bouche ils eussent confessé Jéhovah.

Dans l'Egypte, parmi les idoles, les principales étaient des Génisses et des Veaux d'or, et cela, parce que la génisse signifiait le Vrai scientifique, qui est le Vrai de l'homme naturel, et parce que le veau signifiait le bien de ce vrai, qui est le bien de l'homme naturel, et aussi parce que l'or signifiait le bien ; ce bien et ce vrai y étaient présentés en effigie par des Veaux et des Génisses d'or ; mais quand les représentatifs des célestes y eurent été changés en choses idolâtriques et enfin en choses magiques, alors là, comme ailleurs, les effigies qui représentaient devinrent elles-mêmes des idoles, et commencèrent à être adorées ; de là les idolâtries de l'antiquité et les magies égyptiennes : en effet l'Ancienne Église, qui succéda à la Très-Ancienne, était une Église représentative, dont tout le culte consistait en des rites, des statuts, des jugements et des préceptes, qui représentaient les Divins et les célestes, lesquels sont les intérieurs de l'Église : cette Église après le déluge s'étendit sur une grande partie du monde Asiatique, et fut aussi en Egypte ; mais dans l'Egypte étaient cultivés les scientifiques de cette Église ; par conséquent les Égyptiens se livraient à la science des correspondances et des représentations plus que les autres peuples, comme on peut le voir d'après les hiéroglyphes, et d'après les magies et les idoles de ce pays, et aussi d'après les diverses choses qui sont rapportées dans la Parole sur l'Egypte ; c'est de là que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique en général tant quant au vrai que quant au bien, et aussi le Naturel, car le Scientifique appartient à l'homme naturel ; c'est aussi ce que signifiaient la Génisse et le Veau. Que l'Église Ancienne, qui était représentative, se soit étendue sur un grand nombre de royaumes, et qu'elle ait aussi existé dans l'Egypte, on le voit, numéros 1238, 2385, 7097 : que les scientifiques de l'Église aient été cultivés principalement en Egypte, et que ce soit pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique dans l'un et l'autre sens, on le voit, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, , 4964, 4906, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6693, 6750, 7779, 7926 : et, comme le Vrai scientifique et le bien de ce vrai sont le vrai et le bien de l'homme naturel, que ce soit aussi pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Naturel, on le voit, numéros 4967, 5079, 5080, 5095, 5160, 5276, 5278, 5280, 5288, 5301, 6004, 6615, 6147, 6252 : maintenant, d'après cela, il est évident que les génisses et les veaux ont été au nombre des principales idoles de l'Egypte, par la raison que les génisses et les veaux signifiaient le Vrai scientifique et le bien de ce vrai, qui appartiennent à l'homme naturel, la même chose que l'Égypte elle-même, de sorte que l'Egypte et le veau avaient la même signification ; c'est pourquoi il est parlé ainsi de l'Egypte dans Jérémie :

« Génisse très-belle, l'Egypte ! La destruction du septentrion vient ; et ses mercenaires au milieu d'elle sont comme des veaux à l'engrais. » - Jérémie 46:20-21.

La génisse est le Vrai scientifique qui appartient à l'homme Naturel ; les mercenaires, qui sont les veaux, sont ceux qui font le bien à cause du gain, numéro 8002 ; ainsi les veaux sont un tel bien, qui est en lui-même non pas le bien, mais le plaisir de l'homme naturel séparé de l'homme spirituel ; c'est dans ce plaisir, qui en soi est idolâtrique, qu'ont été les fils de Jacob ; c'est pourquoi il leur fut permis de rendre cela notoire et d'en donner la preuve par l'adoration du veau, - :- cela est aussi décrit ainsi dans David :

« Ils ont fait un Veau en Horeb, et ils se sont prosternés devant une image de fonte, et ils ont changé leur gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe. » - Psaumes 106:19-20 ;

-faire un veau en Horeb et se prosterner devant une image de fonte, signifie le culte idolâtre, qui consiste en rites, en statuts, en jugements et en préceptes, seulement dans la forme externe, et non en même temps dans la forme interne ; que cette Nation ait été dans les externes sans l'interne, on le voit, numéros 9320 (fin), 9373, 9377, 9380, 9381, et qu'ainsi elle ait été idolâtre dans son cœur, on le voit, numéro 3732, (fin), 4208, 4281, 4825, 5998, 7401, 8301, 8871, 8882 ; changer la gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe, signifie s'éloigner des internes de la Parole et de l'Eglise, et adorer l'externe, qui n'est qu'un scientifique sans vie ; en effet, la Gloire est l'interne de la Parole et de l'Église, voir la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, numéros 5922, 8267, 8427 ; l'effigie du bœuf est le simulacre du bien dans la forme externe, car l'effigie est le simulacre, par conséquent ce qui est sans vie, et le bœuf est le bien dans le naturel, ainsi dans la forme externe, numéros 2566, 2781, 9135 ; manger l'herbe, c'est s'approprier ce bien seulement d'une manière scientifique ; car manger, c'est s'approprier, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; et l'herbe est le scientifique, numéro 7571. Comme le veau d'or, qui était adoré par les fils d'Israël au lieu de Jéhovah, avait ces significations, c'est pour cela que Moïse procéda de la manière suivante à l'égard de ce veau :

« Votre péché (le veau) que vous avez fait, je le pris et le brûlai au feu, et je le broyai en le moulant bien, jusqu'à ce qu'il fût réduit en poudre, et j'en jetai la poudre dans le torrent qui descend de la montagne, » - Deutéronome 9:21 ;

-on ne sait pourquoi Moïse a ainsi agi à l'égard du veau d'or, à moins qu'on ne sache ce que signifie être brûlé au feu, être broyé, être moulu, et être réduit en poudre, et ce que signifie le torrent descendant de la montagne, dans lequel la poudre fut jetée ; ici est décrit l'état de ceux qui adorent les externes sans l'interne, à savoir, en ce qu'ils sont dans les maux des amours de soi et du monde, et dans les faux quant aux choses procédant du Divin, ainsi, quant à la Parole ; en effet, le feu dans lequel il fut brûlé est le mal de l'amour de soi et du monde, numéros 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575 ; la poudre en laquelle il fut broyé est le faux confirmé d'après le sens de la lettre de la Parole ; et le torrent descendant de la montagne de Sinaï est le Vrai Divin, ainsi la Parole dans la lettre, car elle en est descendue ; en effet, ceux qui sont dans les externes sans l'interne expliquent la Parole en faveur de leurs amours, et y voient des terrestres et nullement des célestes, comme les Israélites et les Juifs autrefois et encore aujourd'hui. Des choses semblables ont aussi été représentées par les veaux de Jérobéam dans Béthel et en Dan, - , ;

-il en est parlé ainsi dans Osée :

« Un roi ils ont fait, et non par Moi ; des princes ils ont fait, et je ne l'ai pas su ; de leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu'il soit retranché : il t'a abandonnée, ton veau, ô Samarie, car d'Israël aussi, lui ; un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui ; car en morceaux il sera mis, le veau de Samarie. » - Osée 8:4, 5, 6.

Là, il s'agit de l'entendement perverti et de la mauvaise explication de la Parole par ceux qui sont dans les externes sans l'interne, car ils restent dans le sens de la lettre de la Parole, qu'ils tournent en faveur de leurs amours et des principes pris d'après ces amours ;

« faire un roi et non par Moi, et

« faire des princes et je ne l'ai pas su, c'est tirer le vrai, et les principaux vrais de la lueur propre et non du Divin, car le roi dans le sens interne est le vrai, Nos1672, 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; et les princes sont les principaux vrais, numéros 1482, 2089, 5044 ;

« de son argent et de son or faire des idoles, c'est pervertir ; en faveur de ses cupidités les scientifiques du vrai et du bien tirés de la Parole, et les adorer comme des choses saintes, quoiqu'ils soient sans vie, puisqu'ils proviennent de la propre intelligence ; car l'argent est le vrai et l'or est le bien qui procèdent du Divin, ainsi qui appartiennent à la Parole, numéros 1551, 2954, 5658, 6914, 6917, 8932 ; et les idoles sont les doctrinaux provenant de la propre intelligence, qui sont adorés comme des choses saintes, et cependant n'ont en eux aucune vie, numéro 8941 ; de là il est évident que par le roi et les princes, et par l'or et l'argent sont signifiés les faux d'après le mal, car les choses qui proviennent du propre proviennent du mal, et par suite sont des faux, quoiqu'extérieurement elles apparaissent comme des vrais parce qu'elles ont été tirées du sens de la lettre de la Parole ; d'après cela on voit clairement ce que signifie le Veau de Samarie, qu'un ouvrier a fait, à savoir, que c'est le bien dans l'homme naturel et non en même temps dans l'homme spirituel, par conséquent le non-bien, parce qu'il a été appliqué au mal ;

« un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui, c'est qu'il provient du propre et non du Divin ; être mis en morceaux, c'est être dissipé. Des choses semblables sont entendues par les veaux dans Osée :

« Ils continuent à pécher, et ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes entièrement ; à elles ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. “ - Osée 13:2. -Maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce que le Veau et le Taureau signifient dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Et descendront des licornes avec eux, et des taureaux avec des puissants, et enivrée sera leur terre de sang, et leur poussière de graisse sera engraissée. » - Ésaïe 34:7.

Dans le Même :

« La ville fortifiée (sera) solitaire, l'habitacle délaissé et abandonné comme le désert, là paîtra le veau, et là il couchera, et il consommera ses rameaux ; sèche sera sa moisson. » - Ésaïe 27:10.

Dans Jérémie :

« Depuis le cri de Chesbon jusqu'à Éléaleh, jusqu'à Jahaz, ils ont poussé leur voix, depuis Zoar jusqu'à Choronaïm, (comme) une génisse de trois ans, parce que même les eaux de Nimrim seront en désolation. » - Jérémie 48:34.

Dans Ésaïe :

« Mon cœur sur Moab crie, ses fugitifs jusqu'à Zoar, (comme) une génisse de trois ans, car en la montée de Luchith on montera dans les pleurs. » - Ésaïe 15:5.

Dans Osée :

« Éphraïm, génisse dressée, aimant à fouler. » - Osée 10:11.

Dans David :

« Réprime la bête sauvage du roseau, l'assemblée des forts ; parmi les veaux des peuples, foulant les fragments de l'argent, il a dispersé les peuples, des guerres ils désirent. » - Psaumes 68:31.

Il s'agit là de l'arrogance de ceux qui veulent d'après les scientifiques entrer dans les mystères de la foi, et ne rien reconnaître que ce qu'ils en tirent eux-mêmes ; comme ceux-ci ne voient rien d'après la lumière du ciel qui procède du Seigneur, et qu'ils voient d'après la lueur de la nature qui provient du propre, ils saisissent les ombres au lieu de la lumière, les illusions au lieu des réalités, en général le faux au lieu du vrai ; comme ils pensent follement, puisqu'ils pensent d'après les infimes, ils sont appelés bête sauvage du roseau, et comme ils raisonnent rigoureusement, ils sont appelés assemblée des forts, et parce qu'ils dissipent les vrais encore restant et épars parmi les biens de ceux qui sont dans les vrais de l'Église, il est dit d'eux qu'ils foulent les fragments de l'argent parmi les veaux des peuples, et ensuite qu'ils dispersent les peuples, c'est-à-dire, l'Église elle-même avec ses vrais ; le désir de les attaquer et de les détruire est entendu par désirer des guerres ; d'après cela, il est de nouveau évident que les veaux sont les biens. Dans Zacharie, Ch. Psaumes 12:4, il est dit :

« Tout Cheval des peuples je frapperai d'aveuglement, et par le cheval des peuples sont signifiés les intellectuels du vrai chez ceux qui sont de l'Église, parce que le cheval est l'intellectuel du vrai, numéro 2761 ; mais ici il est dit

« fouler les fragments de l'argent, et disperser les peuples parmi les veaux des peuples, et par fouler et disperser il est signifié rejeter et dissiper, numéro 258 ; par l'argent le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999, 8932 ; et par les peuples ceux de l'Église qui sont dans les vrais, numéros 2928, 7207, par conséquent aussi les vrais de l'Église, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, ainsi par les veaux des peuples sont signifiés les biens qui appartiennent au volontaire chez ceux de l'Église. De plus, on voit dans Jérémie que les veaux signifient les biens :

« Je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n'ont point maintenu les paroles de l'alliance, qu'ils ont traitée devant Moi, (l'alliance) du veau, qu'ils ont coupé en deux, pour passer entre ses parties, les princes de Jehudah, et les princes de Jérusalem, les ministres royaux et les prêtres, et tout le peuple de la terre, lesquels ont passé entre les parties du veau, et je les livrerai en la main de leurs ennemis, afin que leur cadavre soit en pâture à l'oiseau des cieux et à la bête de la terre. » - Jérémie 34:18, 19, 20.

On ne peut savoir ce que c'est que l'alliance du veau, ni ce que c'est que passer entre les parties du veau, à moins qu'on ne sache ce que signifie l'alliance, ce que signifie le veau, ce que signifie sa division en deux parties, et ce que signifient les princes de Jehudah ou de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre ; il est évident qu'il y a là un arcane céleste ; cet arcane néanmoins peut se manifester devant l'entendement, quand on sait que l'alliance est la conjonction ; le veau, le bien ; le veau coupé en deux parties, le bien procédant du Seigneur d'une part, et le bien reçu par l'homme de l'autre part ; que les princes de Jehudah et de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre, sont les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église d'après la Parole ; et que passer entre les parties, c'est conjoindre ; cela étant connu, il devient évident que le sens interne de ces paroles est que, chez cette nation, il n'y avait aucune conjonction du bren procédant du Seigneur avec le bien reçu par l'homme au moyen de la Parole, et par suite au moyen des vrais et des biens de l'Église, mais qu'il y avait disjonction, et cela parce que les descendants de Jacob étaient dans les externes sans l'interne ; l'alliance du veau traitée avec Abram enveloppe la même chose ; il en est parlé ainsi dans le Livre de la Genèse :

« Jéhovah dit à Abram : Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, et une tourterelle et un pigeon ; et il prit toutes ces choses, et il les partagea par le milieu, et il mit chaque partie vis-à-vis de l'autre, et la volaille il ne partagea point. Et descendirent des oiseaux sur les corps, et les chassa Abram : et le soleil était à son coucher, et un assoupissement tomba sur Abram ; et voici, une terreur de ténèbres grandes tomba sur lui ; et eu ce jour-là Jéhovah traita avec Abram alliance. » - Genèse 15:9-10, 11, 12, 18.

La terreur de ténèbres grandes tombant sur Abram, signifiait l'état de la nation Juive, en ce que les Juifs étaient dans les ténèbres les plus grandes quant aux vrais et aux biens de l'Église d'après la Parole, parce qu'ils étaient dans les externes sans l'interne, et par suite dans un culte idolâtre ; car celui qui est dans les externes sans l'interne est dans un culte idolâtre, puisque, lorsqu'il est dans le culte, son cœur et son âme sont non pas dans le ciel mais dans le monde, et qu'il adore les choses saintes de la Parole non pas d'après un amour céleste, mais d'après un amour terrestre : c'est cet état de la nation Juive, qui a été décrit dans le prophète par l'alliance du veau qu'ils avaient coupé en deux parties entre lesquelles ils avaient passé.

  
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Arcanes Célestes#1861

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1861. Et voici, une fournaise de fumée, signifie le faux le plus compact ; et un brandon de feu, signifie l'ardeur des cupidités : cela est évident d'après la signification de la fournaise de fumée, en ce qu'elle est le faux compact, et d'après la significatif du brandon de feu, en ce qu'il est l'ardeur des cupidités. L'expression fournaise de fumée, est employée parce que l'homme, surtout l'homme de l'Eglise, qui a les connaissances du vrai, et néanmoins ne les reconnait pas, mais les nie dans son cœur et passe sa vie dans ce qui est opposé au vrai, n'apparaît pas autrement que comme une fournaise de fumée, lui-même, apparaît comme la fournaise, et le faux provenant des haines apparaît comme la fumée ; les cupidités d'où naissent les faux n'apparaissent pas autrement que comme des brandons de feu sortant d'une telle fournaise, ainsi que le prouvent les représentatifs qui sont dans l'autre vie, et dont il a été parlé d'après l'expérience, numéros 814, 1528 ; ce sont les cupidités des haines, des vengeances, des cruautés et des adultères, surtout quand elles ont été mêlées de ruses, qui ont cette apparence, et deviennent telles. Que la fournaise, la fumée et le feu, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qu'on peut voir par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« chacun est hypocrite et malicieux, et toute bouche profère la folie, parce que la malice brûle comme un Feu, elle dévore la ronce et l'épine, elle incendie les fourrés de la forêt, et ils s'élèvent par bouffée de fumée.

Dans l'emportement de Jéhovah Zebaoth, la terre a été obscurcie, et le peuple est devenu comme la nourriture du feu, l'homme n'épargnera pas son frère. » - Ésaïe 9:17, 18, - Là le feu est pris pour les haines ; les bouffées de fumée qui en sortent sont de tels faux ; la haine est décrite par ces mots : l'homme n'épargnera pas son frère ; quand de tels hommes sont examinés par les Anges, ils ne leur apparaissent pas autrement qu'ils sont décrits ici. Dans Joël :

« Je donnerai des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang et du Feu et des colonnes de Fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de Jéhovah vienne. » - Joël 3:3, 4, - Là, le feu est pris pour la haine ; les colonnes de fumée, pour les faux ; le soleil, pour la charité, et la lune, pour la foi.

Dans Ésaïe :

« La terre sera en poix ardente : elle ne s'éteindra ni nuit, ni jour ; sa Fumée montera éternellement. » - Ésaïe 34:9-10.

La poix ardente est prise pour d'affreuses cupidités, et la fumée pour des faussetés.

Dans Malachie :

« Voici, un jour vient, ardent comme une Fournaise, et tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront (comme) du chaume ; et ce jour-là qui vient les enflammera, il ne leur laissera ni racine ni rameau. » - .

La fournaise ardente a une semblable signification : la racine est la charité, et le rameau la vérité, qui ne leur seront pas laissées.

Dans Osée :

« Ephraïm est devenu coupable en Baal ; il sera comme la balle qui est chassée de Faire par un tourbillon, et comme la Fumée qui sort d'une cheminée. » - Osée 13:1, 3.

Ephraïm c'est l'intelligent qui est devenu tel.

Dans Ésaïe :

« Le robuste sera en étoupe et son ouvrage en flammèche, et tous deux seront embrasés ensemble, et personne pour éteindre. » - Ésaïe 1:31,

Et il s'agit là de ceux qui sont dans l'amour d'eux-mêmes, ou ce qui est la même chose, dans la haine contre le prochain ; ils seront ainsi embrasés par leurs cupidités.

Dans Jean :

« Babylone est devenue la demeure des démons. » Ils criaient, en voyant la Fumée de son embrasement, - Sa Fumée monte aux siècles des siècles. » - Apocalypse 18:2, 18 ; Apocalypse 19:3.

Dans le Même :

« Il ouvrit le puits de l'abîme, et il monta du puits une Fumée comme la Fumée d'une grande fournaise, et le soleil fut obscurci ainsi que l'air par la Fumée du puits. » - Apocalypse 9:2.

Dans le même :

« De la bouche des chevaux sortit du Feu, et de la Fumée, et du soufre : et la troisième partie des hommes fut tuée par ces trois (choses) ; par le Feu et par la Fumée, et par le soufre, qui sortaient de leur bouche. » - Apocalypse 9:17-18.

Dans le Même :

« Si quelqu'un adore la bête, il boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa fureur ; et il sera tourmenté par le Feu et le soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

Dans le Même :

« Le quatrième ange versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le Feu ; les hommes furent donc brulés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu. » - Apocalypse 16:8-9.

Il est dit pareillement qu'ils furent jetés dans l'étang ardent de feu et de soufre. » - Apocalypse 19:20 ; Apocalypse 20:14-15 ; Apocalypse 21:8.

Dans ces passages, le feu désigne les cupidités, et la fumée les faussetés, qui règneront dans les derniers temps Ces choses furent vues par Jean quand la vue intérieure lui fut ouverte ; il les vit telles qu'elles se manifestent dans l'autre vie ; c'est aussi ce que voient les esprits et les âmes après la mort. De là on peut savoir ce que c'est que le feu infernal, et reconnaître qu'il n'est autre chose que la haine, la vengeance et la cruauté, ou en d'autres termes, l'amour de soi, qui se manifestent par de telles apparences. Quoique l'homme, lorsqu'il est dans la haine, paraisse autre extérieurement, tant qu'il est dans la vie du corps, s'il était examiné de près par les Anges, il n'apparaitrait pas autrement à leurs yeux, c'est-à-dire que ses haines se montreraient comme des brandons de feu, et les faux provenant de ces haines comme des fournaises de fumée. Le Seigneur a parlé ainsi de ce feu, dans Matthieu :

« Tout arbre ne produisant pas de bon fruit est coupé et jeté dans le Feu. » - Matthieu 3:10 ; Luc 3:9.

Par le bon fruit on entend la charité ; celui qui en est privé se retranche lui-même et se jette dans un tel feu.

Dans le Même :

« Le Fils de l'Homme enverra ses Anges, qui enlèveront de son Royaume tous les scandales et ceux qui font l'iniquité, et ils les jetteront dans la Fournaise de Feu. » - , , .

C'est la même signification.

Dans le Même :

« Le roi dira à ceux qui sont à sa gauche : retirez-vous de moi, maudits ; (allez) dans le Feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » - .

Même signification. C'est encore ce qui est signifié quand il est dit, qu'ils seraient envoyés dans le Feu éternel, dans la Géhenne de feu, et lorsqu'il est dit que leur ver ne meurt point, et que le Feu ne s'éteint point.

Matthieu 18:8-9 ; .

Dans Luc :

« Envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » - Luc 16:24.

Même signification. Ceux qui ne connaissent pas les arcanes du Royaume du Seigneur, pensent que le Seigneur précipite les impies dans l'enfer, ou dans un feu qui est, comme il a été dit, tel que celui des haines ; mais il en est tout autrement, c'est l'homme lui-même, c'est l'esprit diabolique lui-même qui s'y précipite ; toutefois comme il semble que c'est l'homme qui est précipité, il en a été parlé ainsi dans la Parole, selon l'apparence, et même selon les illusions des sens, surtout devant les Juifs, qui ne voulaient absolument comprendre que ce qui tombait sous les sens, quelles qu'en fussent les illusions ; c'est pour cela que le sens de la lettre, surtout dans la partie Prophétique, est plein de semblables apparences ; par exemple, dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : jugez le matin le jugement, et arrachez le spolié de la main de l'oppresseur, de peur que ma fureur ne sorte comme un Feu, et ne s'embrase, et personne ne l'éteindra, à cause de la malice de leurs 0euvres. » - Jérémie 21:12.

Juger le jugement, c'est dire le vrai ; arracher le spolié de la main de l'oppresseur, c'est faire le bien de la charité ; le feu, c'est la peine infernale de ceux qui ne font pas cela, c'est-à-dire qui vivent dans le faux de la haine ; dans le sens de la lettre un tel feu et une telle fureur sont attribués à Jéhovah, mais c'est absolument le contraire dans le sens interne. Il en est de même dans Joël au sujet du jour de Jéhovah :

« Devant lui le feu dévore, et après lui la flamme embrase. » - Joël 2:1, 3.

Dans David :

« Il monta une Fumée de son nez, et le Feu de sa bouche dévora ; des charbons sortant de Lui s'embrasèrent, et l'obscurité (était) sous ses pieds. » - Psaumes 18:9-10.

Dans Moïse :

« Le Feu s'est embrasé dans ma colère, et il brûlera jusqu'à l'enfer le plus profond, et il dévorera la terre et son produit, et il enflammera les fondements des montagnes. » - Deutéronome 32:22.

Là, le feu est pris pour les haines, et la fumée, pour les faux, qui sont les unes et les autres chez l'homme ; tout cela est attribué à Jéhovah ou au Seigneur, par les raisons qui viennent d'être données. Il semble aussi dans les enfers que c'est Jéhovah ou le Seigneur qui fait tout ce mal ; mais c'est absolument le contraire, ce sont eux qui se le font à eux-mêmes ; parce qu'ils sont dans les faux des haines ; on voit, d'après cela, combien l'homme peut facilement tomber dans des erreurs fantastiques, s'il ne connaît pas le sens interne de la Parole. Il en a été de même de la Fumée et du Feu que le peuple vit sortir du mont Sinaï, lorsque la loi était promulguée ; car Jéhovah ou le Seigneur apparaît à chacun selon ce que chacun est, aux Anges célestes comme Soleil, aux Anges spirituels comme lune, à tous les bons comme une Lumière dont les variétés charment et ravissent ; mais aux méchants, il apparaît comme une fumée et comme un feu dévorant ; et parce que les Juifs, quand la Loi était promulguée, n'avaient aucune charité, et qu'au contraire l'amour de soi et l'amour du monde régnaient chez eux, qu'ainsi il n'y avait que des maux et des faux, voilà pourquoi Jéhovah leur apparut comme une fumée et comme un feu, tandis qu'au même instant il apparaissait aux Anges comme un Soleil et comme une Lumière céleste ; on voit dans Moïse qu'il apparut ainsi aux Juifs, parce qu'ils étaient de tels hommes :

« La gloire de Jéhovah habita sur la montagne de Sinaï ; et l'aspect de la gloire de Jéhovah (fut) comme un Feu dévorent sur le sommet de la montagne, devant les yeux des fils d'Israël. » - Exode 24:16-17.

Dans le même :

« Tout ce mont de Sinaï fumait, parce que Jéhovah était descendu sur lui dans le Feu, et sa Fumée montait comme la Fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait fort. » - Exode 19:18,

Et ailleurs :

« Vous vous approchâtes et vous vous tîntes sous la montagne, tandis que la montagne était embrasée de Feu, jusqu'au cœur du Ciel, (il y avait) des ténèbres, et une nuée et de l'obscurité ; et Jéhovah vous parla du milieu du Feu. » - Deutéronome 4:11-12 ; Deutéronome 5:19.

Puis :

« Il arriva (ainsi) : lorsque vous eûtes entendu la voix du milieu des Ténèbres et que la montagne eut été embrasée de Feu, et vous vous approchâtes de moi, et vous dites : Pourquoi mourrions-nous ? Puisque ce grand Feu nous dévorera ; si nous continuons à entendre davantage la voix de Jéhovah notre Dieu, nous mourrons. » - Deutéronome 5:20, 21, 22.

Il en serait de même, si quel qu’autre, qui passe sa vie dans la haine et dans les souillures des haines, voyait le Seigneur, il ne pourrait le voir que par la haine et ses souillures, qui sont les récipients des rayons du bien et du vrai procédant du Seigneur, et qui changeraient les rayons du bien et du vrai en un feu, une fumée et une obscurité semblables. D'après ces mêmes passages, on voit aussi ce que c'est que la fumée de la fournaise et le brandon de feu, on voit que c'est le faux le plus compact et le mal le plus affreux, qui s'empareront de l'Eglise dans les derniers temps.

  
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