10032. Et les deux reins, et la graisse gui est sur eux, signifie le vrai intérieur de l'homme externe ou naturel, et le bien de ce vrai : on le voit par la signification des reins, en ce qu'ils sont les vrais intérieurs, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de la graisse, en ce qu'elle est le bien, numéro 10029 ; que ce soit le bien de ce vrai, c'est parce que c'est la graisse qui était sur les reins. Il est dit le bien de ce vrai, parce que chaque bien a son vrai, et chaque vrai a son bien ; il existe des genres innombrables du bien, et à chaque genre du bien il y a un vrai qui est du même genre ; car dans tout le ciel, ce sont les biens et les vrais qui y font la vie, et partout ils sont différents. Quant au bien qui est signifié par la graisse sur les reins, on voit quel il est d'après les vrais qui sont signifiés par les reins ; les reins signifient les vrais qui explorent, purifient et châtient : cette signification tire son origine de la fonction des reins : de là, on voit clairement ce qui est signifié par les reins dans les passages suivants :

« Jéhovah éprouve les reins et le cœur. » - Jérémie 20:12.

Dans David :

« Tu éprouves les cœurs et les reins, Dieu juste. » - Psaumes 7:10.

Dans le Même :

« Jéhovah ! explore mes reins et mon cœur. » - Psaumes 26:2.

Dans le Même :

« Jéhovah ! Toi, tu possèdes mes reins. » - Psaumes 139:13.

Dans Jean :

« Moi, je suis celui qui sonde les reins et (es cœurs. » - Apocalypse 2:23.

sonder et éprouver les reins, c'est explorer les vrais de la foi ; sonder et éprouver le cœur, c'est explorer les biens de l'amour, car le Cœur est le bien de l'amour, numéros , 7542, 9050 : que les vrais de la foi soient signifiés par les reins, on le voit clairement dans David :

« Jéhovah ! voici, la vérité tu désires dans les reins. » - Psaumes 51:8.

Si les reins signifient le vrai intérieur et son exploration, c'est parce que les uretères et la vessie, qui sortent des reins, signifient le vrai extérieur et son exploration, puis aussi la correction, numéros 5381, 5382, 5383, 5384.

5383. Les manières dont ils explorent ou scrutent les intentions des autres sont en grand nombre ; mais il m'est seulement permis de rapporter celle-ci : Ils poussent les autres Esprits à parler, ce qui a lieu dans l'autre vie par un influx dont on ne peut donner une description susceptible d'être saisie ; si alors la suite de la conversation, dont le sujet a été insinué par eux, est facile, ils jugent par là qu'ils sont tels ; ils introduisent aussi un état d'affection ; mais ceux qui explorent ainsi sont du nombre des plus grossiers ; les autres agissent autrement ; il en est qui, dès qu'ils arrivent, aperçoivent ce qu'on a pensé, désiré et fait, et enfin la douleur qu'on ressent d'avoir fait telle chose ; ils se saisissent de cela, et condamnent aussi, s'ils croient la cause juste. Dans l'autre vie, une chose étonnante, qu'à peine quelqu'un dans le monde peut croire, c'est que, dès qu'un Esprit vient vers un autre Esprit, et surtout des qu'il vient vers un homme, il connaît aussitôt ses pensées et ses affections, et ce qu'il a fait jusqu'alors, ainsi tout son état présent, absolument comme s'il avait été longtemps chez lui ; telle est la communication ; toutefois, il y a des différences dans ces aperceptions, il est des Esprits qui perçoivent les intérieurs, et il en est qui perçoivent seulement les extérieurs ; si ces derniers sont dans la cupidité de savoir, ils explorent les intérieurs des autres de différentes manières.