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Exode第29章

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1 Or c'est ici ce que tu leur feras, quand tu les sanctifieras pour m'exercer la Sacrificature : prends un veau du troupeau, et deux béliers sans tare;

2 Et des pains sans levain, et des gâteaux sans levain pétris à l'huile, et des beignets sans levain, oints d'huile; et tu les feras de fine farine de froment.

3 Tu les mettras dans une corbeille, et tu les présenteras dans la corbeille; [tu présenteras] aussi le veau et les deux moutons.

4 Puis tu feras approcher Aaron et ses fils à l'entrée du Tabernacle d'assignation, et tu les laveras avec de l'eau.

5 Ensuite tu prendras les vêtements, et tu feras vêtir à Aaron la chemise et le Rochet de l'Ephod, l'Ephod, et le Pectoral, et tu le ceindras par-dessus avec le ceinturon exquis de l'Ephod.

6 Puis tu mettras sur sa tête la Tiare, et la couronne de sainteté sur la Tiare.

7 Et tu prendras l'huile de l'onction, et la répandras sur sa tête; et tu l'oindras ainsi.

8 Puis tu feras approcher ses fils, et tu leur feras vêtir les chemises,

9 Et tu les ceindras du baudrier, Aaron, [dis-je], et ses fils, et tu leur attacheras des calottes; et ils posséderont la Sacrificature par ordonnance perpétuelle; et tu consacreras ainsi Aaron et ses fils.

10 Et tu feras approcher le veau devant le Tabernacle d'assignation, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du veau.

11 Et tu égorgeras le veau devant l'Eternel, à l'entrée du Tabernacle d'assignation.

12 Puis tu prendras du sang du veau, et le mettras avec ton doigt sur les cornes de l'autel, et tu répandras tout le reste du sang au pied de l'autel.

13 Tu prendras aussi toute la graisse qui couvre les entrailles, et la taie qui est sur le foie, et les deux rognons, et la graisse qui est sur eux, et tu les feras fumer sur l'autel.

14 Mais tu brûleras au feu la chair du veau, sa peau, et sa fiente, hors du camp; c'est un sacrifice pour le péché.

15 Puis tu prendras l'un des béliers, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier.

16 Puis tu égorgeras le bélier, et prenant son sang, tu le répandras sur l'autel tout à l’entour.

17 Après tu couperas le bélier par pièces, et ayant lavé ses entrailles et ses jambes, tu les mettras sur ses pièces et sur sa tête.

18 Et tu feras fumer tout le bélier sur l'autel; c'est un holocauste à l'Eternel, c'est une suave odeur; une offrande faite par feu à l'Eternel.

19 Puis tu prendras l'autre bélier, et Aaron et ses fils mettront leurs mains sur sa tête.

20 Et tu égorgeras le bélier, et prenant de son sang, tu le mettras sur le mol de l'oreille [droite] d'Aaron, et sur le mol de l'oreille droite de ses fils, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit, et tu répandras le reste du sang sur l'autel tout à l’entour.

21 Et tu prendras du sang qui sera sur l'autel, et de l'huile de l'onction, et tu en feras aspersion sur Aaron, et sur ses vêtements, sur ses fils, et sur les vêtements de ses fils avec lui; ainsi et lui, et ses vêtements, et ses fils, et les vêtements de ses fils, seront sanctifiés avec lui.

22 Tu prendras aussi la graisse du bélier, et la queue, et la graisse qui couvre les entrailles, la taie du foie, les deux rognons, et la graisse qui est dessus, et l'épaule droite; car c'est le bélier des consécrations.

23 [Tu prendras] aussi un pain, un gâteau à l'huile, et un beignet de la corbeille où seront ces choses sans levain, laquelle sera devant l'Eternel.

24 Et tu mettras toutes ces choses sur les paumes des mains d'Aaron, et sur les paumes des mains de ses fils, et tu les tournoieras en offrande tournoyée devant l'Eternel.

25 Puis les recevant de leurs mains, tu les feras fumer sur l'autel, sur l'holocauste, pour être une odeur agréable devant l'Eternel; c'est un sacrifice fait par feu à l'Eternel.

26 Tu prendras aussi la poitrine du bélier des consécrations, qui est pour Aaron, et tu la tournoieras en offrande tournoyée, devant l'Eternel; et elle sera pour ta part.

27 Tu sanctifieras donc la poitrine de l'offrande tournoyée, et l'épaule de l'offrande élevée, tant ce qui aura été tournoyé, que ce qui aura été élevé du bélier des consécrations, de ce qui est pour Aaron, et de ce qui est pour ses fils.

28 Et ceci sera une ordonnance perpétuelle pour Aaron et pour ses fils, [de ce qui sera offert] par les enfants d'Israël; car c'est une offrande élevée. Quand il y aura une offrande élevée de [celles qui sont faites] par les enfants d'Israël, de leurs sacrifices de prospérité, leur offrande élevée sera à l'Eternel.

29 Et les saints vêtements qui seront pour Aaron, seront pour ses fils après lui, afin qu'ils soient oints et consacrés dans ces vêtements.

30 Le Sacrificateur qui succédera en sa place d'entre ses fils, et qui viendra au Tabernacle d'assignation, pour faire le service au lieu Saint, en sera revêtu durant sept jours.

31 Or tu prendras le bélier des consécrations, et tu feras bouillir sa chair dans un lieu saint;

32 Et Aaron et ses fils mangeront à l'entrée du Tabernacle d'assignation, la chair du bélier, et le pain qui sera dans la corbeille.

33 Ils mangeront donc ces choses, par lesquelles la propitiation aura été faite, pour les consacrer [et] les sanctifier; mais l'étranger n'en mangera point, parce qu'elles sont saintes.

34 Que s'il y a des restes de la chair des consécrations, et du pain jusqu’au matin, tu brûleras ces restes-là au feu; on n'en mangera point, parce que c'est une chose sainte.

35 Tu feras donc ainsi à Aaron et à ses fils, selon toutes les choses que je t'ai commandées; tu les consacreras durant sept jours.

36 Tu sacrifieras pour le péché tous les jours un veau pour faire la propitiation, et tu offriras pour l'autel un sacrifice pour le péché en faisant propitiation pour lui, et tu l'oindras pour le sanctifier.

37 Pendant sept jours tu feras propitiation pour l'autel, et tu le sanctifieras; et l'autel sera une chose très-sainte; tout ce qui touchera l'autel sera saint.

38 Or c'est ici ce que tu feras sur l'autel; tu offriras chaque jour continuellement deux agneaux d'un an.

39 Tu sacrifieras l'un des agneaux au matin, et l'autre agneau entre les deux vêpres.

40 Avec une dixième de fine farine pétrie dans la quatrième partie d'un Hin d’huile vierge, et avec une aspersion de vin de la quatrième partie d'un Hin pour chaque agneau.

41 Et tu sacrifieras l'autre agneau entre les deux vêpres, avec un gâteau comme au matin, et tu lui feras la même aspersion, en bonne odeur; c'est un sacrifice fait par feu à l'Eternel.

42 Ce sera l'holocauste continuel en vos âges, à l'entrée du Tabernacle d'assignation devant l'Eternel, où je me trouverai avec vous pour te parler.

43 Je me trouverai là pour les enfants d'Israël, et [le Tabernacle] sera sanctifié par ma gloire.

44 Je sanctifierai donc le Tabernacle d'assignation et l'autel. Je sanctifierai aussi Aaron et ses fils, afin qu'ils m'exercent la Sacrificature.

45 Et j'habiterai au milieu des enfants d'Israël, et je leur serai Dieu;

46 Et ils sauront que je suis l'Eternel leur Dieu, qui les ai tirés du pays d'Egypte, pour habiter au milieu d'eux. Je suis l'Eternel leur Dieu.

   

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Arcanes Célestes#9391

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9391. Et ils offrirent des holocaustes, et ils sacrifièrent en sacrifices pacifiques à Jéhovah des taureaux, signifie le représentatif du culte du Seigneur d'après le bien, et d'après le vrai qui procède du bien : on le voit par la représentation des holocaustes et des sacrifices, en ce qu'ils sont le culte du Seigneur en général, numéros 922, 6905, 8936, et en ce qu'en particulier les holocaustes sont le culte du Seigneur d'après le bien de l'amour, et les sacrifices le culte du Seigneur d'après le vrai de la foi qui procède du bien, numéro 8680 ; et par la signification des taureaux, en ce qu'ils sont le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, ainsi qu'il va être montré ; les bêtes qui étaient sacrifiées signifiaient la qualité du bien et du vrai d'après lesquels existait, le culte, numéros 922, 1823, 2180, 3519 ; que les bêtes douces et utiles signifient les célestes qui appartiennent au bien de l'amour, et les spirituels qui appartiennent au vrai de la foi, et que ce soit pour cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéro 9280. Si le taureau signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, c'est parce que les bêtes de gros bétail signifiaient les affections du bien et du vrai dans l'homme externe ou naturel, et les bêtes de menu bétail les affections du bien et du vrai dans l'homme interne ou spirituel, numéros 2566, 5913, 6048, 8937, 9135 ; les bêtes de menu bétail étaient les agneaux, les chèvres, les brebis, les béliers, les boucs, et celles de gros bétail étaient les bœufs, les taureaux, les veaux ; les agneaux et les brebis signifiaient le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne ou spirituel ; par suite les veaux et les taureaux, parce qu'ils étaient d'un âge plus tendre que celui des bœufs, signifiaient la même chose dans l'homme externe ou naturel. Que les taureaux et les veaux signifiassent ce bien, on le voit par les passages de la Parole où ils sont nommés, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les pieds des quatre Animaux, pied droit, et la plante de leurs pieds, comme la plante du pied d'un veau, et ils étincelaient comme l'aspect de l'airain poli. “ - Ézéchiel 1:7 ;

Là, il s'agit des Chérubins, qui sont décrits par quatre Animaux ; que les Chérubins soient la garde ou la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien, on le voit, numéro 9277 (fin). ; le bien externe ou naturel était représenté par

« pied droit, et par la plante des pieds en ce qu'elle était

« comme la plante du pied d'un veau : en effet, les pieds signifient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, le pied droit celles qui appartiennent au bien, et la plante des pieds celles qui sont les dernières, dans l'homme naturel ; il a déjà été montré que les pieds ont cette signification, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328 ; et que les talons, les plantes, les paumes et les ongles, sont les dernières choses dans l'homme naturel, numéros 4938, 7729 ; que les plantes des pieds étincelassent comme l'aspect de l'airain poli, c'était parce que l'airain signifie le bien naturel, numéros 425, 1551, et l'airain étincelant comme l'airain poli, le bien resplendissant par la lumière du ciel, qui est le Vrai Divin procédant du Seigneur : d'après cela, il est évident que le Veau signifie le bien de l'homme externe ou naturel. Pareillement dans Jean :

« Autour du trône étaient quatre Animaux, pleins d'yeux devant et derrière ; et le Premier Animal semblable à un lion ; et le Second Animal semblable à un veau ; et le Troisième Animal ayant la face comme un homme ; et le Quatrième Animal semblable à un Aigle qui vole. » - Apocalypse 4:6-7 ;

Ici aussi les quatre Animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Garde et la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien de l'amour ; la garde elle-même est faite par le vrai et le bien de ce vrai, et par le bien et le vrai de ce bien ; le vrai et le bien de ce vrai, dans la forme externe, sont signifiés par le lion et par le veau ; et le bien et le vrai de ce bien, dans la forme interne, sont signifiés par la face d'homme et par l'aigle qui vole ; que le lion soit le vrai d'après le bien dans sa puissance, on le voit, numéro 6367 ; de là, le veau est le bien même de ce vrai.

Dans Osée :

« Retournez à Jéhovah, dites-Lui : Ote toute iniquité, et prends le bien, et nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres. " - Osée 14:3 ;

-personne ne peut savoir ce que c'est que rendre en échange les taureaux des lèvres, à moins qu'il ne sache ce que signifient les taureaux et ce que signifient les lèvres ; que ce soit la confession et l'action de grâces provenant d'un cœur bon, cela est évident, car il est dit :

« Retournez à Jéhovah, et dites-Lui : Prends le bien, et alors nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres ; ce qui est confesser Jéhovah d'après les biens de la doctrine, et Lui rendre grâces ; car les lèvres sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéros 1286, 1288.

Dans Amos :

« Vous qui attirez l'habitation de violence ! Ils couchent sur des lits d'ivoire, et ils mangent des agneaux du troupeau, et des veaux du milieu de l'engrais. » - Amos 6:3-4 ;

Là sont décrits ceux qui sont dans l'abondance des connaissances du bien et du vrai, et néanmoins vivent mal ; manger des agneaux du troupeau, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme interne ou spirituel ; manger des veaux du milieu de l'engrais, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme externe ou naturel ; que manger, ce soit s'approprier, on le voit, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 3832, 4745 ; et les Agneaux, le bien de l'innocence, numéros 3994, 3519, 7840 ; comme les agneaux sont les biens intérieurs de l'innocence, il s'en suit que les veaux du milieu de l'engrais sont les biens extérieurs de l'innocence ; car dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, il est ordinaire de traiter du vrai lorsqu'il est traité du bien, à cause du mariage céleste, numéros 9263, 9314, et aussi de parler des externes lorsqu'il est parlé des internes ; en outre, le lieu où l'on engraisse et le gras signifient le bien de l'amour intérieur, numéro 5943 : pareillement dans Malachie :

« Sur vous, qui craignez mon Nom, s'élèvera le soleil de justice, et la santé (sera) dans ses ailes, afin que vous sortiez et que vous croissiez comme des veaux à l'engrais. " - .

Dans Luc :

« Au sujet du fils prodigue qui revint après s'être repenti de cœur, le Père dit : Apportez la robe principale et l'en revêtez, et donnez un anneau pour sa main, et des souliers pour ses pieds ; de plus amenez le veau gras, et le tuez, afin que mangeant nous nous réjouissions. " - Luc 15:22-23.

Celui qui ne saisit que le sens de la lettre croira que ce passage ne renferme pas des choses plus élevées, lorsque cependant chacune des expressions enveloppe des célestes, par exemple, le revêtir de la robe principale, donner un anneau pour sa main et des souliers pour ses pieds, amener le veau gras et le tuer, afin de se réjouir en mangeant ; par le fils prodigue sont entendus ceux qui ont prodigué les richesses célestes, qui sont les connaissances du bien et du vrai ; par son retour chez son père, et par sa confession qu'il n'était pas digne d'être appelé son fils, sont signifiés le repentir du cœur et l'humiliation ; par la robe principale dont il fut revêtu sont signifiés les vrais communs, numéros 4545, 5248, 5319, 5954, 6914, 6917, 9093, 9212, 9216 ; et par le veau gras les biens communs correspondants à ces vrais. Semblable chose est signifiée par les veaux et par les taureaux dans d'autres passages, comme dans Psaumes 69:32 ; puis dans les holocaustes et dans les sacrifices, - Exode 29:11-12, et suivants. Lévitique 4:3, et suivants. 13, et suivants. Lévitique 8:15, et suivants. . Nombres 8:8, et suivants. Nombres 15:24, et suivants. Nombres 28:19-20. .. , 33. -Si les fils d'Israël se sont fait un veau d'or, et l'ont adoré au lieu de Jéhovah, - , -c'est parce que dans leur cœur était restée l'idolâtrie Égyptienne, quoique de bouche ils eussent confessé Jéhovah.

Dans l'Egypte, parmi les idoles, les principales étaient des Génisses et des Veaux d'or, et cela, parce que la génisse signifiait le Vrai scientifique, qui est le Vrai de l'homme naturel, et parce que le veau signifiait le bien de ce vrai, qui est le bien de l'homme naturel, et aussi parce que l'or signifiait le bien ; ce bien et ce vrai y étaient présentés en effigie par des Veaux et des Génisses d'or ; mais quand les représentatifs des célestes y eurent été changés en choses idolâtriques et enfin en choses magiques, alors là, comme ailleurs, les effigies qui représentaient devinrent elles-mêmes des idoles, et commencèrent à être adorées ; de là les idolâtries de l'antiquité et les magies égyptiennes : en effet l'Ancienne Église, qui succéda à la Très-Ancienne, était une Église représentative, dont tout le culte consistait en des rites, des statuts, des jugements et des préceptes, qui représentaient les Divins et les célestes, lesquels sont les intérieurs de l'Église : cette Église après le déluge s'étendit sur une grande partie du monde Asiatique, et fut aussi en Egypte ; mais dans l'Egypte étaient cultivés les scientifiques de cette Église ; par conséquent les Égyptiens se livraient à la science des correspondances et des représentations plus que les autres peuples, comme on peut le voir d'après les hiéroglyphes, et d'après les magies et les idoles de ce pays, et aussi d'après les diverses choses qui sont rapportées dans la Parole sur l'Egypte ; c'est de là que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique en général tant quant au vrai que quant au bien, et aussi le Naturel, car le Scientifique appartient à l'homme naturel ; c'est aussi ce que signifiaient la Génisse et le Veau. Que l'Église Ancienne, qui était représentative, se soit étendue sur un grand nombre de royaumes, et qu'elle ait aussi existé dans l'Egypte, on le voit, numéros 1238, 2385, 7097 : que les scientifiques de l'Église aient été cultivés principalement en Egypte, et que ce soit pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique dans l'un et l'autre sens, on le voit, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, , 4964, 4906, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6693, 6750, 7779, 7926 : et, comme le Vrai scientifique et le bien de ce vrai sont le vrai et le bien de l'homme naturel, que ce soit aussi pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Naturel, on le voit, numéros 4967, 5079, 5080, 5095, 5160, 5276, 5278, 5280, 5288, 5301, 6004, 6615, 6147, 6252 : maintenant, d'après cela, il est évident que les génisses et les veaux ont été au nombre des principales idoles de l'Egypte, par la raison que les génisses et les veaux signifiaient le Vrai scientifique et le bien de ce vrai, qui appartiennent à l'homme naturel, la même chose que l'Égypte elle-même, de sorte que l'Egypte et le veau avaient la même signification ; c'est pourquoi il est parlé ainsi de l'Egypte dans Jérémie :

« Génisse très-belle, l'Egypte ! La destruction du septentrion vient ; et ses mercenaires au milieu d'elle sont comme des veaux à l'engrais. » - Jérémie 46:20-21.

La génisse est le Vrai scientifique qui appartient à l'homme Naturel ; les mercenaires, qui sont les veaux, sont ceux qui font le bien à cause du gain, numéro 8002 ; ainsi les veaux sont un tel bien, qui est en lui-même non pas le bien, mais le plaisir de l'homme naturel séparé de l'homme spirituel ; c'est dans ce plaisir, qui en soi est idolâtrique, qu'ont été les fils de Jacob ; c'est pourquoi il leur fut permis de rendre cela notoire et d'en donner la preuve par l'adoration du veau, - :- cela est aussi décrit ainsi dans David :

« Ils ont fait un Veau en Horeb, et ils se sont prosternés devant une image de fonte, et ils ont changé leur gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe. » - Psaumes 106:19-20 ;

-faire un veau en Horeb et se prosterner devant une image de fonte, signifie le culte idolâtre, qui consiste en rites, en statuts, en jugements et en préceptes, seulement dans la forme externe, et non en même temps dans la forme interne ; que cette Nation ait été dans les externes sans l'interne, on le voit, numéros 9320 (fin), 9373, 9377, 9380, 9381, et qu'ainsi elle ait été idolâtre dans son cœur, on le voit, numéro 3732, (fin), 4208, 4281, 4825, 5998, 7401, 8301, 8871, 8882 ; changer la gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe, signifie s'éloigner des internes de la Parole et de l'Eglise, et adorer l'externe, qui n'est qu'un scientifique sans vie ; en effet, la Gloire est l'interne de la Parole et de l'Église, voir la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, numéros 5922, 8267, 8427 ; l'effigie du bœuf est le simulacre du bien dans la forme externe, car l'effigie est le simulacre, par conséquent ce qui est sans vie, et le bœuf est le bien dans le naturel, ainsi dans la forme externe, numéros 2566, 2781, 9135 ; manger l'herbe, c'est s'approprier ce bien seulement d'une manière scientifique ; car manger, c'est s'approprier, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; et l'herbe est le scientifique, numéro 7571. Comme le veau d'or, qui était adoré par les fils d'Israël au lieu de Jéhovah, avait ces significations, c'est pour cela que Moïse procéda de la manière suivante à l'égard de ce veau :

« Votre péché (le veau) que vous avez fait, je le pris et le brûlai au feu, et je le broyai en le moulant bien, jusqu'à ce qu'il fût réduit en poudre, et j'en jetai la poudre dans le torrent qui descend de la montagne, » - Deutéronome 9:21 ;

-on ne sait pourquoi Moïse a ainsi agi à l'égard du veau d'or, à moins qu'on ne sache ce que signifie être brûlé au feu, être broyé, être moulu, et être réduit en poudre, et ce que signifie le torrent descendant de la montagne, dans lequel la poudre fut jetée ; ici est décrit l'état de ceux qui adorent les externes sans l'interne, à savoir, en ce qu'ils sont dans les maux des amours de soi et du monde, et dans les faux quant aux choses procédant du Divin, ainsi, quant à la Parole ; en effet, le feu dans lequel il fut brûlé est le mal de l'amour de soi et du monde, numéros 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575 ; la poudre en laquelle il fut broyé est le faux confirmé d'après le sens de la lettre de la Parole ; et le torrent descendant de la montagne de Sinaï est le Vrai Divin, ainsi la Parole dans la lettre, car elle en est descendue ; en effet, ceux qui sont dans les externes sans l'interne expliquent la Parole en faveur de leurs amours, et y voient des terrestres et nullement des célestes, comme les Israélites et les Juifs autrefois et encore aujourd'hui. Des choses semblables ont aussi été représentées par les veaux de Jérobéam dans Béthel et en Dan, - , ;

-il en est parlé ainsi dans Osée :

« Un roi ils ont fait, et non par Moi ; des princes ils ont fait, et je ne l'ai pas su ; de leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu'il soit retranché : il t'a abandonnée, ton veau, ô Samarie, car d'Israël aussi, lui ; un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui ; car en morceaux il sera mis, le veau de Samarie. » - Osée 8:4, 5, 6.

Là, il s'agit de l'entendement perverti et de la mauvaise explication de la Parole par ceux qui sont dans les externes sans l'interne, car ils restent dans le sens de la lettre de la Parole, qu'ils tournent en faveur de leurs amours et des principes pris d'après ces amours ;

« faire un roi et non par Moi, et

« faire des princes et je ne l'ai pas su, c'est tirer le vrai, et les principaux vrais de la lueur propre et non du Divin, car le roi dans le sens interne est le vrai, Nos1672, 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; et les princes sont les principaux vrais, numéros 1482, 2089, 5044 ;

« de son argent et de son or faire des idoles, c'est pervertir ; en faveur de ses cupidités les scientifiques du vrai et du bien tirés de la Parole, et les adorer comme des choses saintes, quoiqu'ils soient sans vie, puisqu'ils proviennent de la propre intelligence ; car l'argent est le vrai et l'or est le bien qui procèdent du Divin, ainsi qui appartiennent à la Parole, numéros 1551, 2954, 5658, 6914, 6917, 8932 ; et les idoles sont les doctrinaux provenant de la propre intelligence, qui sont adorés comme des choses saintes, et cependant n'ont en eux aucune vie, numéro 8941 ; de là il est évident que par le roi et les princes, et par l'or et l'argent sont signifiés les faux d'après le mal, car les choses qui proviennent du propre proviennent du mal, et par suite sont des faux, quoiqu'extérieurement elles apparaissent comme des vrais parce qu'elles ont été tirées du sens de la lettre de la Parole ; d'après cela on voit clairement ce que signifie le Veau de Samarie, qu'un ouvrier a fait, à savoir, que c'est le bien dans l'homme naturel et non en même temps dans l'homme spirituel, par conséquent le non-bien, parce qu'il a été appliqué au mal ;

« un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui, c'est qu'il provient du propre et non du Divin ; être mis en morceaux, c'est être dissipé. Des choses semblables sont entendues par les veaux dans Osée :

« Ils continuent à pécher, et ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes entièrement ; à elles ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. “ - Osée 13:2. -Maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce que le Veau et le Taureau signifient dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Et descendront des licornes avec eux, et des taureaux avec des puissants, et enivrée sera leur terre de sang, et leur poussière de graisse sera engraissée. » - Ésaïe 34:7.

Dans le Même :

« La ville fortifiée (sera) solitaire, l'habitacle délaissé et abandonné comme le désert, là paîtra le veau, et là il couchera, et il consommera ses rameaux ; sèche sera sa moisson. » - Ésaïe 27:10.

Dans Jérémie :

« Depuis le cri de Chesbon jusqu'à Éléaleh, jusqu'à Jahaz, ils ont poussé leur voix, depuis Zoar jusqu'à Choronaïm, (comme) une génisse de trois ans, parce que même les eaux de Nimrim seront en désolation. » - Jérémie 48:34.

Dans Ésaïe :

« Mon cœur sur Moab crie, ses fugitifs jusqu'à Zoar, (comme) une génisse de trois ans, car en la montée de Luchith on montera dans les pleurs. » - Ésaïe 15:5.

Dans Osée :

« Éphraïm, génisse dressée, aimant à fouler. » - Osée 10:11.

Dans David :

« Réprime la bête sauvage du roseau, l'assemblée des forts ; parmi les veaux des peuples, foulant les fragments de l'argent, il a dispersé les peuples, des guerres ils désirent. » - Psaumes 68:31.

Il s'agit là de l'arrogance de ceux qui veulent d'après les scientifiques entrer dans les mystères de la foi, et ne rien reconnaître que ce qu'ils en tirent eux-mêmes ; comme ceux-ci ne voient rien d'après la lumière du ciel qui procède du Seigneur, et qu'ils voient d'après la lueur de la nature qui provient du propre, ils saisissent les ombres au lieu de la lumière, les illusions au lieu des réalités, en général le faux au lieu du vrai ; comme ils pensent follement, puisqu'ils pensent d'après les infimes, ils sont appelés bête sauvage du roseau, et comme ils raisonnent rigoureusement, ils sont appelés assemblée des forts, et parce qu'ils dissipent les vrais encore restant et épars parmi les biens de ceux qui sont dans les vrais de l'Église, il est dit d'eux qu'ils foulent les fragments de l'argent parmi les veaux des peuples, et ensuite qu'ils dispersent les peuples, c'est-à-dire, l'Église elle-même avec ses vrais ; le désir de les attaquer et de les détruire est entendu par désirer des guerres ; d'après cela, il est de nouveau évident que les veaux sont les biens. Dans Zacharie, Ch. Psaumes 12:4, il est dit :

« Tout Cheval des peuples je frapperai d'aveuglement, et par le cheval des peuples sont signifiés les intellectuels du vrai chez ceux qui sont de l'Église, parce que le cheval est l'intellectuel du vrai, numéro 2761 ; mais ici il est dit

« fouler les fragments de l'argent, et disperser les peuples parmi les veaux des peuples, et par fouler et disperser il est signifié rejeter et dissiper, numéro 258 ; par l'argent le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999, 8932 ; et par les peuples ceux de l'Église qui sont dans les vrais, numéros 2928, 7207, par conséquent aussi les vrais de l'Église, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, ainsi par les veaux des peuples sont signifiés les biens qui appartiennent au volontaire chez ceux de l'Église. De plus, on voit dans Jérémie que les veaux signifient les biens :

« Je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n'ont point maintenu les paroles de l'alliance, qu'ils ont traitée devant Moi, (l'alliance) du veau, qu'ils ont coupé en deux, pour passer entre ses parties, les princes de Jehudah, et les princes de Jérusalem, les ministres royaux et les prêtres, et tout le peuple de la terre, lesquels ont passé entre les parties du veau, et je les livrerai en la main de leurs ennemis, afin que leur cadavre soit en pâture à l'oiseau des cieux et à la bête de la terre. » - Jérémie 34:18, 19, 20.

On ne peut savoir ce que c'est que l'alliance du veau, ni ce que c'est que passer entre les parties du veau, à moins qu'on ne sache ce que signifie l'alliance, ce que signifie le veau, ce que signifie sa division en deux parties, et ce que signifient les princes de Jehudah ou de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre ; il est évident qu'il y a là un arcane céleste ; cet arcane néanmoins peut se manifester devant l'entendement, quand on sait que l'alliance est la conjonction ; le veau, le bien ; le veau coupé en deux parties, le bien procédant du Seigneur d'une part, et le bien reçu par l'homme de l'autre part ; que les princes de Jehudah et de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre, sont les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église d'après la Parole ; et que passer entre les parties, c'est conjoindre ; cela étant connu, il devient évident que le sens interne de ces paroles est que, chez cette nation, il n'y avait aucune conjonction du bren procédant du Seigneur avec le bien reçu par l'homme au moyen de la Parole, et par suite au moyen des vrais et des biens de l'Église, mais qu'il y avait disjonction, et cela parce que les descendants de Jacob étaient dans les externes sans l'interne ; l'alliance du veau traitée avec Abram enveloppe la même chose ; il en est parlé ainsi dans le Livre de la Genèse :

« Jéhovah dit à Abram : Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, et une tourterelle et un pigeon ; et il prit toutes ces choses, et il les partagea par le milieu, et il mit chaque partie vis-à-vis de l'autre, et la volaille il ne partagea point. Et descendirent des oiseaux sur les corps, et les chassa Abram : et le soleil était à son coucher, et un assoupissement tomba sur Abram ; et voici, une terreur de ténèbres grandes tomba sur lui ; et eu ce jour-là Jéhovah traita avec Abram alliance. » - Genèse 15:9-10, 11, 12, 18.

La terreur de ténèbres grandes tombant sur Abram, signifiait l'état de la nation Juive, en ce que les Juifs étaient dans les ténèbres les plus grandes quant aux vrais et aux biens de l'Église d'après la Parole, parce qu'ils étaient dans les externes sans l'interne, et par suite dans un culte idolâtre ; car celui qui est dans les externes sans l'interne est dans un culte idolâtre, puisque, lorsqu'il est dans le culte, son cœur et son âme sont non pas dans le ciel mais dans le monde, et qu'il adore les choses saintes de la Parole non pas d'après un amour céleste, mais d'après un amour terrestre : c'est cet état de la nation Juive, qui a été décrit dans le prophète par l'alliance du veau qu'ils avaient coupé en deux parties entre lesquelles ils avaient passé.

  
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Arcanes Célestes#6832

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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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