圣经文本

 

Exode第24章

学习

   

1 Puis il dit à Moïse : monte vers l'Eternel, toi et Aaron, Nadab et Abihu, et soixante et dix des Anciens d'Israël; et vous vous prosternerez de loin.

2 Et Moïse s'approchera seul de l'Eternel, mais eux ne s'en approcheront point, et le peuple ne montera point avec lui.

3 Alors Moïse vint, et récita au peuple toutes les paroles de l'Eternel, et toutes ses lois, et tout le peuple répondit tout d'une voix, et dit : Nous ferons toutes les choses que l'Eternel a dites.

4 Or Moïse écrivit toutes les paroles de l'Eternel, et s'étant levé de bon matin, il bâtit un autel au bas de la montagne, et [dressa] pour monument douze pierres pour les douze Tribus d'Israël.

5 Et il envoya des jeunes hommes des enfants d'Israël qui offrirent des holocaustes, et qui sacrifièrent des veaux à l'Eternel, en sacrifices de prospérités.

6 Et Moïse prit la moitié du sang, et le mit dans des bassins, et répandit l'autre moitié sur l'autel.

7 Ensuite il prit le livre de l'alliance, et le lut, le peuple l'écoutant, qui dit : Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit, et nous obéirons.

8 Moïse donc prit le sang, et le répandit sur le peuple, en disant : Voici le sang de l'alliance que l'Eternel a traitée avec vous, selon toutes ces paroles.

9 Puis Moïse, Aaron, Nadab, Abihu, et les soixante et dix Anciens d'Israël montèrent;

10 Et ils virent le Dieu d'Israël, et sous ses pieds comme un ouvrage de carreaux de saphir, qui ressemblait au ciel lorsqu'il est serein.

11 Et il ne mit point sa main sur ceux qui avaient été choisis d'entre les enfants d'Israël; ainsi ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent.

12 Et l'Eternel dit à Moïse : monte vers moi sur la montagne, et demeure là; et je te donnerai des tables de pierre, et la loi et les commandements que j'ai écrits, pour les enseigner.

13 Alors Moïse se leva avec Josué qui le servait; et Moïse monta sur la montagne de Dieu;

14 Et il dit aux Anciens d'Israël : Demeurez ici en nous attendant; jusqu'à ce que nous retournions vers vous; et voici, Aaron et Hur seront avec vous; quiconque aura quelque affaire, qu'il s'adresse à eux.

15 Moïse donc monta sur la montagne, et une nuée couvrit la montagne.

16 Et la gloire de l'Eternel demeura sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours; et au septième jour il appela Moïse au milieu de la nuée.

17 Et ce qu'on voyait de la gloire de l'Eternel au sommet de la montagne, était comme un feu consumant, les enfants d'Israël le voyant.

18 Et Moïse entra dans la nuée, et monta sur la montagne; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

   

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#9409

学习本章节

  
/10837  
  

9409. Et vers les mis à part, fils d'Israël, signifie ceux qui sont dans le sens externe seul séparé de l'interne : on le voit par la représentation des fils d'Israël qui avaient été mis à part ou séparés de Moïse, d'Aharon, de Nadab et d'Abihu, et des soixante-dix anciens, et desquels il est dit ci-dessus, Vers. 2, qu'ils ne monteront point, en ce que ce sont ceux qui sont dans le sens externe de la Parole séparé de l'interne, numéro 9380. Il sera dit ici en peu de mots qui et quels sont ceux qui sont dans le sens externe de la Parole séparé de l'interne : Ce sont ceux qui ne tirent de la Parole aucune doctrine de la charité et de la foi, mais qui restent seulement dans le sens de la lettre de la Parole ; la doctrine de la charité et de la foi est l'interne de la Parole, et le sens de la lettre en est l'externe : ceux qui sont dans le sens externe de la Parole sans l'interne sont aussi dans le culte externe sans l'interne, ils adorent les externes comme saints et Divins, et croient aussi qu'ils sont en eux-mêmes saints et Divins, lorsque cependant les saints et les Divins viennent des internes ; que tels aient été les fils de Jacob, on le voit, numéros 3479, 4281, 4293, 4307, 4429, 4433, 4680, 4844, 4847, 4865, 4868, 4874, 4899, 4903, 4911, 4913, 6304, 8588, 8788, 8806, 8871. Mais des exemples vont illustrer ce sujet : Ils croyaient qu'ils étaient purs de tout péché et de tout délit, quand ils avaient offert des sacrifices et mangé leur part de ces sacrifices, s'imaginant que les sacrifices dans la forme externe sans la forme interne étaient les choses les plus saintes du culte, et qu'alors les bœufs, les taureaux, les agneaux, les chèvres, les brebis, les béliers, les boucs, étaient saints, et que l'autel était la chose la plus sainte de toutes ; et qu'il en était de même du pain des minchah et du vin des libations : ils croyaient aussi qu'ils étaient entièrement nets, quand ils avaient lavé leurs vêtements et leur corps ; ils croyaient pareillement que le feu perpétuel de l'autel et les feux de la lampe étaient saints par eux-mêmes, et qu'il en était de même des pains de proposition, et de l'huile de l'onction ; et ainsi du reste : s'ils croyaient ainsi, c'était parce qu'ils avaient rejeté tout interne, au point qu'ils ne voulaient pas même entendre parler des internes, par exemple, d'aimer Jéhovah pour Lui-Même, et non pas pour eux-mêmes, afin qu'ils fussent élevés aux dignités et à l'opulence au-dessus de toutes les nations et de tous les peuples de l'univers ; c'est pour cela qu'ils n'ont pas voulu non plus entendre parler d'un Messie, en cela qu'il viendrait pour leur salut et leur félicité éternelle, mais ils voulaient un Messie pour eux-mêmes afin d'être élevés au-dessus de tous dans le monde ; ils n'ont pas voulu non plus entendre parler de l'amour mutuel, ni de la charité à l'égard du prochain en vue du prochain et de son bien, mais ils ne l'aimaient qu'en vue d'eux-mêmes, en tant qu'il leur était favorable ; avoir des sentiments d'inimitié, haïr, se venger, traiter avec cruauté, cela était regardé par eux comme rien, pourvu qu'ils eussent quelque motif d'agir ainsi. Ils auraient cru et agi tout autrement, s'ils avaient voulu recevoir la Doctrine de l'amour et de la foi envers le Seigneur, et de la charité à l'égard du prochain ; alors ils auraient su et cru que les holocaustes, les sacrifices, les minchah, les libations, et les repas avec la chair des sacrifices, ne les purifiaient d'aucun délit ni d'aucun péché, mais qu'on était purifié par le culte de Dieu et par la pénitence qui procède du cœur, - Jérémie 7:21, 22, 23. Mien. Jérémie 6:6-7, Psaumes 40:7, Psaumes 51:18, 1 Samuel 15:22 :-que de même l'action de laver les vêtements et le corps ne purifiait personne, mais qu'on l'était par les purifications du cœur ; que de même encore le feu de l'autel, les feux de la lampe, les pains de proposition, et l'huile de l'onction étaient saints, non par eux-mêmes, mais par les internes qu'ils signifiaient ; et que, lorsqu'ils étaient dans les saints internes, ils étaient saints non par eux-mêmes, mais par le Seigneur, de Qui procède tout saint : les fils d'Israël auraient connu ces internes, s'ils eussent reçu la Doctrine de l'amour et de la charité, puisqu'elle enseigne ce que les externes enveloppent ; d'après cette Doctrine l'on connaît aussi le sens interne de la Parole, puisque le sens interne de la Parole est la Doctrine même de l'amour envers le Seigneur et de la charité à l'égard du prochain ; c'est aussi ce que le Seigneur enseigne, en disant que de ces deux commandements dépendent toute la Loi et tous les prophètes, - Matthieu 22:37-38. -Il en est presque de même aujourd'hui dans le Monde Chrétien ; comme il n'y a dans la Chrétienté aucune Doctrine de l'amour envers le Seigneur et de la charité à l'égard du prochain, au point qu'on sait à peine ce que c'est que l'amour céleste, et ce que c'est que l'amour spirituel, qui est la charité, il en résulte qu'on est dans les externes sans l'interne ; en effet, le bien de l'amour céleste et de l'amour spirituel, et par suite le vrai de la foi font l'interne de l'homme ; c'est de là qu'aujourd'hui aussi le sens externe de la Parole, sans une Doctrine qui serve de règle et de guide, se ploie comme on le veut, car la doctrine de la foi sans la Doctrine de l'amour et de la charité est comme l'ombre de la nuit, mais la Doctrine de la foi d'après la Doctrine de l'amour et de la charité est comme la lumière du jour ; en effet, le bien qui appartient à l'amour et à la charité est comme la flamme, et le vrai de la foi est comme la lumière qui provient de la flamme. Puisque dans le Monde Chrétien on est tel aujourd'hui, à savoir, dans les externes sans l'interne, c'est pour cela qu'il en est à peine quelques-uns qui soient affectés du vrai pour le vrai ; de là vient aussi qu'on ne sait même pas ce que c'est que le bien, la charité, le prochain, ni ce que c'est que l'interne de l'homme, ni ce que c'est que le ciel et l'enfer, ni que chacun a la vie aussitôt après la mort : ceux d'entre les chrétiens qui restent dans la doctrine de leur Église ne s'inquiètent point si les doctrinaux sont faux ou vrais ; ils les apprennent et les confirment non pour la fin d'exercer de cœur le bien de la charité, ni pour le salut de leur âme et la félicité éternelle, mais pour la prospérité dans le monde, c'est-à-dire, pour acquérir de la réputation, des honneurs et des richesses ; de là vient qu'ils ne sont nullement éclairés quand ils lisent la Parole, et qu'ils nieront absolument qu'il y ait dans la Parole aucun interne, en sus de ce qui se montre dans la lettre : mais, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il en sera dit davantage ailleurs sur ce sujet, d'après l'expérience.

  
/10837  
  

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#4317

学习本章节

  
/10837  
  

4317. Dans le sens interne historique, par Parce qu'il toucha à l'emboiture de la cuisse de Jacob le nerf de déplacement, il est signifié parce que l'héréditaire chez eux n'a pu être déraciné par la régénération, parce qu'ils n'admettaient point la régénération : on le voit par la signification de la cuisse, en ce qu'elle est l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste et spirituel, numéro 4280, et en ce que l'emboîture de la cuisse, c'est où il y a conjonction de l'amour conjugal, et aussi conjonction de tout amour céleste et spirituel avec le bien naturel, numéro 4277, 4280 ; par conséquent toucher l'emboiture, ou la blesser au point de faire boiter, c'est détruire le bien qui appartient à ces amours ; et comme cela a été fait dans Jacob, il est signifié que de lui cela est passé dans ses descendants, c'est donc l'héréditaire ; que le nerf de déplacement soit le faux, on le voit numéro 4303 ; ici, c'est le faux qui provient du mal héréditaire ; il suit de là et de la série, que cet héréditaire n'a pu être déraciné en eux par la régénération, parce qu'ils n'admettaient pas la régénération. Qu'ils aient eu un tel héréditaire, et qu'ils n'aient pas pu être régénérés, c'est ce qu'on voit clairement par tout ce qui est rapporté d'eux dans la Parole, et encore par ces passages dans Moïse :

« Moïse appela tout Israël, et il leur dit : Vous, vous avez vu tout ce qu'a fait Jéhovah à vos yeux dans la terre d'Egypte à Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à toute sa terre ; et Jéhovah ne vous a point donné un cœur pour savoir, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre, jusqu'à ce jour.Deutéronome 29:1, 3.

Dans le Même :

« Je connais le caractère de ce peuple, ce qu'il fait aujourd'hui, avant que je l'introduise en la terre, de laquelle j'ai juré.Deutéronome 31:21 : et enfin :

« Je cacherai mes faces d'eux, je verrai quelle (sera) leur fin, car génération de perversités, eux ; fils en qui point de vérité. Je les exterminerais, je ferais disparaître de l'homme leur mémoire, si l'indignation de l'ennemi je ne craignais ; car nation perdue de conseils, eux ; et en eux point d'intelligence, parce que du cep de Sodome, leur cep, et des champs d'Amorah, leurs raisins, raisins de ciguë, grappes amères Chez eux ; venin de dragons leur vin, et tête d'aspics cruelle. Cela n'a-t-il pas été serré chez Moi, scellé dans mes trésors Deutéronome 32:20, 26, 27, 28, 32-33, 34, et ailleurs en beaucoup d'endroits, surtout dans Jérémie. Que cela ait été signifié par le toucher de l'emboiture de la cuisse de Jacob, et par la claudication qui en est résultée, on le voit dans Osée :

« Contestation à Jéhovah avec Juda, pour visiter sur Jacob, selon ses voies, et selon ses œuvres il lui rendra. Dans l'utérus il a supplanté son frère ; dans sa douleur il a lutté avec Dieu, et il a lutté contre l'ange, et il l'a emporté, il a pleuré et il l'a imploré. » Osée 12:3-4, 5, là, lutter avec Dieu, dans le sens interne historique, c'est insister pour que le représentatif de l'Église fût chez eux, numéro 4290, 4293 : qu'un tel héréditaire leur soit venu de Jacob même, c'est ce qu'on voit par ces passages, et c'est ce qui pourrait être encore montré par plusieurs autres, mais ce serait superflu pour le moment. Quant à ce qui concerne spécialement l'héréditaire, on croit aujourd'hui dans l'Église, que tout mal héréditaire vient du premier père, et que par cette raison tous les hommes quant à ce mal ont été condamnés ; mais il n'en est pas ainsi ; le mal héréditaire tire son origine des parents de chaque homme et des parents des parents, ou aïeuls, bisaïeuls et autres ascendants ; tout mal que ceux-là se sont acquis par la vie actuelle, au point que, par le fréquent usage ou l'habitude, il soit devenu pour eux comme une nature, passe dans les enfants et devient pour ceux-ci héréditaire, et en même temps celui qui avait été implanté dans les parents par les aïeuls et autres ascendants ; le mal héréditaire provenant du père est intérieur, et le mal héréditaire provenant de la mère est extérieur ; celui-là ne peut pas être facilement déraciné, mais celui-ci le peut : quand l'homme est régénéré, le mal héréditaire enraciné par les parents les plus proches est extirpé ; mais chez ceux qui ne sont pas régénérés, ou ne peuvent pas être régénérés, il reste : voilà donc ce que c'est que le mal héréditaire ; voir aussi numéro 313, 494, 2122, 2910, 3518, 3701 : quiconque réfléchit peut aussi le voir clairement, et encore en ce que chaque famille a en particulier quelque mal ou quelque bien, par lequel elle est distinguée des autres familles ; il est connu que cela vient des parents et des aïeux. Il en est de même de la Nation Juive qui subsiste aujourd'hui, il est constant qu'elle est distinguée et facilement reconnue parmi les autres nations, non seulement par un caractère particulier mais aussi par ses mœurs, son langage et sa physionomie. Mais quant au mal héréditaire, il en est peu qui sachent ce que c'est ; on croit qu'il consiste à faire le mal, mais il consiste à vouloir et par suite à penser le mal ; le mal héréditaire est dans la volonté même et par suite dans la pensée, c'est l'effort même qui est dans l'homme, et il s'adjoint aussi quand il fait le bien ; on le connaît par le plaisir quand il arrive du mal à autrui ; cette racine est profondément cachée, car la forme intérieure, recevant le bien et le vrai du Ciel, ou du Seigneur par le Ciel, est elle-même dépravée, et pour ainsi dire tordue, de sorte que quand le bien et le vrai influent du Seigneur, ils sont ou réfléchis, ou pervertis ou étouffés : de là vient qu'aujourd'hui il n'existe aucune perception du bien et du vrai, mais qu'à la place il y a chez les régénérés la conscience, qui reconnaît pour bien et pour vrai ce qui est appris des parents et des maîtres : c'est d'après le mal héréditaire qu'on s'aime de préférence à autrui ; qu'on veut du mal à autrui si l'on n'en est pas honoré ; qu'on perçoit du plaisir dans les vengeances ; c'est aussi d'après ce mal qu'on aime le monde plus que le Ciel ; et c'est de ce mal que proviennent toutes les cupidités ou affections mauvaises : l'homme ignore qu'il y a en lui de telles choses, et il ignore encore plus que ces choses sont opposées aux affections célestes ; mais dans l'autre vie, il lui est manifestement montré combien de mal il a attiré à soi de l'héréditaire par la vie actuelle, et combien par les affections mauvaises qui en provenaient il s'est éloigné du Ciel. Que le mal héréditaire chez les descendants de Jacob n'ait pu être déraciné par la régénération, parce qu'ils n'étaient pas susceptibles d'admettre la régénération, c'est encore ce qui est évident par les historiques de la Parole, car dans le désert ils ont succombé dans toutes les tentations, ainsi qu'il est dit dans Moïse ; ils ont aussi succombé plus tard dans la terre de Canaan, toutes les fois qu'ils ne voyaient pas des miracles, et cependant ces tentations étaient externes, et non internes ou spirituelles ; ils n'ont pu être tentés quant aux spirituels, parce qu'ils n'ont pas connu les vrais internes et n'ont pas eu les biens internes, ainsi qu'il a été déjà montré, et personne ne peut être tenté que quant aux choses qu'il sait et qu'il a ; les tentations sont les moyens mêmes de la régénération ; voilà ce qui est signifié quand il est dit qu'ils n'admettaient point la régénération : quant à leur état et à leur sort dans l'autre vie, voir numéro 939, 940, 941, 3481.

  
/10837