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Exode第17章:7

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7 Et il nomma le lieu Massa et Mériba; à cause du débat des enfants d'Israël, et parce qu'ils avaient tenté l'Eternel, en disant : l'Eternel est-il au milieu de nous, ou non?

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Arcanes Célestes#4876

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4876. Et ton bâton qui est dans ta main, signifie par sa puissance, ou par la puissance de ce vrai : on le voit par la signification du bâton, en ce qu'il est la puissance, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de la main, en ce qu'elle est aussi la puissance, numéros 876, 3091, 3387, 3563 ; il est dît, qui est dans la, main, parce qu'il est signifié ta puissance de ce vrai, a savoir, du vrai infime, tel qu'il était dans la religiosité de la nation juive, qui est ici Jehudah ; que la puissance se dise du vrai, on le voit, numéros 3091, 3563. Dans la Parole, il est très-souvent parlé du Bâton, et il est étonnant qu'aujourd'hui il y ait à peine quelqu'un qui sache que le bâton a représenté quelque chose dans le monde spirituel ; par exemple, Moïse, toutes les fois qu'il se faisait des miracles, recevait l'ordre de lever son bâton, et même c'était de cette manière que les miracles se faisaient. Que cette représentation ait même été connue parmi les gentils, on peut le voir par leurs récits fabuleux dans lesquels des bâtons sont attribués aux magiciens ; si le bâton signifie la puissance, c'est parce qu'il est un soutien ; en effet, il soutient la main et le bras, et par là tout le corps ; le bâton revêt donc la signification de cette partie qu'il soutient le plus prochainement, à savoir, la main et le liras ; par l'une et l'autre, à savoir, par la main et le bras, il est signifié dans la Parole la puissance du vrai ; que la main et le bras y correspondent aussi dans le Très-Grand Homme, on le verra à la fin des Chapitres. Que le bâton ait représenté la puissance, cela, comme il a été dit, est évident d'après ce qui est rapporté de Moïse, à savoir,

« qu'il reçut ordre de prendre un bâton avec lequel il ferait des miracles ; et qu'il prit le bâton de Dieu dans sa main, » - Exode 4:17, 20.

Que

« dans l'Egypte les eaux frappées avec le Bâton devinrent du sang, » - Exode 7:15, 19 ;

Que

« par le Bâton étendu, sur les fleuves, des grenouilles furent produites. » - .

Que

« de la poussière frappée par le Bâton il se forma des poux, » - ;

Que

« par le Bâton étendu vers le ciel il se forma de la grêle. » - Exode 9:23 ;

Que

« parle Bâton étendu sur la terre des sauterelles furent produites. » - .

Comme la main, par laquelle est signifiée la puissance, est le principal, et que le bâton est l'instrumental, c'est pour cela même que

« des miracles furent faits lorsque la main était étendue, » - Exode 10:12-13.

Que

« par la main levée vers le ciel, il se répandît des ténèbres sur la terre d'Egypte. » - , 22.

Et la main ayant été étendue sur la mer de Suph, la mer par un vent oriental devint à sec ; et de nouveau la main ayant été étendue, les eaux revinrent. » - Exode 14:21, 26-27. -En outre,

« le Rocher de Horeb ayant été frappé par le Bâton, des eaux en découlèrent. » - Exode 17:5, Nombres 20:7, 8, 9, 10.

« Quand Josué combattait contre Amalek, Moïse dit a Josué : Choisis-nous des hommes, et sors, combats contre Amalek ; demain, moi, je me placerai sur la tête de la colline, et le Bâton de Dieu dans ma main : et il arriva que, alors qu'élevait Moïse sa main, et prévalait Israël ; et alors qu'il abaissait sa main, et prévalait Amalek. » - Exode 17:9, 11-12.

D’après ces passages, il est bien évident que le bâton, ainsi que la main , a représenté la puissance, et dans le sens suprême la toute-puissance Divine du Seigneur ; et par suite il est encore évident que dans ce temps les représentatifs ont constitué les externes de l'Église, et que les internes, qui sont les spirituels et les célestes tels qu'ils sont dans le Ciel, y correspondaient, et que de là venait leur efficacité : on voit aussi par là dans quelle folie sont ceux qui croient que par infusion il y a eu une puissance dans le bâton, ou dans la main de Moïse. Que le bâton soit la puissance dans le sens spirituel, cela est encore évident par plusieurs passages dans les Prophètes, comme dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovih Sébaoth va retirer de Jérusalem Bâton et bâton d'appui, tout bâton du pain, et tout bâton de l'eau. » - Ésaïe 3:1.

Le bâton du pain, c'est le soutien et la puissance d'après le bien de l'amour ; le bâton de l'eau, c'est le soutien et la puissance par le vrai de la foi ; que le pain soit le bien de l'amour, on le voit numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3739, 3813, 4211, 4217, 4735 ; et l'eau le vrai de la foi, numéros 28, 680, 739, 2702, 3058, 3424 ; le bâton du pain signifie la mémo chose dans Ézéchiel, - Psaumes 105:16. -Puis dans Ésaïe :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih Sébaoth : Mon peuple, habitant de Sion, ne crains point Aschur qui de la verge te frappera, et son bâton lèvera sur toi dans le chemin de l'Egypte. Jéhovah agitera contre lui un fouet, comme la plaie de Midian au rocher d'Oreb, et son Bâton sur la mer, lequel il lèvera dans le chemin de l'Egypte. » - .

Là, le bâton signifie la puissance par le raisonnement et la science, telle qu'est la puissance de ceux qui raisonnent d'apr@¨s les scientifiques contre les vrais de la foi, et les pervertissent ou les regardent comme rien ; voilà ce qui est signifié par la verge dont Aschur frappera, et par le bâton qu'il lèvera dans le chemin de l'Egypte ; qu'Aschur soit le raisonnement, on le voit numéro 1186, et l'Egypte la science, numéros 1104, 1165, 1186, 1462. Pareillement dans Zacharie :

« Et il sera abaissé l'orgueil d'Aschur, et le Bâton de l'Egypte se retirera. » - Zacharie 10:11.

Dans Ésaïe :

« Tu t'es fié sur un bâton de roseau brisé, sur l'Egypte ; sur lequel si quelqu'un s'appuie, il lui entre dans la main, et la perce. » - Ésaïe 36:6.

L'Egypte, ce sont les scientifiques, comme ci-dessus ; la puissance par les scientifiques dans les spirituels est le bâton de roseau brisé ; la main dans laquelle il entre et qu'il perce est la puissance d'après la Parole.

Dans le Même :

« Jéhovah a brisé le Bâton des méchants, la verge de ceux qui dominent. » - Ésaïe 14:5.

Le bâton et la verge signifient évidemment la puissance.

Dans Jérémie :

« Soyez tous dans la douleur, alentours de Moab ; dites : Comment a-t-il été brisé le bâton de force, le bâton de splendeur ? » - Jérémie 48:17.

Le bâton de force, c'est la puissance d'après le bien, et le bâton de splendeur est la puissance d'après le vrai.

Dans Osée :

« Mon peuple son bois interroge, et son bâton lui répond, parce qu'un esprit de scortation l'a séduit. » - Osée 4:12.

interroger le bois, c'est consulter les maux ; le bâton répond, c'est le faux provenant de là, auquel est la puissance d'après le mal qu'ils confirment ; l'esprit de scortation, c'est la vie du faux d'après le mal.

Dans David :

« Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre, je ne craindrais point pour moi de mal, parce que Toi, (tu es) avec moi, ta verge et ton bâton me consolent. » - Psaumes 23:4.

ta verge et ton bâton, c'est le Divin vrai et le Divin bien, auxquels appartient la puissance.

Dans le Même :

« Point ne s'appesantira le bâton de l'impiété sur le sort des justes. » - Psaumes 125:3.

Dans le Même :

« Tu les écraseras sous une verge de fer ; comme des vases de potier, tu les briseras. » - Psaumes 2:9.

La verge de fer, c'est la puissance du vrai spirituel dans le naturel, car tout vrai naturel, dans lequel est le vrai spirituel, a la puissance ; le fer est le vrai naturel, numéro 425, 426 ; pareillement dans Jean :

« Celui qui vaincra et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je lui donnerai puissance sur les nations, afin qu'il les paisse avec une verge de fer ; comme des vases d'argile elles seront brisées apoc. , .

Et aussi dans le Même, - . -Comme le Bâton représentait la puissance du vrai, c'est-à-dire, la puissance du bien par le vrai, c'est pour cela que les Rois avaient des sceptres, et que les sceptres avaient la forme de bâtons courts ; car les Rois représentaient le Seigneur quant au Vrai ; la Royauté elle-même est le Divin Vrai, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3670, 4581 ; le sceptre est la puissance qui leur appartient, non par la dignité, mais par le Vrai qui doit commander, et il n'y a pas d'autre vrai que le vrai d'après le bien, ainsi principalement le Divin vrai, et chez les Chrétiens le Seigneur de Qui procède tout Divin Vrai.

  
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Arcanes Célestes#2015

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2015. Des rois sortiront de toi, signifie que tout vrai vient du Seigneur : on le voit par la signification de Roi, dans la Parole tant Historique que Prophétique, en ce que c'est le vrai, ainsi qu'il a été dit, numéro , mais cela n'a pas encore été expliqué. Par la signification des Nations en ce qu'elles sont les biens, et par la signification des Rois en ce qu'ils sont les vrais, on peut voir quel est le sens interne de la Parole, et combien il est éloigné du sens de la lettre : Celui qui lit la Parole, surtout la Parole Historique, ne peut faire autrement que de croire que les nations y sont des nations, et que les rois y sont des rois, et qu'ainsi dans la Parole même (in Verbo ipsissimo) Il s'agit des nations et des rois qui sont nommées, mais l'idée de nations et de rois est entièrement perdue quand la Parole est recueillie par les Anges, et à la place des nations et des rois succèdent le bien et le vrai : il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, et même paradoxal, mais toujours est-il que la chose se passe ainsi ; chacun peut aussi s'en convaincre en ce que si les nations et les rois signifiaient dans la Parole des nations et des rois, alors la Parole du Seigneur ne renfermerait presque rien de plus que tout autre livre d'histoire, ou tout autre écrit, et serait ainsi un ouvrage mondain, lorsque cependant il n'y a, dans la Parole, rien qui ne soit Divin, par conséquent rien qui ne soit céleste et spirituel : par exemple, dans ce verset, il est dit qu'Abraham serait fructifié, que de lui seraient faites des nations, et que des rois sortiraient de lui ; qu'est-ce que cela, sinon des choses purement mondaines et nullement célestes ? En effet, il n'y a pas que la gloire du monde qui n'est absolument rien dans le Ciel ; tandis que si c'est la Parole du Seigneur, il doit y avoir la gloire du Ciel, et nullement celle du monde ; c'est aussi pour cela que le sens de la lettre s'efface et s'évanouit entièrement quand il passe dans le Ciel, et se purifie au point que rien de mondain n'y reste mêlé ; car par Abraham on entend non pas Abraham, mais le Seigneur ; par être fructifié on entend non pas sa postérité qui croîtrait beaucoup, mais le bien de l'Essence Humaine du Seigneur, qui croîtrait à l'infini ; par des nations on entend non des nations, mais des biens ; et par des rois, non des rois mais des vrais ; l'historique restant toujours selon le sens de la lettre dans sa vérité, car il est vrai qu'il a été dit à Abraham, qu'il serait ainsi fructifié, et que de lui sortiraient des nations et aussi des rois. Que les Rois signifient les vrais, c'est ce qu'on peut voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murs, et leurs Rois seront ton service. Tu suceras le lait des nations et tu suceras la mamelle des Rois. » - Ésaïe 60:10, 16.

On ne voit nullement d'après la lettre ce que c'est que sucer le lait des nations et la mamelle des rois, mais d'après le sens interne on voit que c'est être gratifié des biens et être instruit des vrais.

Dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité les Rois, les princes, s'asseyant sur le trône de David, montant dans un char sur des chevaux. » - ; 22:4.

Monter dans un char et sur des chevaux, est une expression prophétique qui signifie l'abondance des intellectuels, comme on peut le voir par beaucoup de passages dans les Prophètes ; de même, par les rois qui entreront par les portes de la cité, il est signifié dans le sens interne qu'on serait imbu des vrais de la foi ; c'est là le sens céleste de la Parole dans lequel passe le sens mondain de la lettre.

Dans le Même :

« Jéhovah dans l'indignation de sa colère a dédaigné le Roi et le prêtre : les portes de Sion ont été enfoncées en terre ; il a détruit et brisé ses barres ; le Roi et les princes (sont) parmi les nations il n'y a point de toi. » - Lamentations 2:6, 9.

Là, le Roi, c'est le Vrai de la foi ; le Prêtre, c'est le bien de la charité ; Sion, c'est l'Eglise qui est perdue et dont les barres sont brisées ; de là, le Roi et les princes sont parmi les nations, c'est-à-dire le Vrai et les choses appartenant au vrai seront bannis, au point qu'il n'y a pas de toi, c'est-à-dire, aucune chose de la doctrine de la foi.

Dans Ésaïe :

« Avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, il sera abandonné l'humus que tu dédaignes en présence de ses deux Rois. » - Ésaïe 7:16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; l'humus qui sera abandonné, c'est la foi qui sera alors nulle, et dont les vrais, qui sont les Rois, seront dédaignés.

Dans le Même :

« Je lèverai ma main vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les peuples ; et ils porteront tes fils dans leur sein, et tes filles seront transportées sur l'épaule ; les Rois seront tes nourriciers, et leurs dames les nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les nations et les filles, ce sont les biens ; les peuples et les fils, ce sont les vrais, ainsi qu'il a été expliqué dans la Première Partie ; on peut voir que les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; et pareillement les filles, numéros 489, 490, 491 ; que les peuples sont les vrais, numéros 1259, 1260 ; et pareillement les fils, numéros 489, 491, 533, 1147 ; les rois sont donc les vrais en général dont on sera nourri, et leurs dames, les biens dont on sera allaité ; dire les biens et les vrais, ou dire ceux qui sont dans les biens et dans les vrais, c'est la même chose.

Dans le Même :

« Il fera une aspersion sur beaucoup de Nations, les Rois fermeront leur bouche sur lui, parce qu'ils ont vu ce qui leur a été annoncé, et ont compris ce qu'ils n'avaient point entendu. » - Ésaïe 52:15, - là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; les nations signifient ceux qui ont de l'affection pour les biens ; et les rois ceux qui en ont pour les vrais.

Dans David :

« Maintenant, Rois, soyez intelligent ; soyez instruits, juges de la terre ; servez Jéhovah avec crainte, et tressaillez avec tremblement ; baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez en chemin. » - Psaumes 2:10, 11, 12.

Les rois signifient ceux qui sont dans les vrais ; ceux qui sont dans les vrais sont aussi, d'après les vrais, nommés çà et là fils du roi ; ici le Fils signifie le Seigneur, qui est appelé Fils parce qu'il est le Vrai même et que tout vrai procède de Lui.

Dans Jean :

« Ils chanteront un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le Livre, et d'en ouvrir les sceaux. Tu nous as faits Rois et Prêtres à notre Dieu, pour que nous régnions sur la terre. » - Apocalypse 5:9-10.

Là, ceux qui sont dans les vrais sont appelés Rois : le Seigneur les appelle aussi fils du royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les Fils du royaume ; et l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38.

Dans Jean :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l'Euphrate, dont l'eau fut desséchée, pour préparer le chemin des Rois, qui (doivent venir) du lever du soleil. » - Apocalypse 16:12.

Il est évident que par l'Euphrate n'est point signifié l'Euphrate, et que par les rois qui doivent venir du soleil levant ne sont pas non plus signifiés des rois ; il a été dit ce que c'est que l'Euphrate, numéros 120, 1585, 1866 ; par là on voit ce que signifie le chemin des rois qui doivent venir du soleil levant, on voit que ce sont les vrais de la foi qui précèdent des biens de l'amour.

Dans le Même :

« Les Nations qui sont sauvées marcheront dans sa lumière, et les Rois de la terre apporteront en elle leur gloire et leur honneur. » - Apocalypse 21:24.

Là les nations signifient ceux qui sont dans les biens, et les rois de la terre, ceux qui sont dans les vrais ; c'est aussi ce qu'on voit clairement, en ce que là il s'agit de choses prophétiques et non de choses historiques.

Dans le Même :

« Avec la grande prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, les Rois de la terre se sont prostitués, et ils se sont énivrés du vin de sa prostitution. » - Apocalypse 17:2.

Et ailleurs :

« Babylone a fait boire toutes les nations du vin de sa prostitution, et les Rois de la terre se sont prostitués avec elle. » - Apocalypse 18:3, 9.

Là, on voit pareillement que les rois de la terre ne signifient point des rois ; il s'agit en effet, de la falsification et de l'adultération de la doctrine de la foi, c'est-à-dire, du vrai ; c'est ce que représente la prostitution ; les rois de la terre sont les vrais qui ont été falsifiés et adultérés.

Dans le Même :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix Rois, qui n'ont pas encore reçu le royaume, mais qui reçoivent la puissance pendant une heure avec la bête, comme Rois ; ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. » - Apocalypse 17:12-13.

Là, chacun voit encore clairement que les rois ne sont pas des rois ; autrement il serait tout-à-fait impossible de comprendre que dix rois reçussent comme rois la puissance pendant une seule heure. Il est dit pareillement dans le Même :

« Je vis la bête et les Rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval et à son armée. » - Apocalypse 19:19.

Il est dit ouvertement, au vers. 13 du même Chapitre, que celui qui est monté sur le cheval est la Parole de Dieu, contre laquelle les rois de la terre sont dits être rassemblés ; là ne signifie les biens de l'amour, qui sont profanés ; les rois désignent les vrais de la foi, qui sont adultérés ; ils sont appelés rois de la terre, parce qu'ils sont au-dedans de l'Eglise : la terre, c'est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262 ; le cheval blanc, c'est l'entendement du vrai ; celui qui est monté sur le cheval, c'est la Parole. Il y a encore quelque chose de plus manifeste dans , [Il manque du texte ici], 1728 ; comme ces deux gouvernements sont conjoints chez le Seigneur, ils étaient anciennement représentés par la Royauté conjointe au Sacerdoce, comme chez Melchisédech, qui fut Roi de Salem et en même temps Prêtre au Dieu Très-Haut, - Genèse 1.

Et plus tard chez les Juifs, ou l'Eglise Représentative dans sa forme, fut instituée par des Juges et des Prêtres, ensuite par des Rois ; mais comme les Rois représentaient les vrais, qui ne devaient pas avoir le commandement, et cela, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils condamnent, voilà pourquoi ce gouvernement déplaisait tellement, que les Juifs furent réprimandés de ce qu'ils le demandaient, et que la qualité du Vrai considère en soi, fut décrite par le droit du Roi, - .

Et antérieurement il leur avait été commandé par Moïse, Deutéronome 17:14 à l8 ; de choisir le vrai réel qui précède du bien et non un vrai bâtard, et de ne le souiller ni par les raisonnements ni par les scientifiques ; c'est là ce que renferme le commandement au sujet du Roi dans Moïse, au passage cité ; il n'est personne qui puisse le voir d'après le sens de la lettre, mais c'est néanmoins évident d'après chaque mot dans le sens interne, et par là il est constant que par le Roi et la Royauté il n'a été représenté et n'a été signifié rien autre chose que le Vrai.

  
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