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Lévitique第7章:22

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Arcanes Célestes#5828

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5828. Et j'ai dit : Certes déchiré il a été déchiré, signifie l'aperception qu'il a péri par les maux et par les faux : on le voit par la signification de dire, en ce que c'est la perception, comme ci-dessus, et par la signification d'être déchiré, en ce que c'est périr par les maux et par les faux, à savoir, le Bien interne, qui est représenté par Joseph, numéro 5805. Si être déchiré a cette signification, c'est parce que dans le monde spirituel il n'y a d'autre déchirement que celui du bien par les maux et par les faux ; il en est de cela comme de la mort et des choses qui appartiennent à la mort ; dans le sens spirituel elles signifient non la mort naturelle, mais la mort spirituelle, qui est la damnation ; car il n'y a pas d'autre mort dans le monde spirituel ; c'est de même pour le déchirement, dans le sens spirituel il signifie non un déchirement tel que celui qui est fait par les bêtes féroces, mais le déchirement du bien par les maux et par les faux ; les bêtes féroces qui déchirent signifient aussi dans le sens spirituel les maux des cupidités et par suite les faux, lesquels sont même représentés dans l'autre vie par des bêtes féroces : le Bien qui influe continuellement du Seigneur chez l'homme ne périt que par les maux et les faux du mal et par les faux et les maux du faux ; en effet, dès que ce bien continu vient par l'homme Interne vers l'homme Externe ou Naturel, aussitôt se présentent au-devant de lui le mal et le faux, par lesquels le bien est de diverses manières déchiré et étouffé comme par des bêtes féroces ; de là l'influx du bien par l'homme Interne est empêché et arrêté, par conséquent le mental intérieur, par lequel vient l'influx, est fermé, et il n'est admis de spirituel par lui qu'autant qu'il en faut pour que l'homme Naturel puisse raisonner et parler, mais alors seulement sur les choses terrestres, corporelles et mondaines, et même contre le bien et le vrai, ou selon le bien et le vrai avec hypocrisie ou fourberie. C'est une loi universelle, que l'influx s'accommode selon l'efflux, et que si l'efflux est arrêté, l'influx aussi soit arrêté ; par l'homme Interne il y a influx du bien et du vrai procédant du Seigneur, par l'homme Externe il doit y avoir efflux, à savoir, dans la vie, c'est-à-dire, dans l'exercice de la charité ; quand cet efflux existe, l'influx venant du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, est continu ; mais si l'efflux n'existe pas, et que dans l'homme Externe ou Naturel il y ait résistance, c'est-à-dire, s'il y a le mal et le faux qui déchirent et étouffent le bien influant, il résulte de la loi universelle ci-dessus mentionnée que l'influx s'accommode à l'efflux ; que par conséquent l'influx du bien doit se retirer ; et ainsi est fermé l'interne par lequel vient l'influx, et par suite de cette occlusion il y a stupidité dans les choses spirituelles, au point que l'homme qui est tel ne sait rien et ne veut rien savoir de la vie éternelle, et enfin il y a folie au point qu'il oppose les faux aux vrais, et appelle ceux-là vrais, et ceux-ci faux, et qu'il oppose les maux aux biens et appelle ceux-là biens, et ceux-ci maux ; ainsi il déchire entièrement le bien. Dans la Parole il est parlé çà et là du Déchiré, et par ce mot dans le sens propre est signifié ce qui périt par les faux provenant des maux, et ce qui périt par les maux est appelé Cadavre ; mais quand déchiré est employé seul, il signifie l'un et l'autre, car l'un enveloppe la signification de l'autre ; il en est autrement quand les deux expressions sont employées, car alors il y a distinction. Comme le Déchiré dans le sens spirituel signifiait ce qui avait péri par les faux provenant des maux, c'est pour cela qu'il avait été défendu dans l'Église représentative de manger aucune chose déchirée, ce qui n'aurait nullement été ainsi défendu, si dans le ciel ce mal spirituel n'eut pas été entendu ; autrement quel mal y aurait-il eu à manger de la chair déchirée par une bête féroce.

Dans Moïse il est parlé ainsi des bêtes Déchirées, en ce qu'elles ne devaient pas être mangées :

« La graisse du Cadavre et la graisse du Déchiré s'emploiera pour tout usage, seulement mangeant vous n'en mangerez » point, » Lévitique 7:24.

Dans le Même :

« Cadavre ni Déchiré il ne mangera point, pour s'en souiller ; Moi, (je suis) Jéhovah. » Lévitique 22:8.

Dans le Même :

« Des hommes de sainteté vous serez pour Moi ; c'est pourquoi, la Chair déchirée dans le champ vous ne mangerez point, aux chiens vous la jetterez. » Exode 22:30.

Dans Ézéchiel :

« Ah ! Seigneur Jéhovih ! dit le prophète, voici, mon âme n'a point été souillée, et Cadavre ni Déchiré je n'ai point mangé depuis ma jeunesse jusqu'à présent, en sorte que dans ma bouche il n'est point venu de Chair d'abomination. » Ézéchiel 4:14 ;

D'après ces passages il est évident que c'était une-abomination de manger le déchiré, non parce qu'il était déchiré, mais parce qu'il signifiait le déchirement du bien par les faux qui proviennent des maux ; mais le Cadavre signifiait la mort du bien par les maux.

Dans le sens interne le déchirement du bien par les faux et par les maux est aussi entendu dans les passages suivants dans David :

« La ressemblance de l'impie (est) comme le lion, il désire déchirer, et comme le lionceau qui se tient dans les repaires. » Psaumes 17:12.

Ailleurs :

« Ils ont ouvert contre moi leur bouche, lion déchirant et rugissant. » Psaumes 22:14 ; et encore ailleurs :

« De peur qu'ils ne ravissent comme un lion mon Ame, déchirant et personne qui délivre. » Psaumes 7:3 ; le lion, ce sont ceux qui dévastent l'Église. Ci-dessus, lorsqu'il est dit de Joseph, qu'il fut vendu par ses frères, et que sa tunique teinte de sang fut envoyée à son père, son père dit aussi :

« La tunique de mon fils ! une bête mauvaise l'a dévoré, déchirant a été déchiré Joseph. " - Genèse 37:33 ;

Que là déchirer, ce soit dissiper par les faux qui proviennent des maux, on le voit, numéro 4777.

  
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