圣经文本

 

Lévitique第6章:2

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2 Lorsque quelqu'un péchera et commettra une infidélité envers l'Eternel, en mentant à son prochain au sujet d'un dépôt, d'un objet confié à sa garde, d'une chose volée ou soustraite par fraude,

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Arcanes Célestes#2187

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2187. Et ils mangèrent, signifie, la perception qui se fit ainsi : on peut le voir par la signification de manger, en ce que c'est être communiqué et être conjoint ; cela est encore évident par la Parole : quand Aharon, ses fils, les Lévites et le peuple, mangeaient dans le lieu saint les choses sanctifiées des sacrifices, cela ne signifiait autre chose que la communication, la conjonction et l'appropriation, comme il a été dit ci-dessus, numéro 2177, en parlant du passage du Lévitique 6:9-10, car les choses sanctifiées qu'ils mangeaient, signifiaient la nourriture céleste et spirituelle, et par conséquent l'appropriation de cette nourriture ; dans les Sacrifices, il y avait des parties sanctifiées qui n'étaient pas brûlées sur l'Autel, et qui étaient mangées, ou par les Prêtres, ou par le peuple qui avait offert le sacrifice, comme on peut le voir par plusieurs passages où il s'agit des Sacrifices ; pour celles qui devaient être mangées par les Prêtres, - Exode 29:32-33 : Lévitique 6:9, Lévitique 7:6, 15-16, , 13 ; Nombres 18:9-10, 11.

Pour celles qui devaient être mangées par le Peuple, - Lévitique 19:5-6 ; , et ailleurs ; - et ceux qui étaient impurs ne devaient pas en manger, - Lévitique 7:19, 20, Lévitique 22:4, 5, 6-7 :

Ces festins se faisaient dans le lieu saint, près de l'autel, ou à la porte, ou dans le parvis de la tente ; et ils ne signifiaient autre chose que la communication, la conjonction et l'appropriation des biens célestes, car ils représentaient la Nourriture céleste ; Voir numéros 56, 57, 58, 680, 681, 1480, 1695, ce que c'est que la Nourriture céleste ; et toutes ces choses qui étaient mangées s'appelaient le PAIN, dont on peut voir la signification donnée ci-dessus, numéro 2165 ; la même chose était représentée en ce que Aharon et ses fils devaient manger les Pains de proposition ou des faces dans le lieu saint, - Lévitique 24:9 :

Si la Loi sur le Naziréen lui défendait de manger, pendant les jours de son naziréat, aucune partie du raisin qui produit le vin, depuis les pépins jusqu'à la pellicule, - Nombre Lévitique 6:4.

C'était parce que le Naziréen représentait l'homme ce l'homme Céleste, et que l'homme céleste est tel, qu'il ne veut pas même nommer les spirituels, ainsi qu'on peut le voir dans la Première Partie numéros 202, 337, 880 f : 1647 ; et parce que le vin et le raisin, ainsi que tout ce qui vient du raisin, signifiaient le spirituel, c'est pour cela qu'il fut défendu au Naziréen d'en manger, c'est-à-dire, d'avoir communication avec les spirituels, de se les conjoindre et de se les approprier. Par manger on doit entendre la même chose dans Ésaïe :

« (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez et Mangez : allez donc, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. Pourquoi employez-vous pour ce qui n'(est) pas du Pain, et votre travail pour ce qui ne rassasie point ? Écoutez en M'écoutant, et Mangez le bon, et votre âme se délectera dans la graisse. » - Ésaïe 55:1-2.

Et aussi dans Jean :

« A celui qui est vainqueur, je donnerai à manger de l'Arbre de vie, qui est au milieu du Paradis de Dieu. » - Apocalypse 2:7.

L'Arbre de vie, c'est le céleste même ; et, dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-Même, parce que de Lui vient tout céleste, c'est-à-dire tout amour et toute charité ; ainsi, manger de l'arbre de vie, c'est la même chose que manger le Seigneur ; et manger le Seigneur, c'est être gratifié de l'amour et de la charité, et par conséquent des choses qui appartiennent à la vie céleste Seigneur s'exprime Lui-Même dans Jean :

« Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange il vivra dans l'éternité ; celui qui Me mange, celui-là vivra par Moi. » - Moi. » - Jean 6:51, 57.

« Mais ils dirent : Ce discours est dur. Mais Jésus dit : Les paroles que je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Ibid. Vers. 60, 63 :

On voit clairement par là ce qui est entendu dans la Sainte Cène par Manger, - Matthieu 26:26-27, 28 ; Marc 14:22-23 ; Luc 22:19-20, - c'est-à-dire que c'est avoir communication, être conjoint et s'approprier. On voit aussi par là ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Je vous dis que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et ils seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob. » - Matthieu 8:11.

non pas qu'ils doivent manger dans le Royaume de Dieu avec eux ; mais c'est qu'ils doivent jouir des biens célestes, qui sont signifiés par Abraham, Isaac et Jacob ; savoir des célestes de l'amour, tant des célestes intimes qui sont Abraham, que des célestes inférieurs qui sont intermédiaires, comme ceux du Rationnel, lesquels sont Isaac, et des célestes encore plus inférieurs, qui sont les célestes naturels, tels qu'ils existent dans le premier ciel, lesquels sont désignés par Jacob : voilà ce qui appartient au sens interne de ces paroles. On peut voir numéro 1893, et partout ailleurs où il s'agit d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, que ce sont ces célestes qu'ils représentent ; en effet, soit qu'on dise jouir de ces célestes, ou qu'on dise jouir du Seigneur qui est représenté par Abraham, par Isaac et par Jacob, c'est la même chose, car c'est par le Seigneur que sont tous les célestes, et le Seigneur est tout dans tout ce qui appartient aux célestes.

  
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Arcanes Célestes#880

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880. Ces mots : Il attendit encore sept autres jours, signifient le commencement du second état de la régénération : c'est ce qui peut résulter de ce que ces mots renferment la description du temps qui s'est écoulé entre le premier état, dont il vient d'être question dans les vers. 8 et 9, et ce second état dont il s'agit ici, dans les vers. 10 et 11. Pour que l'ensemble soit lié en forme d'histoire, ce temps intermédiat est exprimé par l'expression : il attendit. On peut en quelque sorte voir comment se passe le Second état de la régénération, d'après ce qui a été dit et expliqué au sujet du Premier état qui consista en ce que les vérités de la foi n'avaient pas encore pu prendre racine, parce que les faussetés faisaient obstacle. Les vérités de la foi ne prennent racine qu'à partir du moment où l'homme commence à reconnaître et à croire ; avant ce moment elles ne sont pas encore enracinées. Les parties de la Parole que l'homme entend et retient dans sa mémoire ne sont que des semences reçues, qui ne commencent à prendre racine que lorsque l'homme accepte et reçoit le bien de la Charité. Tout vrai de la foi s'enracine par le bien de la foi, c'est-à-dire par le bien de la charité. Il en est de cela comme de la semence que l'on jette en terre dans le temps que l'hiver dure encore, ou quand la terre est froide ; elle reste dans la terre, il est vrai, mais elle ne s'y enracine pas avant que la chaleur du soleil, ce qui arrive au commencement du printemps, ait réchauffé la terre. Alors la semence commence à former d'abord sa racine en elle-même, puis elle la pousse dans la terre. Il en est de même de la semence spirituelle qui est jetée dans l'homme ; elle ne s'enracine jamais avant que le bien de la charité l'ait pour ainsi dire réchauffée ; alors elle forme d'abord en elle-même sa racine qu'elle étend ensuite. Il y a chez l'homme trois choses qui tendent à un but commun, et qui s'unissent : le naturel, le spirituel et le céleste. Le naturel de l'homme ne reçoit quelque vie que du spirituel ; le spirituel n'en reçoit que du céleste, et le céleste n'en reçoit que du Seigneur Seul, qui est la Vie même. Mais, afin qu'on ait une idée plus complète sur ce sujet, j'ajouterai que le Naturel est le réceptacle qui reçoit le Spirituel, ou le vase dans lequel le Spirituel est introduit, et que le Spirituel est le réceptacle qui reçoit le Céleste, ou le vase dans lequel le Céleste est introduit ; c'est ainsi que la vie vient du Seigneur par les célestes : tel est l'influx. Le Céleste est tout bien de la foi ; chez l'homme spirituel, il est le bien de la charité : le Spirituel est le vrai, qui ne devient vrai de la foi qu'autant qu'il y a en lui le bien de la foi, ou le bien de la charité, dans lequel est la vie même, qui vient du Seigneur. Enfin, pour en donner encore une idée plus claire : c'est le Naturel de l'homme qui fait l'Œuvre de la charité, en employant soit la main, soit la bouche, ainsi par les organes du corps ; mais tout cela est mort en soi, et ne vit que par le Spirituel qui est dans l'œuvre, et le Spirituel ne vit que par le Céleste, qui vient du Seigneur ; de là il est dit que l'œuvre est bonne, car rien n'est bon que par le Seigneur. Puisqu'il en est ainsi, chacun peut voir que dans toute œuvre de la charité, l'œuvre elle-même n'est qu'une chose matérielle, et que si elle est animée, cela ne vient que du vrai de la foi qui est dans l'œuvre ; qu'en outre, le vrai de la foi n'est qu'une chose inanimée, et que s'il a de la vie, il la tire du bien de la foi ; et qu'enfin le bien de la foi, ne vit que par le Seigneur Seul, Qui est le Bien Même et la Vie Même. L'on comprend par là pourquoi les Anges célestes ne veulent pas entendre parler de la foi, ni à plus forte raison de l'œuvre. Voir numéro 202 ; car c'est de l'amour qu'ils font dériver tant la foi que l'œuvre, et c'est par l'amour qu'ils forment la foi, et qu'ils exécutent l'œuvre même de la foi, de sorte que pour eux l'œuvre s'évanouit aussi bien que la foi, et qu'il ne reste que l'amour et le bien qui en précède, et le Seigneur est dans leur amour. Ces Anges, ayant des idées aussi célestes, ont été distingués des Anges qu'on nomme Spirituels ; leur pensée, et le langage par lequel ils l'expriment, sont beaucoup plus éloignés de la portée de l'intelligence humaine que la pensée et le langage des Anges Spirituels.

  
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