圣经文本

 

Genèse第3章:5

学习

       

5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.

来自斯威登堡的著作

 

La Vraie Religion Chrétienne#260

学习本章节

  
/853  
  

260. Il faut en outre qu'on sache que le Sens de la lettre est une garde pour les vrais réels, qui sont cachés en dedans, afin qu'ils ne soient point blessés ; et cette garde consiste en ce que ce Sens peut être tourné de toute manière, et être expliqué selon qu'il est saisi, sans que son Interne soit blessé et violé ; car il n'est pas préjudiciable que le Sens de la lettre soit compris par l'un autrement que par l'autre; mais ce qui est préjudiciable, c'est quand l'homme en infère les faux, qui sont contre les Divins vrais, ce que font uniquement ceux qui se sont confirmés dans les faux ; par là il est fait violence à la Parole: le Sens de la lettre est une garde pour empêcher que cela n'arrive ; et il exerce cette garde chez ceux qui sont dans les faux d'après la Religion, et qui ne confirment pas ces faux. Le Sens de la lettre de la Parole comme Garde est signifié par les Chérubins dans la Parole, et cette garde y est aussi décrite par eux. Elle est signifiée par les Chérubins qui, après qu'Adam et son Épouse eurent été chassés du Jardin d'Eden, furent placés à l'entrée de ce Jardin, et au sujet desquels on lit ces paroles:

« Lorsque Jéhovah Dieu eut chassé l'homme, il fit habiter du côté de l'Orient du Jardin d'Eden les CHERUBINS, et la flamme de l’épée qui se tourne de côté et d'autre pour garder le chemin de l'Arbre de vie. » - Genèse 3:23-24. Ce que ces paroles signifient, personne ne peut le voir, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par le Jardin d'Eden, et par l'Arbre de vie dans ce Jardin ; et ensuite ce qui est signifié par la flamme de l'épée qui se tourne de côté et d'autre ; chacun de ces mots a été expliqué dans les ARCANES CELESTES sur ce Chapitre, à savoir, par les Chérubins est signifiée la Garde; par le chemin de l'arbre de vie est signifiée l'entrée vers le Seigneur, entrée que les hommes trouvent par les Vrais du Sens spirituel de la Parole ; par la flamme de l'épée qui se tourne est signifié le Divin Vrai dans les derniers, lequel est comme la Parole dans le Sens littéral, qui peut être tourné de la même manière. La même chose est entendue par

« Les CHERUBINS D'OR placés sur les deux extrémités du Propitiatoire, qui était sur l'Arche, dans le Tabernacle. » - Exode 25:18-21 ; l'Arche signifiait la Parole, parce que le Décalogue dans l'Arche était le primitif de la Parole, les Chérubins y signifiaient la Garde, c'est pourquoi le Seigneur parla avec Moïse entre les Chérubins, Exode 25:22, 36:8 ; Nombres 7:89 ; et parla dans le sens naturel, car il ne parle avec l'homme que dans le plein, et le Divin Vrai est dans son plein dans le Sens de la lettre, voir ci-dessus, numéro 214-224. Il n'est pas non plus signifié autre chose par

« Les CHERUBINS sur les Rideaux du Tabernacle et sur le Voile. » - Exode 26:31 ; car les Rideaux et les Voiles du Tabernacle signifiaient les derniers du Ciel et de l'Église, par conséquent aussi les derniers de la Parole, voir ci-dessus, numéro 220. Ni par

« Les CHERUBINS sculptés sur les murailles et sur les portes du Temple de Jérusalem, » - I Rois 6:29, 32, 25, voir ci-dessus, numéro 221. Ni par les CHERUBINS dans le Nouveau Temple, Ezéchiel 41:18-20. Comme les Chérubins signifient la Garde pour que le Seigneur, le Ciel, et le Divin Vrai, tel qu'il est dans l'intérieur de la Parole, ne soient pas approchés immédiatement, mais pour qu'ils le soient médiatement par les derniers, il est pour cela même parlé ainsi du Roi de Tyr:

« Toi, qui scelles la mesure, plein de sagesse et parlait en beauté, en Eden le Jardin de Dieu tu as été, toute pierre précieuse (a été) ta couverture ; toi, CHERUBIN, expansion de qui protège. Je t'ai perdu, CHERUBIN PROTECTEUR, dans le milieu des pierres de feu. » Ezéchiel 28:12-14, 16. Tyr signifie l'Église quant aux connaissances du vrai et du bien, et par suite le Roi de Tyr signifie la Parole où sont ces connaissances, et d'où elles viennent ; qu'ici la Parole dans son dernier soit signifiée par ce Roi, et la Garde par le Chérubin, cela est évident, car il est dit:

« Toi qui scelles la mesure, toute pierre précieuse a été ta Couverture ; toi, Chérubin, expansion de qui protège ; » et aussi:

« Chérubin protecteur ; » que par les Pierres précieuses, nommées aussi dans ce passage, soient entendues les choses qui appartiennent au Sens de la lettre, on le voit ci-dessus, numéro 217-218. Comme les Chérubins signifient la Parole dans les derniers, et aussi la Garde, il est dit en conséquence dans David:

« Jéhovah inclina les Cieux, et descendit, et il chevauchait sur un Chérubin. » - Psaumes 18:10-11, « Pasteur d'Israël, qui es assis sur les Chérubins, montre-toi avec éclat. » - Psaumes 80:2.

« Jéhovah, assis sur des Chérubins. ». Psaumes 99:1: Chevaucher sur les Chérubins, être assis sur eux, c'est sur le dernier sens de la Parole. Le Divin Vrai dans la Parole et sa qualité sont décrits par quatre Animaux, qui sont aussi nommés Chérubins, dans Ezéchiel 1, 9, 10, et aussi par les quatre Animaux au milieu du Trône et près du Trône, Apocalypse 4:6 et suivants. Voir L'APOCALYPSE REVELEE, publiée par moi à Amsterdam, numéro L'APOCALYPSE REVELEE 239, 275, 314.

  
/853  
  

来自斯威登堡的著作

 

La Vraie Religion Chrétienne#214

学习本章节

  
/853  
  

214. Que la Parole, dans le sens de la lettre, soit dans son Plein, dans son Saint, et dans sa Puissance, c'est parce que les deux Sens antérieurs ou intérieurs, qui sont appelés Sens Spirituel et Sens Céleste, sont ensemble dans le Sens naturel, qui est le Sens de la lettre, comme il a été dit ci-dessus numéro 210, 212; mais comment y sont-ils ensemble, c'est ce qui va être dit maintenant. Il y a dans le Ciel et dans le Monde un Ordre successif et un Ordre simultané ; dans l'Ordre successif il y a succession et suite de l'un après l'autre, depuis les suprêmes jusqu'à l'infime; dans l'Ordre simultané, au contraire, l'un est près de l'autre, depuis les intimes jusqu'aux extimes. L'Ordre successif est comme une Colonne avec des degrés depuis le sommet jusqu'au bas; l'Ordre simultané, au contraire, est comme un ouvrage cohérent avec les périphéries depuis le Centre jusqu'à la dernière surface. Maintenant il sera dit comment l'Ordre successif devient dans le Dernier l'Ordre simultané ; cela arrive ainsi: Les suprêmes de l'Ordre successif deviennent les intimes de l'Ordre simultané, et les infimes de l'Ordre successif deviennent les extimes de l'Ordre simultané ; c'est, par comparaison, comme une Colonne de degrés qui, en s'affaissant, devient un corps cohérent dans un plan. Ainsi, le Simultané est formé du Successif; et cela, dans toutes et dans chacune des choses du Monde naturel, et dans toutes et dans chacune des choses du Monde spirituel ; car partout il y a Premier, Moyen et Dernier ; et le Premier, par le Moyen, tend et va à son Dernier: mais il faut bien comprendre que ce sont des degrés de pureté, selon lesquels se fait l'un et l'autre Ordre. Maintenant, quant à la Parole, le Céleste, le Spirituel et le Naturel procèdent, du Seigneur en Ordre successif, et dans le Dernier ils sont en Ordre simultané ; ainsi les Sens céleste et spirituel de la Parole sont ensemble dans son Sens naturel. Quand cela est compris, on peut voir comment le Sens naturel de la Parole est le contenant, la base et l'affermissement de son Sens spirituel et de son Sens céleste ; et comment, dans le Sens littéral de la Parole, le Divin bien et le Divin Vrai sont dans leur Plein, dans leur Saint et dans leur Puissance. D'après ces explications, on peut voir que la Parole dans son Sens de la lettre est la Parole même, car dans ce sens, il y a intérieurement esprit et vie ; c'est là ce que le Seigneur dit:

« Les Paroles que Moi je Vous prononce sont Esprit et Vie. » - Jean 6:63 ;

car le Seigneur a prononcé ses paroles dans le Sens naturel. Le Sens céleste et le Sens spirituel ne sont pas la Parole sans le Sens naturel, car ils sont comme l'esprit et la vie sans le corps ; ils sont aussi comme un Palais qui n'a point de fondement, ainsi qu'il a été dit précédemment, numéro 213.

  
/853