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Genèse第3章:17

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17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,

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Arcanes Célestes#2219

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2219. Ils regardèrent vers les faces de Sodome, signifie l'état du genre humain : on le voit par la signification de regarder vers les faces, et ici vers les faces de Sodome. Les faces signifient tous les intérieurs de l'homme, tant mauvais que bons, par la raison qu'ils se manifestent par la face, comme il a été montré dans la Première Partie, numéro 358 ; ici donc, parce qu'elles s'appliquent à Sodome, les faces signifient les maux intérieurs appartenant à l'amour de soi, maux qui, en général, sont désignés par Sodome, ainsi qu'on le verra clairement dans ce qui va suivre. Que les maux les plus abominables de tous tirent leur origine de l'amour de soi, c'est parce que l'amour de soi est destructif de la Société humaine, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéro 2045, et destructif de la Société céleste, numéros 2057 ; et comme c'est à cela que l'on connaît la perversité du genre humain, c'est par les faces de Sodome qu'est signifié ici l'état du genre humain : il a été montré en outre, en différents endroits de la Première Partie, quel est l'amour de soi, savoir, qu'il est absolument contraire à l'ordre dans lequel l'homme a été créé ; il a été donné à l'homme de plus qu'aux bêtes un rationnel, afin que chacun veuille du bien et fasse du bien à autrui, et dans le particulier et dans le commun : c'est là l'ordre dans lequel l'homme a été créé ; par conséquent c'est l'amour en Dieu et l'amour envers le prochain, qui devraient être la vie de l'homme, par laquelle il serait distingué des animaux brutes ; c'est là aussi l'ordre du Ciel, dans lequel l'homme devrait être quand il vit dans le monde ; il serait ainsi dans le Royaume du Seigneur, et il passerait dans ce Royaume, après s'être dépouillé du corps qui lui a servi sur terre, et là il s'élèverait dans un état céleste continuellement plus parfait : mais l'amour de soi est la chose principale et même l'unique qui détruit cela ; l'amour du monde ne le détruit pas autant, car cet amour est, à la vérité, diamétralement opposé aux spirituels de la foi, mais l'amour de soi diamétralement opposé aux célestes de l'amour ; en effet, celui qui s'aime, n'aime aucun autre, mais il s'efforce de détruire tous ceux qui ne l'honorent point, et il ne veut et ne fait du bien qu'à celui qui est en lui, ou qu'il peut amener à être en lui comme quelque chose d'inoculé à ses cupidités et à ses fantaisies ; de là il est évident que de l'amour de soi surgissent toutes les haines, toutes les vengeances et toutes les cruautés, toutes les dissimulations infâmes et toutes les fraudes, par conséquent toutes les abominations contre l'ordre de la société humaine, et contre l'ordre de la société céleste ; bien plus, l'amour de soi est si abominable, que, quand ses liens sont relâchés, c'est-à-dire, quand il a la faculté de s'étendre, il va si loin, même chez ceux qui sont d'une condition infime, que non-seulement il veut dominer sur ses proches et sur ses voisins, mais même sur l'univers, et jusque sur le Divin Suprême même ; à la vérité, l'homme l'ignore, parce qu'il est retenu dans des liens qui ne lui sont pas tous connus ; mais autant, comme il a été dit, ces liens sont relâchés, autant il s'élance ; c'est ce qu'il m'a été donné de connaître dans l'autre vie par de nombreuses expériences : comme cela est caché dans l'amour de soi, ceux qui sont dans cet amour sans avoir les liens de la conscience, ont aussi, plus que tous les autres, de la haine contre le Seigneur, et par conséquent contre tous les vrais de la foi, car ces vrais sont les lois mêmes de l'ordre dans le Royaume du Seigneur ; de tels hommes méprisent ces vrais au point de les avoir en abomination, ce qui se manifeste aussi en public dans l'autre vie ; cet amour est aussi la tête du serpent que la Semence de la femme, c'est-à-dire, le Seigneur écrase sous ses pieds ; Voir, dans la Première Partie, numéro 257. Mais l'amour de soi n'est pas toujours celui qui, dans la forme externe, apparaît comme faste et comme orgueil ; car les fastueux et les orgueilleux peuvent parfois avoir de la charité pour le prochain ; en effet, il y a des hommes qui naissent avec un tel externe, et il en est d'autres qui l'acquièrent dans l'âge de l'enfance, mais ensuite il est subjugué, l'externe restant toujours ; mais ceux en qui règne l'amour de soi sont ceux qui, en comparant les autres à eux-mêmes, les méprisent et les regardent comme rien, et ne prennent aucun souci du bien commun, à moins qu'ils n'y aient quel qu’intérêt, et qu'ils soient pour ainsi dire eux-mêmes ce bien commun ; ce sont particulièrement ceux qui ont de la haine contre toutes les personnes dont ils perçoivent ni faveurs ni services, qui les persécutent, et autant qu'ils le peuvent, les privent de leurs propriétés, de leur honneur, de leur réputation, et même de la vie ; que ceux qui ont un tel caractère sachent qu'ils sont plus que les autres dans l'amour de soi.

  
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