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Genèse第34章:29

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29 ils emmenèrent comme butin toutes leurs richesses, leurs enfants et leurs femmes, et tout ce qui se trouvait dans les maisons.

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Arcanes Célestes#4493

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4493. Et ils circoncirent tout mâle, tous ceux sortants de la porte de sa ville, signifie l'accession aux externes ; on le voit par la signification de circoncire tout mâle, en ce que c'est être initié par là dans les représentatifs et dans les significatifs des descendants de Jacob, quant aux externes seuls, numéro 4486 : et par la signification de sortir de la porte de la ville, en ce que c'est s'éloigner de la doctrine de l'Église chez les Anciens, numéro 4492 ; et comme l'éloignement de la doctrine et l'accession aux externes sont signifiés, c'est pour cela qu'il est dit deux fois, sortants de la porte de sa ville, et non aussi en même temps comme ailleurs, entrants par la porte, car entrer signifie accéder à la doctrine et s'éloigner des externes, mais ici c'est le contraire. Il va être dit comment ces choses se passent : Les hommes de la Très-Ancienne Église, dont Chamor, Schéchem et leurs familles étaient des restes, étaient absolument d'un autre génie et d'un antre caractère que les hommes de l'Ancienne Église ; en effet, les hommes de la Très-Ancienne Église ont eu un volontaire dans lequel était l'intégrité, mais il n'en a pas été de même des hommes de l'Ancienne Église ; c'est pourquoi le Seigneur a pu, chez les hommes de la Très-Ancienne Église, influer par le volontaire, ainsi par le chemin interne, mais il ne l'a pas pu chez les hommes de l'Ancienne Église, car chez ceux-ci le volontaire avait été entièrement perdu, mais le Seigneur influait dans leur intellectuel, ainsi non par le chemin interne, mais par le chemin externe, comme il a déjà été dit numéro 4489 ; influer par le volontaire, c'est influer par le bien de l'amour, car tout bien appartient à la partie volontaire ; tandis qu'influer par l'intellectuel, c'est influer par le vrai de la foi, car tout vrai appartient à la partie intellectuelle ; dans celle-ci, savoir, dans la partie intellectuelle le Seigneur chez les hommes de l'Ancienne Église a formé une nouvelle volonté, lorsqu'il les a régénérés ; on a déjà vu que les biens et les vrais avaient été implantés dans la partie volontaire des hommes de la Très-Ancienne Église, numéro 895, 927 ; mais qu'ils avaient été implantés dans la partie intellectuelle des hommes de l'Ancienne Église, numéro 863, 875, 895, 927, 2124, 2256, 4328 ; que la nouvelle volonté est formée dans la partie intellectuelle, numéro 928, 1023, 1043, 1044, 4328 ; qu'il y a parallélisme entre le Seigneur et le bien chez l'homme, mais non entre le Seigneur et le vrai, numéro 1831, 1832, 2718, 3514 ; et que de là les hommes de l'Ancienne Église furent relativement dans l'obscur, numéro 2708, 2715, 2935, 2937, 3246, 3833 ; d'après ces distinctions, on peut voir que les hommes de la Très-Ancienne Église ont été absolument d'un autre génie et d'un autre caractère que les hommes de l'Ancienne Église. De là venait que ceux qui étaient de la Très-Ancienne Église ont été hommes Internes, et n'ont eu aucun des externes du culte, et que ceux qui étaient de l'Ancienne Église ont été hommes Externes, et ont eu les externes du culte : car ceux-là par les internes voyaient les externes comme à la lumière du soleil dans le jour, et ceux-ci par les externes voyaient les internes comme à la lueur de la lune et des étoiles dans la nuit. C'est pour cela aussi que le Seigneur apparaît dans le ciel à ceux-là comme Soleil, et à ceux-ci comme Lune, numéro 1521, 1529, 1530, 1531, 2441, 2495, 4060 ; ce sont ceux-là qui, dans les explications, sont appelés célestes ; et ceux-ci, qui sont appelés spirituels. Pour qu'il soit illustré quelle a été la différence, soit cet exemple : L'homme de la Très-ancienne Église, s'il eût lu la Parole Historique ou Prophétique, en aurait vu sans instruction préalable, ou sans aucune explication, le sens interne, et cela, au point que les célestes et les spirituels, qui appartiennent au sens interne, se seraient aussitôt présentés à lui, et qu'il aurait vu à peine quelque chose du sens de la lettre ; ainsi le sens interne aurait été pour lui dans la clarté, et le sens de la lettre dans l'obscurité ; il aurait été comme celui qui entend parler et saisit seulement le sens, sans faire attention aux paroles de celui qui parle ; mais l'homme de l'Ancienne Église, s'il eût lu la Parole, n'aurait pu sans instruction préalable, ou sans explication, en voir le sens interne, ainsi le sens interne aurait été pour lui dans l'obscurité, et le sens de la lettre dans la clarté ; il aurait été comme celui qui entend parier et s'attache par la pensée aux mots, et pendant ce temps ne fait pas attention au sens, qui périt alors pour lui : quant à l'homme de l'Église Juive, lorsqu'il lit la Parole, il ne saisit que le sens de la lettre, il ne sait pas qu'il y a un sens interne, il nie même qu'il y en ait un ; pareillement aujourd'hui l'homme de l'Église Chrétienne. On peut voir maintenant quelle différence il y a eu entre ceux que représentent Chamor et Schéchem, qui, parce qu'ils étaient des restes de la Très-Ancienne Église, ont été dans les internes et non dans les externes, et ceux qui sont signifiés par les fils de Jacob, qui ont été dans les externes et non dans les internes ; et, de plus, on peut voir que Chamor et Schéchem n'auraient pu s'approcher des externes, et accepter ceux qui étaient chez les fils de Jacob, à moins que leurs internes ne fussent bouchés, et s'ils eussent été bouchés, ils auraient péri pour l'éternité. C'est là la raison secrète pour laquelle Chamor, Schéchem et leurs familles, ont été tués, ce qui autrement n'aurait pas été permis : mais cela ne disculpe point les fils de Jacob d'avoir commis un crime énorme ; eux n'avaient aucune connaissance de cet arcane, et ils n'ont point eu cela pour fin ; chacun est jugé selon la fin ou l'intention ; que leur intention ait été de tromper, c'est ce qui est dit clairement dans le Verset 13 ; et quand quelque chose de tel est permis par le Seigneur, cela est fait par les méchants, et par les infernaux qui les poussent à le faire ; mais tout mal que les méchants projettent et font aux bons, le Seigneur le change en bien ; ici, c'était pour que Chamor, Schéchem et leurs familles, fussent sauvés.

  
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Arcanes Célestes#2256

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2256. De faire mourir le juste avec l'impie, et qu'ainsi le juste soit comme l'impie, signifie que le bien ne peut mourir, parce que le mal peut en être séparé : cela est évident par la signification du juste, en ce que c'est le bien, et de l'impie en ce que c'est le mal, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéro 2250 ; de là, de faire mourir le juste avec l'impie, c'est le bien avec le mal. Ces choses ne devant pas se faire, et y penser faisant horreur, elles sont écartées dans le sens interne, et alors se présentent celles-ci, que le bien ne peut mourir, parce que le mal en peut être séparé. Peu d'Hommes, si toutefois il y en a, ont connaissance de ce qui se passe à cet égard ; il faut qu'on sache que tout bien, quel qu'il soit, que l'homme a pensé et fait, depuis son enfance jusqu'au dernier instant de sa vie, reste. Il en est de même de tout mal, au point qu'il n'en périt absolument rien ; tout a été inscrit dans son livre de vie, c'est-à-dire dans l'un et l'autre de ses mémoires et dans sa nature, c'est-à-dire encore dans son caractère et dans son génie. C'est de là qu'il s'est formé une vie, et pour ainsi dire une âme qui est telle après la mort ; mais jamais les biens ne sont mêlés avec les maux ni les maux avec les biens, au point de ne pouvoir être séparés ; car s'ils étaient mêlés, l'homme périrait pour l'éternité ; le Seigneur y pourvoit. Quand l'homme vient dans l'autre vie, s'il a vécu dans les biens de l'amour et de la charité, le Seigneur sépare alors les maux, et par les biens il l'élève à Lui dans Je ciel. Si, au contraire, il a vécu dans les maux, savoir, dans ce qui est opposé à l'amour et à la charité, le Seigneur alors sépare les biens d'avec cet homme et les maux le portent dans l'enfer. Tel est le sort de chacun après la mort ; mais c'est une séparation, il n'y a jamais enlèvement complet. De plus encore, la volonté de l'homme, qui est une des deux parties de la vie, ayant été entièrement pervertie, le Seigneur sépare cette partie pervertie d'avec l'autre partie qui appartient à son intellectuel, et il implante dans l'intellectuel le bien de la charité, et par ce bien une nouvelle volonté chez ceux qui sont régénérés ; ce sont ceux-là qui ont la conscience. C'est aussi de cette manière que, dans le commun, le Seigneur sépare le mal d'avec le bien. Tels sont les arcanes qui ont été entendus, dans le sens interne, quand il est dit que le bien ne peut mourir, parce que le mal peut en être séparé.

  
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