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Genèse第34章:10

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10 Vous habiterez avec nous, et le pays sera à votre disposition; restez, pour y trafiquer et y acquérir des propriétés.

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Arcanes Célestes#4493

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4493. Et ils circoncirent tout mâle, tous ceux sortants de la porte de sa ville, signifie l'accession aux externes ; on le voit par la signification de circoncire tout mâle, en ce que c'est être initié par là dans les représentatifs et dans les significatifs des descendants de Jacob, quant aux externes seuls, numéro 4486 : et par la signification de sortir de la porte de la ville, en ce que c'est s'éloigner de la doctrine de l'Église chez les Anciens, numéro 4492 ; et comme l'éloignement de la doctrine et l'accession aux externes sont signifiés, c'est pour cela qu'il est dit deux fois, sortants de la porte de sa ville, et non aussi en même temps comme ailleurs, entrants par la porte, car entrer signifie accéder à la doctrine et s'éloigner des externes, mais ici c'est le contraire. Il va être dit comment ces choses se passent : Les hommes de la Très-Ancienne Église, dont Chamor, Schéchem et leurs familles étaient des restes, étaient absolument d'un autre génie et d'un antre caractère que les hommes de l'Ancienne Église ; en effet, les hommes de la Très-Ancienne Église ont eu un volontaire dans lequel était l'intégrité, mais il n'en a pas été de même des hommes de l'Ancienne Église ; c'est pourquoi le Seigneur a pu, chez les hommes de la Très-Ancienne Église, influer par le volontaire, ainsi par le chemin interne, mais il ne l'a pas pu chez les hommes de l'Ancienne Église, car chez ceux-ci le volontaire avait été entièrement perdu, mais le Seigneur influait dans leur intellectuel, ainsi non par le chemin interne, mais par le chemin externe, comme il a déjà été dit numéro 4489 ; influer par le volontaire, c'est influer par le bien de l'amour, car tout bien appartient à la partie volontaire ; tandis qu'influer par l'intellectuel, c'est influer par le vrai de la foi, car tout vrai appartient à la partie intellectuelle ; dans celle-ci, savoir, dans la partie intellectuelle le Seigneur chez les hommes de l'Ancienne Église a formé une nouvelle volonté, lorsqu'il les a régénérés ; on a déjà vu que les biens et les vrais avaient été implantés dans la partie volontaire des hommes de la Très-Ancienne Église, numéro 895, 927 ; mais qu'ils avaient été implantés dans la partie intellectuelle des hommes de l'Ancienne Église, numéro 863, 875, 895, 927, 2124, 2256, 4328 ; que la nouvelle volonté est formée dans la partie intellectuelle, numéro 928, 1023, 1043, 1044, 4328 ; qu'il y a parallélisme entre le Seigneur et le bien chez l'homme, mais non entre le Seigneur et le vrai, numéro 1831, 1832, 2718, 3514 ; et que de là les hommes de l'Ancienne Église furent relativement dans l'obscur, numéro 2708, 2715, 2935, 2937, 3246, 3833 ; d'après ces distinctions, on peut voir que les hommes de la Très-Ancienne Église ont été absolument d'un autre génie et d'un autre caractère que les hommes de l'Ancienne Église. De là venait que ceux qui étaient de la Très-Ancienne Église ont été hommes Internes, et n'ont eu aucun des externes du culte, et que ceux qui étaient de l'Ancienne Église ont été hommes Externes, et ont eu les externes du culte : car ceux-là par les internes voyaient les externes comme à la lumière du soleil dans le jour, et ceux-ci par les externes voyaient les internes comme à la lueur de la lune et des étoiles dans la nuit. C'est pour cela aussi que le Seigneur apparaît dans le ciel à ceux-là comme Soleil, et à ceux-ci comme Lune, numéro 1521, 1529, 1530, 1531, 2441, 2495, 4060 ; ce sont ceux-là qui, dans les explications, sont appelés célestes ; et ceux-ci, qui sont appelés spirituels. Pour qu'il soit illustré quelle a été la différence, soit cet exemple : L'homme de la Très-ancienne Église, s'il eût lu la Parole Historique ou Prophétique, en aurait vu sans instruction préalable, ou sans aucune explication, le sens interne, et cela, au point que les célestes et les spirituels, qui appartiennent au sens interne, se seraient aussitôt présentés à lui, et qu'il aurait vu à peine quelque chose du sens de la lettre ; ainsi le sens interne aurait été pour lui dans la clarté, et le sens de la lettre dans l'obscurité ; il aurait été comme celui qui entend parler et saisit seulement le sens, sans faire attention aux paroles de celui qui parle ; mais l'homme de l'Ancienne Église, s'il eût lu la Parole, n'aurait pu sans instruction préalable, ou sans explication, en voir le sens interne, ainsi le sens interne aurait été pour lui dans l'obscurité, et le sens de la lettre dans la clarté ; il aurait été comme celui qui entend parier et s'attache par la pensée aux mots, et pendant ce temps ne fait pas attention au sens, qui périt alors pour lui : quant à l'homme de l'Église Juive, lorsqu'il lit la Parole, il ne saisit que le sens de la lettre, il ne sait pas qu'il y a un sens interne, il nie même qu'il y en ait un ; pareillement aujourd'hui l'homme de l'Église Chrétienne. On peut voir maintenant quelle différence il y a eu entre ceux que représentent Chamor et Schéchem, qui, parce qu'ils étaient des restes de la Très-Ancienne Église, ont été dans les internes et non dans les externes, et ceux qui sont signifiés par les fils de Jacob, qui ont été dans les externes et non dans les internes ; et, de plus, on peut voir que Chamor et Schéchem n'auraient pu s'approcher des externes, et accepter ceux qui étaient chez les fils de Jacob, à moins que leurs internes ne fussent bouchés, et s'ils eussent été bouchés, ils auraient péri pour l'éternité. C'est là la raison secrète pour laquelle Chamor, Schéchem et leurs familles, ont été tués, ce qui autrement n'aurait pas été permis : mais cela ne disculpe point les fils de Jacob d'avoir commis un crime énorme ; eux n'avaient aucune connaissance de cet arcane, et ils n'ont point eu cela pour fin ; chacun est jugé selon la fin ou l'intention ; que leur intention ait été de tromper, c'est ce qui est dit clairement dans le Verset 13 ; et quand quelque chose de tel est permis par le Seigneur, cela est fait par les méchants, et par les infernaux qui les poussent à le faire ; mais tout mal que les méchants projettent et font aux bons, le Seigneur le change en bien ; ici, c'était pour que Chamor, Schéchem et leurs familles, fussent sauvés.

  
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Arcanes Célestes#3833

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3833. Et il arriva que, au soir, signifie l'état encore obscur : on le voit par la signification du soir, en ce que c'est l'état obscur, numéro 3056 ; et même les festins du soir, ou les soupers, chez les Anciens qui étaient dans des rites convenables, ne signifiaient non plus autre chose que l'état de l'initiation qui précède la conjonction, état qui est obscur respectivement à l'état de la conjonction ; en effet, quand l'homme est initié dans le vrai et par suite dans le bien, tout ce qu'il apprend est alors obscur pour lui ; niais quand le bien lui est conjoint et que par le bien il regarde le vrai, alors il y a clarté pour lui, et cela successivement de plus en plus, car alors il n'est plus dans le doute, si telle chose est, ou si elle est de telle manière, mais il connaît qu'elle est, et qu'elle est de telle manière : quand l'homme est dans cet état, il commence à savoir d'innombrables choses, car alors du bien et du vrai qu'il croit et perçoit il s'avance comme d'un centre vers des périphéries, et autant il s'avance, autant il voit ce qui est alentour, et successivement d'une manière plus étendue encore, car il recule et étend continuellement les limites ; et même ensuite il prend comme principe chaque chose dans l'espace que renferment les limites, et de là, comme de centres nouveaux, il tire de nouvelles périphéries, et ainsi de suite : de là la lumière du vrai d'après le bien s'accroît immensément, et devient comme une splendeur continue, car cet homme est alors dans la lumière du ciel, qui émane du Seigneur : mais ceux qui sont dans le doute et qui recherchent si telle chose est, et si elle est de telle manière, ne voient nullement ces choses innombrables et même indéfinies ; toutes, en général et en particulier, sont pour eux absolument obscures, et sont regardées à peine comme une seule chose qui est, mais plutôt comme une seule chose de laquelle ils ne savent pas si elle est ; c'est dans un tel état que se trouvent aujourd'hui la sagesse et l'intelligence humaines ; c'est être sage que de raisonner ingénieusement si une chose est ; et montrer par des raisonnements qu'elle n'est pas, c'est être encore plus sage : comme par exemple, s'il existe un sens interne de la Parole, qu'ils appellent mystique ; avant de croire cela, ils ne peuvent rien savoir des choses innombrables qui sont dans le sens interne, lesquelles sont en si grande quantité qu'elles remplissent avec une variété infinie le Ciel entier : soit aussi pour exemple celui qui raisonne sur la Providence Divine, si elle est seulement universelle, et non dans les singuliers ; celui-là ne peut pas non plus savoir ces innombrable arcanes qui appartiennent à la Providence, lesquels sont en aussi grande quantité qu'il y a de choses contingentes depuis le premier instant de la vie d'un homme jusqu'au dernier, et depuis la création du monde jusqu'à sa fin, ou plutôt en aussi grande quantité qu'il y a de choses contingentes durant l'éternité : soit encore pour exemple celui qui cherche par le raisonnement, si quelqu'un peut être dans le bien puisque la volonté de l'homme a été radicalement dépravée ; celui-là ne peut jamais savoir tous ces arcanes qui appartiennent à la régénération, ni même qu'une nouvelle volonté est implantée par le Seigneur, ni les arcanes de cette implantation ; il en est de même pour tous les autres cas. Par là on peut savoir dans quelle obscurité se trouvent ceux qui sont tels, et que ceux-là ne voient pas même le premier seuil de la sagesse, qu'ils y touchent encore moins.

  
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