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Genèse第31章:48

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48 Laban dit: Que ce monceau serve aujourd'hui de témoignage entre moi et toi! C'est pourquoi on lui a donné le nom de Galed.

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Arcanes Célestes#4104

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4104. Et il transporta ses fils et ses femmes sur les chameaux, signifie l'élévation des vérités et de leurs affections, et l'ordination dans les communs : on le voit par la signification des fils, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623 ; par la signification des femmes, ici Rachel et Léa, puis les servantes, en ce qu'elles sont les affections du vrai, des connaissances, et des sciences, ainsi qu'on l'a vu ci-dessus ; et par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont les scientifiques communs dans le naturel, numéro 3048, 3071, 3143, 3145. Celui qui ne connaît pas comment la chose se passe à l'égard des représentations et des correspondances, ne peut croire que ces paroles, savoir, il transporta ses fils et ses femmes sur les chameaux, signifient de telles choses ; en effet, elles lui semblent trop éloignées d'envelopper et de contenir en eux ce spirituel, car il pense à des fils, à des femmes et à des chameaux : mais les anges qui voient et perçoivent spirituellement toutes ces choses, pensent non pas à des fils, mais à des vrais quand les fils sont nommés, et non pas à des femmes, mais à des affections du vrai, des connaissances, et des sciences quand des femmes sont nommées, et non pas à des chameaux, mais alors aux communs dans le naturel ; car ces personnes et ces animaux correspondent à ces choses ; telle est la pensée angélique ; et, ce qui est étonnant, telle est la pensée de l'homme Interne spirituel, quand il vit dans le corps, quoique l'homme Externe l'ignore absolument ; c'est même pour cela que l'homme qui a été régénéré vient, quand il meurt, dans une semblable pensée, et peut penser et parler avec les anges, et cela sans instruction, ce qui ne pourrait jamais se faire, si sa pensée intérieure n'avait pas été telle ; si elle est telle, cela vient de la correspondance des naturels et des spirituels : de là il est évident que, quoique le sens littéral de la Parole soit naturel, néanmoins en soi, et dans chacune de ses parties, il contient des spirituels, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à la pensée et par suite au langage intérieurs ou à la pensée et au langage spirituels, ou à une pensée et à un langage comme ceux des anges. Quant à l'élévation des vérités et de leurs affections, et quant à leur ordination dans les communs, voici ce qu'il en est : Les vérités et les affections sont élevées, quand les choses qui appartiennent à la vie éternelle et au Royaume du Seigneur sont préférées à celles qui appartiennent à la vie dans le corps et au royaume du monde ; quand l'homme reconnaît celles-là pour le principale au premier rang, et celles-ci pour l'instrumental et au second rang, alors chez lui les vérités et leurs affections sont élevées, car autant il est transporté dans la lumière du ciel, dans laquelle il y a l'intelligence et la sagesse, et autant les choses qui appartiennent à la lumière du monde sont pour lui des images et comme des miroirs, dans lesquels il voit les choses du ciel : le contraire arrive quand l'homme préfère les choses qui appartiennent à la vie du corps et au royaume du monde, à celles qui appartiennent à la vie éternelle et au Royaume du Seigneur, comme lorsqu'il croit que celles-ci ne sont pas, parce qu'il ne les voit pas, et parce que personne n'est venu de ce Royaume et ne les lui a annoncées ; et aussi lorsqu'il croit que, si elles sont, il ne lui arrivera pas pire qu'aux autres, et qu'il se confirme dans ces croyances, et mène la vie du monde, et méprise entièrement la charité et la foi ; chez, un tel homme les vérités et leurs affections ne sont point élevées, mais elles sont ou étouffées, ou rejetées, ou perverties ; car il est dans la lumière naturelle, dans laquelle il n'influe rien de la lumière céleste ; de là on voit clairement ce qui est entendu par l'élévation des vérités et de leurs affections. Quant à ce qui concerne leur ordination dans les communs, elle en est la conséquence ; car, autant l'homme préfère les célestes aux mondains, autant les choses qui sont dans son naturel sont mises en ordre selon l'état du ciel, de sorte qu'elles se montrent dans le naturel, ainsi qu'il a été dit, comme les images et les miroirs des célestes, car elles en sont les représentatifs correspondants : ce sont les fins qui mettent en ordre, c'est-à-dire que c'est le Seigneur qui par les fins met en ordre chez l'homme ; il y a, en effet, trois choses qui se suivent en ordre, savoir, les fins, les causes et les effets ; les fins produisent les causes, et par les causes les effets ; telles sont donc les fins, telles existent les causes, et tels par suite existent les effets ; les fins sont les intimes chez l'homme, les causes sont les moyens et sont appelées fins moyennes, les effets sont les derniers et sont appelés fins dernières ; les effets sont aussi ce qu'on appelle les communs ; on voit par là ce que c'est que l'ordination dans les communs, c'est-à-dire que, quand les choses qui appartiennent à la vie éternelle et au royaume du Seigneur sont prises pour fin, toutes les fins moyennes ou les causes, et toutes les fins dernières ou les effets, sont mises en ordre selon cette fin, et cela dans le naturel, parce que là sont les effets, ou, ce qui est la même chose, parce que là sont les communs. Tout homme qui, dans l'âge adulte, jouit de quelque jugement, peut savoir, pour peu qu'il réfléchisse, qu'il est dans deux royaumes, à savoir, dans le Royaume spirituel et dans le Royaume naturel, que le Royaume spirituel est intérieur et le Royaume naturel extérieur, et que par conséquent il peut préférer l'un à l'autre, ou avoir l'un pour fin préférablement à l'autre, et que par suite chez lui domine ce qu'il a pour fin ou ce qu'il préfère ; si donc il a pour fin et préfère le Royaume spirituel, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à ce Royaume, alors il reconnaît pour le principal et au premier rang l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain, par conséquent toutes les choses qui les confirment, lesquelles sont appelées choses de la foi, car elles appartiennent à ce Royaume, et alors toutes celles qui sont dans son naturel sont disposées et mises en ordre selon ces choses, afin qu'elles soient à leur service et sous leur obéissance : quand au contraire l'homme a pour fin et préfère le Royaume naturel, c'est-à-dire, les choses qui y sont, il éteint celles qui appartiennent à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, et celles qui appartiennent à la foi, au point qu'il les regarde absolument comme rien, tandis qu'il fait son tout de l'amour du monde et de l'amour de soi, et de ce qui appartient à ces amours ; quand cela a lieu, tout est mis en ordre dans son naturel selon ces fins, ainsi tout à fait en opposition à ce qui appartient au ciel ; de là il fait en lui-même l'enfer. Avoir pour fin, c'est aimer, car toute fin appartient à l'amour ; en effet, on a pour fin ce qu'on aime.

  
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Arcanes Célestes#3712

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3712. Et je le ramènerai vers cet humus, signifie la conjonction avec la Divine doctrine : on le voit par la signification de ramener, en ce que c'est conjoindre de nouveau ; et par la signification de l'humus, en ce que c'est la doctrine du bien et du vrai dans l'homme naturel, numéros 268, 566, 990 ; ici, la Divine doctrine, parce que le voyage de Jacob chez Laban représente les moyens qui sont survenus, par lesquels le Seigneur a rendu Divin le Naturel, et que le retour de Jacob vers la terre de Canaan représente la fin des moyens survenus, c'est-à-dire, l'instant où le Seigneur a rendu Divin le Naturel ; ainsi, je te ramènerai vers cet humus, signifie la conjonction avec la Divine doctrine. La Divine doctrine est le Divin Vrai, et le Divin Vrai est toute la Parole du Seigneur ; la Divine doctrine même est la Parole dans le sens suprême dans lequel il s'agit uniquement du Seigneur ; par suite la Divine doctrine est la Parole dans le sens interne dans lequel il s'agit du Royaume du Seigneur dans les deux et sur les terres ; la Divine doctrine est aussi la Parole dans le sens littéral dans lequel il s'agit des choses qui sont dans le monde et sur les terres ; et comme le sens littéral contient en soi le sens interne, et celui-ci le sens suprême, et que la correspondance existe complètement par les représentatifs et les significatifs, c'est aussi pour cela que la doctrine qui procède du sens littéral est Divine. Lorsque Jacob représente le Divin Naturel du Seigneur, il représente aussi la Parole quant au sens littéral, car il est notoire que le Seigneur est la Parole, c'est-à-dire, tout Divin Vrai ; il n'en est pas autrement du Naturel de la Parole que de son sens littéral, car ce sens est une nuée respectivement, voir la Préface du Chapitre 18 ; et il en est du Rationnel ou du spirituel intérieur de la Parole, comme de son sens interne, et en tant que le Seigneur est la Parole, on peut dire que ce sens interne est représenté par Isaac elle sens suprême par Abraham : d'après cela on voit ce que c'est que la conjonction avec la Divine doctrine, quand elle se dit du Divin Naturel du Seigneur, qui est représenté par Jacob : certes il n'en est pas ainsi dans le Seigneur, car tout en Lui est Divin Bien, et non Divin Vrai, encore moins Divin vrai naturel, mais le Divin Vrai est le Divin Bien apparaissant dans le ciel devant les anges et sur la terre devant les hommes, et quoiqu'il soit apparent, il est néanmoins Divin Vrai, parce qu'il procède du Divin Bien, comme la Lumière appartient au soleil parce qu'elle vient du soleil, voir numéro 3704.

  
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