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Genèse第27章:8

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8 Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l'égard de ce que je te commande.

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Arcanes Célestes#3576

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3576. Et il le bénit, signifie la conjonction ainsi : on le voit par la signification d'être béni, en ce que c'est la conjonction, numéros 3504, 3514, 3530, 3565. D'après chacune de ces choses qui sont dites d'Esaü et de Jacob, on peut voir que le Bien du Rationnel s'est intimement conjoint avec le Rien du Naturel, et là par le Bien avec le Vrai : en effet, Isaac représente le Rationnel quant au Bien, Rébecca le Rationnel quant au vrai, Esaü le bien du Naturel, et Jacob le Vrai du Naturel ; que le Rationnel quant au Bien, qui est Isaac, se soit intimement conjoint avec le Bien du Naturel qui est Esaü, et non avec le Vrai du Naturel qui est Jacob, si ce n'est médiatement, cela est évident en ce que Isaac avait Esaü dans le mental quand il prononça la bénédiction sur Jacob, et qu'alors il pensa non à Jacob mais à Esaü ; celui qui prononce une bénédiction bénit celui auquel il pense, et non celui auquel alors il ne pense pas : toute bénédiction sort de l'intérieur ; celle qui est prononcée par la bouche a en soi la vie d'après le vouloir et le penser de celui qui bénit ; ainsi elle appartient essentiellement à celui auquel il veut la donner et auquel il pense ; celui qui la surprend et ainsi la fait sienne, ne l'a que comme une chose dérobée qui doit être restituée à l'autre ; que Isaac, quand il a béni, ait pensé à Esaü et non à Jacob, on peut le voir par toutes les choses qui précèdent, prises en général et en particulier, par exemple, par les Vers. 18, 19, où Isaac dit à Jacob : Qui, toi, mon fils ? Et Jacob dit à son père : Moi, Esaü, ton premier-né ; par les Vers. 21, 22, 23, Isaac dit à Jacob : Approche-toi, je te prie, et je te tâterai, mon fils, si (c'est) toi là mon fils Esaü ou non ; et après qu'il l'eût tâté, il dit : La voix, la voix de Jacob, et les mains, les mains d'Esaü, et il ne le reconnut point : puis par le Vers. 24 ; et il dit : Toi là, mon fils Ésaü ? et il dit : Moi, et enfin, quand il le baisa, il sentit l'odeur de ses habits, savoir, des habits d'Esaü, et alors, quand il le bénissait, il dit : Voilà l'odeur de mon fils ; il est donc évident que, par le fils qu'il bénit, il n'en a pas compris d'autre qu'Esaü ; aussi est-ce pour cela que, lorsqu'il entendit dire à Esaü que c'était Jacob, Isaac fut troublé d'un trouble grand à l'extrême, Vers. 33 ; et il dit : Ton frère est venu en fraude, Vers. 35 : mais si Jacob a retenu la bénédiction, selon ce qui est dit Vers. 33 et 37, c'est parce que le Vrai représenté par Jacob devait dominer quant au temps en apparence, ainsi qu'il a déjà été quelquefois exposé ; mais, après que le temps de la réformation et de la régénération a été accompli, le Bien lui-même, qui était intimement caché et avait par là disposé toutes les choses, en général et en particulier, qui avaient paru appartenir au vrai ou que le vrai s'était attribuées, se montre alors et domine ouvertement ; c'est ce qui est signifié par ces paroles que Isaac dit à Esaü :

« Sur ton épée tu vivras, et ton frère tu serviras ; et il arrivera que, quand tu domineras, et tu briseras son joug de dessus ton cou, Vers. 40 ; le sens interne de ces paroles est que le bien est en apparence dans un rang inférieur, tant que le vrai est conjoint au bien, mais qu'il sera au premier rang ; et alors il y aura conjonction du Rationnel avec le Bien du Naturel, et par ce Bien avec le Vrai ; et ainsi le Vrai appartiendra au Bien ; par conséquent alors Ésaü représentera le Bien même du Naturel, et Jacob le Vrai même du naturel, conjoints au Rationnel, ainsi dans le sens suprême le Divin Naturel du Seigneur, Esaü quant au Divin Bien et Jacob quant au Divin Vrai qui est dans ce Bien.

  
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