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Genèse第27章:28

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28 Que Dieu te donne de la rosée du ciel Et de la graisse de la terre, Du blé et du vin en abondance!

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Arcanes Célestes#3605

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3605. Esaü haïssait Jacob à cause de la bénédiction dont l'avait béni son père, signifie que le bien naturel avait de la répugnance pour la conjonction inverse du vrai : on le voit par la signification de haïr, en ce que dans le sens interne ici c'est avoir de la répugnance, ainsi qu'il va être exposé ; par la représentation d'Esaü, en ce qu'il est le bien naturel, et par celle de Jacob, en ce qu'il est le vrai naturel, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; et par la signification de la bénédiction, en ce qu'elle est la conjonction, numéros 3504, 3514, 3530, 3565, 3584 ; qu'ici ce soit la conjonction inverse du vrai, laquelle est représentée par Jacob, c'est ce qu'on voit d'après ce qui a été dit et montré ci-dessus, numéros 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603. Si haïr, dans le sens interne, est avoir de la répugnance, c'est parce qu'il se dit du bien qui est représenté par Esaü, et que le bien ne sait pas même ce que c'est que la haine, car il en est absolument l'opposé ; les opposés ne peuvent jamais être dans un même sujet ; mais le bien, ou ceux qui sont dans le bien, au lieu de haine ont une sorte de répugnance : de là vient que la haine ici dans le sens interne, c'est, avoir de la répugnance ; en effet, le sens interne est principalement pour ceux qui sont dans le ciel, aussi quand il descend de là et passe dans le sens littéral, alors si les historiques sont de cette nature, l'affection de répugnance tombe en expression de haine, mais de manière cependant que pour ceux qui sont dans le ciel, il n'y a aucune idée de haine ; il en est de cela comme de ce qui a été rapporté d'après l'expérience, dans la Première Partie, numéro 1875, sur ces paroles de l'Oraison Dominicale :

« Ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du mal, savoir, que la tentation et le mal étaient rejetés, au point que ce qui est purement Angélique, c'est-à-dire le bien, restait sans l'idée de la tentation et sans celle du mal, et cela avec l'adjonction d'une espèce d'indignation et de répugnance qu'on pensât au mal quand il s'agit du Seigneur : il en est de même quand, au sujet de Jéhovah ou du Seigneur, on lit dans la Parole qu'il a de la haine, comme dans Zacharie :

« Ne pensez pas dans votre cœur, chacun le mal de son compagnon, et n'aimez point le serment de mensonge, parce que je hais toutes ces choses, dit Jéhovah. » - Zacharie 8:17.

Dans Moïse :

« Tu ne t'érigeras point de statue, que hait Jéhovah ton Dieu. » - Deutéronome 16:22.

Dans Jérémie :

« Mon héritage est devenu pour moi comme un lion dans la forêt, il a poussé contre Moi sa voix, c'est pourquoi je le hais. » - Jérémie 12:8.

Dans Osée :

« Dans Gilgal, je les ai haïs ; à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison ; je ne continuerai point de les aimer. » - Osée 9:15 ;

Dans ces passages, la haine qui est attribuée à Jéhovah ou au Seigneur, dans le sens interne, n'est pas la haine, mais c'est la Miséricorde, car le Divin est la Miséricorde ; mais quand celle-ci influe chez l'homme qui est dans le mal, et que cet homme tombe dans la peine du mal, la miséricorde apparaît comme la haine, et parce qu'elle apparaît ainsi, dans le sens de la lettre elle est aussi nommée ainsi : il en est encore de même quand, par exemple, dans la Parole, la colère, l'emportement, la fureur, sont attribués à Jéhovah ou au Seigneur, voir numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 2395, 2447, 3235 ; le peuple juif et Israélite, plus que tout autre peuple, a été tel, que sitôt qu'il remarquait quelque inimitié, même chez des alliés, il croyait avoir le droit de les traiter avec cruauté, et non-seulement de les tuer, mais aussi de les exposer aux bêtes féroces et aux oiseaux de proie ; et conséquemment, comme la Miséricorde du Seigneur, qui influait, était changée chez eux en une telle haine, non-seulement contre les ennemis, mais même contre les alliés, c'est pour cela qu'ils ne purent faire autrement que de croire que Jéhovah avait aussi de la haine, qu'il se mettait en colère, qu'il s'emportait, qu'il entrait en fureur ; aussi est-ce pour cela que dans la Parole il a été ainsi parlé selon l'apparence ; en effet, tel est l'homme, tel lui paraît le Seigneur, numéros 1861, 1838, 2706 : mais quelle est la haine chez ceux qui sont dans l'amour et la charité, c'est-à-dire, dans le bien, c'est ce qu'on voit par ces paroles du Seigneur, dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi ; mais Moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui (est) dans les cieux. » - Matthieu 5:43-44, 45.

  
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Arcanes Célestes#3563

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3563. Et il dit : La voix, la voix de, Jacob, et les mains, les mains d'Esaü, signifie que l'intellectuel y appartient au vrai qui est au dedans, et que le volontaire y appartient au bien qui est au dehors, ainsi en ordre renversé : on le voit en ce que la voix se dit du vrai, et que la main se dit du bien : que la voix se dise du vrai, cela est évident d'après ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéros 219, 220, et parce qu'il est dit la voix, la voix de Jacob, par lequel est représenté le vrai naturel, ainsi qu'il a été montré ci-dessus çà et là ; et que la main se dise du bien, cela est évident en ce que la main signifie la puissance et la faculté, numéros 879, 3541, lesquelles ne proviennent que du bien : par le bien toute puissance et toute faculté sont au vrai, quoiqu'elles se manifestent par le vrai ; et aussi en ce qu'il est dit les mains, les mains d'Esaü, par lequel est représenté le bien, ainsi qu'il a été aussi montré ci-dessus : que ce bien et ce vrai soient en ordre renversé, cela est évident, en ce qu'il est selon l'ordre que le bien qui appartient à la volonté soit au dedans, et que le vrai qui appartient à l'entendement soit au dehors ; mais ces choses, ainsi qu'il a déjà été dit, sont de celles qui, parce qu'il est peu d'hommes qui en aient quelque connaissance, ne peuvent être exposées de manière à être saisies, car lors même qu'elles seraient exposées très-clairement, elles ne sont cependant pas comprises, parce que la connaissance manque ; mais néanmoins il faut dire comment la chose se passe, puisqu'il en est question : le Bien du Naturel n'existe chez l'homme que par le Bien intérieur, c'est-à-dire par le Bien du Rationnel ; il est évident que le Naturel n'a point le bien d'autre part ; mais l'Influx fait que là le bien est tel qu'est le naturel ; et comme le Bien du Naturel ne vient pas d'autre part, le Vrai du Naturel vient aussi de là, car où est le bien là est le vrai, il faut qu'il y ait l'un et l'autre pour que quelque chose existe ; mais l'Influx fait aussi que là le vrai est tel qu'est le naturel. Voici quel est l'Influx : le Bien du Rationnel influe dans le Naturel par un double chemin, savoir, par un chemin très-court dans le bien même du naturel, ainsi immédiatement, et par le bien du naturel là dans le vrai ; c'est ce bien et ce vrai qui sont représentés par Esaü et par sa chasse : le Bien du Rationnel influe aussi dans le Naturel par un chemin moins court, savoir, par le Vrai du Rationnel, et par cet influx il forme quelque chose de semblable au bien, mais c'est un vrai : selon l'ordre il arrive ainsi que le Bien du Rationnel influe dans le Bien du Naturel, et en même temps dans le Vrai immédiatement, et aussi par le Vrai du Rationnel dans le bien là, ainsi médiatement, pareillement dans le Vrai du naturel immédiatement et médiatement ; quand cela arrive ainsi, l'influx est selon l'ordre ; tel est l'influx chez ceux qui ont été régénérés ; mais avant qu'ils aient été régénérés, l'influx est autre, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, c'est-à-dire que le Bien du Rationnel influe, non pas immédiatement dans le Bien du Naturel, mais médiatement par le Vrai du Rationnel, et présente ainsi dans le naturel quelque chose de semblable au bien ; cependant ce n'est pas un bien réel, et le vrai qui en provient n'est pas un vrai réel, néanmoins c'est quelque chose qui certes a intimement le bien, d'après l'influx par le vrai du Rationnel, mais qui n'a rien de plus ; aussi est-ce pour cela que le bien qui y existe sous une autre forme, savoir, au dehors comme le bien qui est représenté par Esaü, et au dedans comme le vrai qui est représenté par Jacob ; et comme cela n'est pas selon l'ordre, il est dit que le bien et le vrai sont en ordre inverse ; mais néanmoins, considéré sous ce rapport que l'homme ne peut être régénéré que de cette manière et non autrement, cela est selon l'ordre. Je sais que ces choses, quoiqu'elles aient été présentées clairement, et qu'en conséquence elles puissent être clairement perçues par ceux qui sont dans la connaissance de ces choses, sont néanmoins obscures pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que l'influx, et plus obscures pour ceux qui ne savent pas que le Rationnel est distinct du Naturel, et encore plus obscures pour ceux qui n'ont aucune idée distincte du bien et du vrai : toutefois, en considérant seulement les affections que l'on a dans l'état qui précède la régénération, on peut voir clairement quel est le Bien naturel et quel est le Vrai naturel dans cet état ; quand l'homme est affecté du vrai, non pour les fins de la vie, mais pour d'autres fins, par exemple pour devenir savant, et cela d'après une certaine affection d'émulation, ou d'après une certaine jalousie enfantine, et aussi d'après une certaine affection de gloire, alors le bien du naturel et le vrai du naturel sont dans un ordre tel que celui qui est ici représenté par Jacob, c'est-à-dire dans un ordre renversé respectivement, savoir, en ce qu'alors le volontaire qui appartient au bien est au dehors, et que l'intellectuel qui appartient au vrai est au-dedans ; mais dans l'état qui suit la régénération, il en est tout autrement ; alors, non-seulement l'homme est affecté du vrai pour les fins de la vie, mais il est encore plus affecté du bien même de la vie, et les affections précédentes, savoir, d'émulation, de jalousie enfantine et de gloire, se séparent, et cela au point qu'il semble, pour ainsi dire, qu'elles ont été dissipées, car alors le bien qui appartient à la volonté est au-dedans, et le vrai qui appartient à l'entendement est au dehors, mais toujours de manière que le vrai fait un avec le bien, parce qu'il provient du bien : c'est cet ordre qui est le réel ; et l'ordre précédent tend à former cet ordre réel, car le volontaire, qui alors est au dehors, admet plusieurs choses qui servent pour la régénération, il est comme une éponge qui absorbe les eaux tant limpides que bourbeuses ; ainsi il admet des choses qui autrement seraient rejetées, et qui cependant servent pour moyens et aussi pour la formation des idées sur les biens et les vrais, et en outre pour d'autres usages.

  
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