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Genèse第24章:7

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7 L'Eternel, le Dieu du ciel, qui m'a fait sortir de la maison de mon père et de ma patrie, qui m'a parlé et qui m'a juré, en disant: Je donnerai ce pays à ta postérité, lui-même enverra son ange devant toi; et c'est de là que tu prendras une femme pour mon fils.

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Arcanes Célestes#3158

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3158. Déclarez-le-moi et sinon, déclarez-le-moi, signifie leur état libre de délibération : cela est évident d'après le sens des paroles. Par tout ce qui précède on voit que les choses qui, dans le sens de la lettre de ce Chapitre, traitent des fiançailles et du mariage de Rébecca avec Isaac, traitent, dans le sens interne, de l'initiation et de la conjonction du bien et du vrai, car l'initiation et la conjonction du vrai et du bien sont les fiançailles spirituelles et le mariage spirituel : il est exigé de l'un et de l'autre côté un état libre de délibération ; pour les fiançailles et le mariage, on le sait ; mais pour l'initiation et la conjonction du bien et du vrai, on ne le sait pas de même, parce qu'elles ne se manifestent pas à l'homme naturel, et parce qu'elles sont du nombre de ces choses qui sont faites sans que l'homme y réfléchisse, cependant toujours est-il que cela existe à chaque moment lorsque l'homme est réformé et régénéré, c'est-à-dire qu'il est dans un état libre, lorsque le vrai est conjoint au bien. Chacun peut savoir, pour peu qu'il réfléchisse, que jamais rien n'appartient à l'homme comme étant à lui-même, à moins d'appartenir à sa volonté ; ce qui appartient seulement à l'entendement ne devient pas le propre de l'homme, avant d'appartenir aussi à sa volonté, car les choses qui appartiennent à la volonté constituent l'être de la vie de l'homme, mais celles qui appartiennent à l'entendement constituent l'exister de cette vie ; le consentement d'après l'entendement seul n'est pas un consentement, mais tout consentement procède de la volonté ; si donc le vrai de la foi, qui appartient à l'entendement, n'est pas reçu par le bien de l'amour, qui appartient à la volonté, il n'y a jamais de vrai qui soit reconnu, ainsi il n'y a pas de foi ; mais pour qu'il soit reçu par le bien qui appartient à la volonté, il est nécessaire qu'il y ait un état libre ; tout ce qui appartient à la volonté se montre libre, l'état même de la volonté est la liberté, car ce que je veux, je le choisis, je le désire, parce que je l'aime et le reconnais comme un bien ; de là on peut voir que le vrai, qui appartient à la foi, ne devient jamais pour l'homme comme son propre, avant d'avoir été reçu par la volonté, c'est-à-dire, avant d'avoir été initié et conjoint au bien qui est dans la volonté, et que cela ne peut s'opérer que dans l'état libre.

  
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