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Genèse第15章

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1 Après ces événements, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.

2 Abram répondit: Seigneur Eternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Eliézer de Damas.

3 Et Abram dit: Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.

4 Alors la parole de l'Eternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.

5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.

6 Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice.

7 L'Eternel lui dit encore: Je suis L'Eternel, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays.

8 Abram répondit: Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai?

9 Et l'Eternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.

10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux.

11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa.

12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.

13 Et l'Eternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans.

14 Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.

15 Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.

16 A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble.

17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés.

18 En ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,

19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,

20 des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,

21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.

   

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#1917

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1917. Que Jéhovah juge entre moi et toi, signifie l'indignation du Seigneur : on le voit d'après ce qui vient d'être dit, par conséquent sans qu'il soit besoin d'explication. Il n'y a que ceux qui ont été dans les combats des tentations, qui puissent se former une idée de la manière dont ces choses se passent ; dans les tentations il y a des vastations et des désolations, il y a des désespoirs et de la des souffrances et des indignations, outre d'autres mouvements intérieurs douloureux, et cela varie et alterne selon les états du mal et du faux, qui sont excités par les mauvais génies et par les mauvais esprits, et contre lesquels on combat ; les esprits diaboliques n'ont pas de plus grand désir que de trouver quelques faux ; il est même commun chez eux d'introduire par eux-mêmes le faux et tout à la fois d'en accuser l'homme à l'instant ; de là cette si grande indignation du Seigneur, dont le premier Rationnel ne renfermait aucun faux, mais dans lequel il y avait l'apparence du vrai, qui en soi n'était pas le vrai, ainsi qu'il a déjà été dit, numéros 1661, 1911 vers la fin.

  
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Arcanes Célestes#1911

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1911. Et elle vit qu'elle avait conçu, et sa Maîtresse fut vile à ses yeux, signifie que ce Rationnel, dans sa conception, méprisait le vrai même adjoint au bien : on en trouve la preuve dans la signification de la Maîtresse ou Saraï, en ce qu'elle est le Vrai adjoint au bien. Le Rationnel premièrement conçu ne peut reconnaître le Vrai intellectuel ou le spirituel pour vrai, parce que ce rationnel puise dans les sciences qui viennent du monde et de la nature plusieurs illusions, et dans les connaissances du sens littéral de la Parole, des apparences qui ne sont pas des vrais, lesquelles illusions et apparences lui sont adhérentes : par exemple, c'est un Vrai intellectuel, que toute vie vient du Seigneur : le Rationnel premièrement conçu ne saisit point cela ; il pense que s'il ne vivait pas par soi-même, il n'aurait rien de la vie, il s'indigne même s'il entend dire le contraire, comme je l'ai souvent remarqué chez les esprits qui sont attachés aux illusions des sens. C'est un Vrai intellectuel, que tout bien et tout vrai viennent du Seigneur : le Rationnel premièrement conçu ne saisit pas non plus cela, parce qu'il sent qu'il agit comme de soi-même ; alors il croit que si le bien et le vrai ne viennent pas de lui, il ne peut penser, ni à plus forte raison faire rien de bien et de vrai, et que s'ils venaient d'un autre il devrait se tenir en repos, et attendre continuellement l'influx. C'est un Vrai intellectuel, que du Seigneur il ne vient rien que le bien et pas le moindre mal : le Rationnel premièrement conçu ne croit pas non plus cela, il pense que le Seigneur, gouvernant tout en général et en particulier, le mal vient aussi de Lui, et qu'étant Tout-puissant, Tout-présent et le Bien même, et ne supprimant pas les punitions des méchants dans l'enfer, il veut le mal comme châtiment des fautes, lorsque cependant le Seigneur ne fait de mal à personne et ne veut la punition de personne. C'est un Vrai intellectuel, que l'homme Céleste a, par le Seigneur, la perception du bien et du vrai, le premier rationnel : on nie absolument la perception, on croit que s'il percevait par un autre et non par soi-même, il serait comme inanimé ou sans aucune vie ; et même, plus le Rationnel pense d'après les scientifiques qui viennent des sensuels et d'après les philosophiques, et moins il saisit ces vrais et tous les autres vrais intellectuels, car les illusions qui viennent de là sont enveloppées d'ombres d'autant plus épaisses ; c'est pour cela que les savants croient moins que les autres. Puisque tel est le Rationnel premièrement conçu, il est évident qu'il regarde sa Maîtresse comme vile, c'est-à-dire qu'il méprise le Vrai intellectuel : le Vrai intellectuel ne se manifeste pas, c'est-à-dire, n'est pas reconnu, avant que les illusions et les apparences aient été dissipées ; et elles ne sont jamais dissipées, tant que l'Homme raisonne sur les vrais mêmes d'après les sensuels et les scientifiques ; mais aussitôt qu'il croit, avec un cœur simple, qu'une chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite, les ombres des illusions se dissipent, et chez lui alors rien n'empêche qu'il ne comprenne. Toutefois, chez le Seigneur, il n'y eut aucune illusion, mais lorsque son Rationnel était nouvellement conçu, il y eut des apparences du vrai, lesquelles n'étaient pas des vrais en eux-mêmes, comme on le voit clairement par ce qui a été dit, numéro 1661 ; de là aussi Son Rationnel, dans la première conception, méprisait le vrai intellectuel, mais successivement à mesure que son Rationnel devint Divin, les nuages des apparences se dissipèrent, et les Vrais Intellectuels se manifestèrent à Lui dans leur lumière, ce qui a été représenté et signifié par l'expulsion d'Ismaël de la maison d'Abram quand Isaac eut grandi. On verra dans ce qui suit, numéro 1914, que le Seigneur n'a point méprisé le Vrai intellectuel, mais qu'il a perçu et vu que son Rationnel nouveau méprisait ce vrai.

  
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