圣经文本

 

Genèse第14章:8

学习

       

8 Alors s'avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim,

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#1661

学习本章节

  
/10837  
  

1661. Et ce fut dans les jours d'Amraphel Roi de Schinéar, d'Arjoch Roi d'Eliasar, de Chedorlaomer Roi d'Elam, et de Thidéal Roi de Gojim, signifie chez l'homme Externe du Seigneur autant de genres de biens et de vrais apparents, qui en eux-mêmes ne sont ni des biens ni des vrais : c'est ce qu'on peut voir par la signification de tous ces noms dans le sens interne, et en outre par ce qui suit. En effet, il s'agit des combats du Seigneur contre les maux et les faux, et ici de son premier combat, qui eut lieu dans le second âge de son enfance et dans sa première adolescence, et qu'il entreprit et soutint dès qu'il eut été imbu des scientifiques et des connaissances ; c'est pour cela qu'il est dit ici dans les jours de ces (Rois). Personne ne peut combattre contre les maux et les faux avant de connaître ce que c'est que le mal et le faux, ni par conséquent avant d'être instruit. L'homme ne sait pas ce que c'est que le mal et sait encore moins ce que c'est que le faux, avant que son intelligence et son jugement soient en vigueur ; c'est pour cela que l'homme ne vient pas en tentations avant d'être parvenu à l'âge adulte ; ainsi tout homme n'y vient que dans son âge virile, mais le Seigneur y vint dans l'âge de la seconde enfance. Tout homme combat avant tout d'après les biens et les vrais qu'il a reçus au moyen des connaissances, et c'est d'après eux et par eux qu'il juge des maux et des faux ; tout homme aussi, quand il commence à combattre, pense que ces biens et ces vrais, par lesquels il combat, lui sont propres, c'est-à-dire qu'il se les attribue, et il s'attribue en même temps la puissance par laquelle il résiste ; cela est encore permis, car l'homme alors ne peut pas savoir autre chose. Aucun homme, avant d'avoir été régénéré, ne peut savoir, jusqu'à pouvoir dire qu'il en a la connaissance, la reconnaissance et la croyance. ne peut savoir, dis-je, que rien de bien ni de vrai ne vient de lui, mais que tout bien et tout vrai vient du Seigneur, ni savoir qu'il ne peut résister par sa propre puissance à aucun mal ni à aucun faux ; car il ne sait pas que les mauvais esprits excitent et introduisent en lui les maux et les faux, et il sait encore moins qu'il communique par les mauvais esprits avec l'enfer, et qu'ainsi l'enfer le presse comme la mer a coutume de presser chaque partie de ses digues, pression à laquelle l'homme ne peut nullement résister par ses forces ; toutefois, comme avant d'avoir été régénéré il lui est impossible de croire qu'il ne résiste que par ses propres forces, il lui est encore permis d'avoir cette illusion, et c'est ainsi qu'il est introduit dans les combats ou dans les tentations ; mais ensuite il est éclairé de plus en plus. Lorsque l'homme est dans un semblable état, c'est-à-dire, lorsqu'il pense que le bien et le vrai sont de lui, et que le pouvoir de résister lui appartient, les biens et les vrais par lesquels il combat contre les maux et les faux ne sont ni des biens ni des vrais, quoiqu'ils en aient l'apparence, car son propre est en eux, et il place son mérite dans la victoire et se glorifie comme s'il eut vaincu lui-même le mal et le faux, tandis que cependant c'est le Seigneur seul qui combat et est vainqueur : personne ne peut savoir qu'il en est ainsi, excepté ceux qui sont régénérés par les tentations. Quant au Seigneur, comme il a été introduit dès le second âge de l'enfance dans de très-violents combats contre les maux et les faux, il n'a pu alors penser autrement ; et cela, non-seulement parce qu'il était conforme à l'ordre Divin que son Essence Humaine, par de continuels combats et de continuelles victoires, fut introduite vers son Essence Divine et Lui fut unie ; mais encore parce que les biens et les vrais par lesquels il combattit contre les maux et les faux appartenaient à l'homme Externe ; et comme ces biens et ces vrais n'étaient pas par conséquent entièrement Divins, c'est pour cela qu'ils sont nommés apparences du bien et du vrai. Sa Divine Essence introduisait ainsi son Essence Humaine, afin qu'elle fût victorieuse par sa propre puissance ; mais il y a ici trop d'arcanes pour qu’ils ne puissent jamais être décrits. En un mot, dans les premiers combats, chez le Seigneur, les biens et les vrais par lesquels il combattit étaient imbus des choses héréditaires provenant de la mère, et autant ils en étaient imbus, autant ils n'étaient pas Divins ; mais ils étaient purifiés et rendus Divins par degrés, à mesure qu'il était victorieux du mal et du faux.

  
/10837