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Genèse第14章:20

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20 Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.

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Arcanes Célestes#1712

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1712. Il se partagea sur eux pendant la nuit, signifie l'ombre dans laquelle étaient les biens et les vrais apparents : on le voit par la signification de la nuit, en ce que c'est un état d'ombre. On est dans un état d'ombre quand on ignore si le bien et le vrai sont apparents, ou si le bien et le vrai sont réels. Tout homme, lorsqu'il est dans le bien et le vrai apparents, pense que ce bien et ce vrai sont réels ; c'est le mal et le faux, existant dans le bien et le vrai apparents, qui produisent l'ombre et font que le bien et le vrai paraissent réels. Ceux qui sont dans l'ignorance ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que le bien qu'ils font leur appartient, et que le vrai qu'ils pensent leur appartient. Il en est de même de ceux qui s'attribuent les biens qu'ils font et y placent le mérite, ne sachant pas alors que ce ne sont pas des biens quoiqu'ils paraissent tels, ni que leur propre et leur mérite, qu'ils placent dans ces biens, sont des maux et des faux qui regardent l'obscurité et les ténèbres ; ainsi en est-il pour beaucoup d'autres cas. Quel est le mal et quel est le faux, et combien de mal et de faux il y a de renfermé en eux, c'est ce qui ne peut être vu dans la vie du corps comme dans l'autre vie, alors ces choses s'offrent à la vue absolument comme dans une lumière claire. Toutefois il en est autrement si cela provient d'une ignorance non confirmée ; ces maux et ces faux sont alors facilement dissipés ; mais si l'on se confirme dans l'opinion qu'on peut par ses propres forces faire le bien et résister au mal, et qu'on mérite ainsi le salut, cette opinion demeure alors adjointe et fait que le bien est mal et que le vrai est faux. Voici toutefois quel est l'ordre : c'est que l'homme fasse le bien comme de soi-même, et ne doive pas conséquent se croiser les bras, d'après cette pensée : Si je ne puis rien faire de bien par moi-même, je dois attendre un influx immédiat et rester ainsi dans un état passif : cela est aussi contre l'ordre ; l'homme doit faire le bien comme par soi-même, mais lorsqu'il réfléchit sur le bien qu'il fait ou qu'il a fait, il doit penser, reconnaître et croire que c'est le Seigneur qui l'a opéré chez lui. Si l'homme reste dans l'inaction en pensant comme il vient d'être dit, il n'est plus alors un sujet en qui le Seigneur puisse opérer ; le Seigneur ne peut influer dans un homme qui se dépouille de tout ce dans quoi les forces doivent être infusées. C'est comme si quelqu'un ne voulait rien apprendre, à moins qu'il n'en eut la révélation ; ou comme si quelqu'un ne voulait rien enseigner, à moins que les paroles ne lui fussent suggérées ; ou comme si quelqu'un ne voulait faire aucun effort pour agir, à moins que l'action n'eut lieu comme sans le concours de sa volonté. Si cela arrivait, ne s'indignerait-il pas encore plus de ce qu'il serait comme quelque chose d'inanimé, lorsque cependant ce qui est animé par le Seigneur chez l'homme est ce qui parait comme venant de l'homme ? Par exemple, l'homme ne vit pas par soi-même ; c'est là une vérité éternelle ; néanmoins s'il ne lui semblait pas vivre par lui-même, il ne pourrait nullement vivre.

  
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