圣经文本

 

Ézéchiel第34章:1

学习

       

1 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#4783

学习本章节

  
/10837  
  

4783. Pour le consoler, signifie pour interpréter d'après le sens de la lettre de la Parole : on le voit par la signification de consoler, en ce que c'est calmer l'inquiétude d'esprit par l'espoir de quelque chose, numéro 3610, ici l'inquiétude ou le deuil sur la perte du bien et du vrai, deuil qui ne peut être calmé que par des interprétions d'après la Parole ; comme il s'agit ici des fils et des filles de Jacob, par lesquels sont signifiés ceux qui sont dans les faux et dans les maux, numéro 4781, 4782, consoler signifie les interprétations qui se font d'après le sens de la lettre ; car le sens de la lettre de la Parole a des communs, lesquels sont comme des vases qui peuvent être remplis de vrais et aussi être remplis de faux, et ainsi être expliqués en faveur de chacun ; et comme ce sont des communs, ce sont aussi respectivement des obscurités qui ne tirent de la lumière que par le sens interne, car le sens interne est dans la lumière du ciel, parce qu'il est la Parole pour les Anges, tandis que le sens de la lettre est dans la lumière du monde, parce qu'il est la Parole pour les hommes, avant qu'ils parviennent par le Seigneur dans la lumière du Ciel, par laquelle il y a alors illustration ; de là il est évident que le sens de la lettre sert aux simples pour l'initiation dans le sens interne. Que d'après le sens de la lettre la Parole puisse être expliquée en faveur de chacun par des interprétations, on le voit clairement en ce que les doctrinaux quels qu'ils soient, et même les hérésies, sont par là confirmés ; par exemple, le dogme de la foi séparée, d'après ces paroles du Seigneur :

« Dieu a tellement aimé le monde, que son Fils unique-engendré il a donné, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ai la vie éternelle. » - Jean 3:16 ;

D'où l'on conclut, et aussi d'après d'autres passages, que c'est par la foi seule sans les œuvres qu'on a la vie éternelle ; et quand on se l'est persuadé, on ne fait plus attention aux paroles que le Seigneur a tant de fois prononcées sur l'amour envers Lui et sur la charité et les œuvres, numéro 1017, 2373, 3934, ainsi pas même à celles-ci qu'on lit dans Jean ;

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu, à ceux qui croient en son Nom, qui, non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont , nés. » - Jean 1:12-13.

si on leur dit que personne ne peut croire au Seigneur, si ce n'est celui qui est dans la charité, aussitôt ils ont recours aux interprétations, par exemple, à celles-ci, que la loi a été abrogée , qu'ils sont nés dans les péchés, qu'ainsi ils ne peuvent d'eux-mêmes faire le bien , et que ceux qui le font ne peuvent que s'en attribuer le mérite ; et ils confirment même ces arguments par le sens de la lettre de la Parole, ainsi, par ce qui est dit dans la parabole du Pharisien et du Publicain, - , - et par d'autres passages ; lorsque cependant il en est tout autrement de ces passages. Ceux qui sont dans la foi séparée ne peuvent pas non plus faire autrement que de croire que chacun peut être admis dans le ciel par la grâce, de quelque manière qu'il ait vécu ; qu'ainsi c'est, non pas la vie, mais la foi qui demeure à l'homme après sa mort ; ils confirment aussi cette opinion par le sens de la lettre de la Parole, lorsque cependant d'après le sens spirituel même de la Parole il est constant que le Seigneur a de la Miséricorde envers tout homme , qu'ainsi si le ciel était donné par Miséricorde ou par grâce, de quelque manière qu'on ait vécu, tout nomme serait sauvé ; si ceux qui sont dans la foi séparée ont une telle croyance, c'est parce qu'ils ignorent absolument ce que c'est que le Ciel, et cela parce qu'ils ne savent pas ce que c'est que la Charité ; s'ils savaient combien il y a de paix , de joie et de félicité dans la charité, ils sauraient ce que c'est que le ciel ; mais cela leur est entièrement caché. Ceux qui sont dans la foi séparée ne peuvent que croire qu'ils doivent ressusciter avec le corps, et que ce ne sera qu'au jour du Jugement, ce qu'ils confirment aussi par plusieurs passages de la Parole expliqués selon le sens de la lettre, sans penser alors aux paroles que le Seigneur a dites du Riche et de Lazare, - , -ni à celles qu'il a adressées au larron :

« En vérité, je te dis : Aujourd'hui avec moi tu seras dans le paradis. » - Luc 23:43, - ni à celles qu'il a prononcées ailleurs plusieurs fois ; si ceux qui sont dans la foi séparée ont cette croyance, c'est parce que si on leur disait que le corps ne doit pas ressusciter, ils nieraient tout à fait la résurrection ; car ils ne savent pas et ne comprennent pas ce que c'est que l'homme interne : en effet, personne ne peut savoir ce que c'est que l'homme interne, ni ce que c'est que la vie de cet homme après la mort, si ce n'est celui qui est dans la charité, car celle-ci appartient à l'homme interne. Ceux qui sont dans la foi séparée ne peuvent que croire que les œuvres de la charité consistent seulement à donner aux pauvres et à secourir les malheureux, ce qu'ils confirment aussi par le sens de la lettre de la Parole, lorsque cependant les œuvres de la charité consistent à faire le juste et l'équitable, chacun dans son emploi, par amour du juste et de l'équitable et par amour du bien et du vrai. Ceux qui sont dans la foi séparée ne voient dans la Parole que ce qui confirme leurs dogmes ; en effet. ils n'ont point une intuition intérieure, car ceux qui ne sont point dans l'affection de la charité ne sont que dans une vue externe, ou dans une intuition inférieure, d'après laquelle aucun homme ne peut regarder les supérieurs, les supérieurs lui apparaissent comme des ténèbres ; de là vient qu'ils voient les faux comme des vrais et les vrais comme des faux, et qu'ainsi ils détruisent le bon pâturage, et corrompent les eaux pures de la source sacrée ou de la Parole par des interprétations d'après le sens de la lettre, selon ces paroles dans Ézéchiel :

« Est-ce peu peur vous ? le pâturage bon vous paissez, et le restant de vos pâturages vous foulez avec vos pieds ; le sédiment des eaux vous buvez, et le restant avec vos pieds vous troublez ; de vos cornes vous frappez toutes les (brebis) faibles, jusqu'à ce que vous les ayez dispersées dehors. “ - Ézéchiel 34:17-18, 21.

  
/10837