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Ézéchiel第28章:5

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5 Par ta grande sagesse et par ton commerce Tu as accru tes richesses, Et par tes richesses ton coeur s'est élevé.

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Arcanes Célestes#8337

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8337. Et Miriam la prophétesse, sœur d'Aharon, prit le tambourin en sa main, signifie la glorification du Seigneur d'après le bien de la foi : on le voit par la représentation de Miriam., en ce qu'elle est le bien de la foi ; en effet, Moïse représente le Vrai de la foi qui procède immédiatement du Seigneur, ainsi le vrai interne et Aharon le vrai de la foi qui procède médiatement du Seigneur, ainsi le vrai externe, numéro 7009, 7089, 7382 ; de là Miriam est le bien de la foi qui procède médiatement du Seigneur, car lorsque les hommes représentent le vrai, leurs femmes représentent le bien, numéro 6014 ; comme Miriam avec les femmes représente le bien externe, c'est pour cela qu'il est ajouté sœur d'Aharon, et qu'il n'est point dit sœur de Moïse ; le bien et le vrai sont aussi entre eux comme une sœur et un frère, numéro 3160 ; mais il faut qu'on sache que les femmes représentent le bien et les hommes le vrai quand il s'agit de l'Église spirituelle, tandis que les femmes représentent le vrai et les hommes le bien quand il s'agit de l'Église céleste, numéro 4823 ; par la signification de prophétesse, en ce que c'est qui enseigne numéros 2534, 7269, ici qui loue le Seigneur, ou, ce qui est la même chose, qui Le glorifie d'après le bien de la foi, parce qu' elle chanta à Jéhovah, comme Moïse et les hommes d'Israël ; il a déjà été montré que chanter, c'est glorifier, numéros 8261, 8263, 8267 ; et par la signification de prendre le tambourin en main, en ce que c'est glorifier d'après le bien de la foi, car le tambourin se dit du bien spirituel, ou, ce qui est la même chose, du bien de la foi, numéro 4138. Autrefois dans le culte Divin on employait plusieurs genres d'instruments de musique, mais avec beaucoup de diversité ; en général par les instruments à vent étaient exprimées les affections du bien, et par des instruments à cordes les affections du vrai, et cela d'après la correspondance de chaque sonore avec les affections :Il est notoire que des affections naturelles sont exprimées les unes par certains genres d'instruments de musique, et d'autres par certains autres, et que, quand il y a un accord harmonique convenable, ces affections sont réellement excitées par ces instruments ; ceux qui sont experts en musique savent ces choses et les mettent aussi en usage d'une manière avantageuse ; la raison de cela est dans la nature même du sonore, et dans son rapport avec les affections : l'homme en avait d'abord eu la connaissance, non par la science ni par l'art, mais par l'ouïe et par son sens exquis : de là il est évident que cela vient non pas d'une origine qui soit dans le monde naturel, mais d'une origine qui est dans le monde spirituel, et alors de la correspondance des choses qui émanent de l'ordre existant dans le monde naturel avec les choses qui sont dans le monde spirituel et le sonore harmonique et ses variétés correspondent aux états de joie et d'allégresse dans le spirituel, et les états de joie et d'allégresse y existent par des affections qui, dans ce monde, sont les affections du bien et du vrai : maintenant on peut voir que les instruments de musique correspondent aux plaisirs et aux charmes des affections spirituelles et célestes, et que certains instruments correspondent aux affections célestes, et certains autres aux affections spirituelles, voir ce qui a été dit et montré sur ce sujet numéros 418, 419, 420, 4138. Quant à ce qui concerne spécialement le tambourin, il correspond au bien spirituel, c'est-à-dire, au bien du vrai ; et cela, parce que le tambourin n'est pas un instrument à cordes, et n'est pas non plus un instrument à vent, mais qu'étant fait avec une peau, c'est comme un instrument à cordes continu, et aussi parce que son sonore est plus grave et plus haut que le sonore des instruments à cordes, on peut aussi le voir d'après la Parole, où le tambourin est nommé, comme d'ans Ésaïe :

« Elle cessera, la joie des tambourins ; il cessera, le tumulte des joyeux ; elle cessera, la joie de la harpe. » - Ésaïe 24:8.

La joie des tambourins, ce sont les plaisirs des affections du bien de la foi ; la joie de la harpe, c'est le plaisir de l'affection du vrai de la foi.

Dans Jérémie :

« Je te bâtirai encore, afin que tu sois bâtie, vierge d'Israël ; tu orneras encore tes tambourins, et tu sortiras dans une danse de musiciens. » - Jérémie 31:4.

Orner les tambourins, c'est glorifier Dieu d'après le bien spirituel, car il s'agit de l'Église spirituelle, qui est la vierge d'Israël. Pareillement dans Ézéchiel :

« En Eden, le jardin de Dieu, tu as été ; l'œuvre de tes tambourins et de tes flûtes (était) chez toi ; au jour que tu as été créée, ils ont été préparés. » - Ézéchiel 28:13.

Là, il s'agit de Tyr, par elle, sont signifiées les connaissances du bien et les connaissances du vrai, et par les tambourins et les flûtes les affections de celles-là et les joies de celles-ci.

Dans David :

« Ils ont vu tes pas, ô Dieu, les pas de mon Dieu dans le sanctuaire : devant allaient des chantres, ensuite des joueurs d'instruments à cordes au milieu de jeunes filles battant du, tambourin. » - Psaumes 68:25-26.

Dans le Même :

« Faites des acclamations au Dieu de Jacob, élevez le chant, et donnez du tambourin, de la harpe agréable avec le nablion. » - Psaumes 81:2, 3.

Dans le Même :

« Chantez à Jéhovah un cantique nouveau ; qu'ils louent son Nom dans la danse, avec le tambourin et la harpe qu'ils Lui psalmodient ! » - Psaumes 149:1, 3.

Là, louer avec le tambourin, c'est glorifier d'après le plaisir de l'affection du bien de la foi, et louer avec la harpe, c'est le charme de l'affection du vrai de la foi.

Dans le Même :

« Louez Dieu avec le tambourin et la danse ; louez-Le avec le luth et l'orgue ; louez-Le avec les cymbales de son, louez-le avec les cymbales de bruit. » - Psaumes 150:3-4, 5.

Louer avec le tambourin et la danse, c'est d'après le bien et le vrai de la foi ; avec le luth et l'orgue, c'est d'après les vrais et par suite d'après le bien. Comme les instruments, quels qu'ils fussent, signifiaient les plaisirs et les charmes correspondants des affections spirituelles et célestes, c'est pour cela que sur plusieurs psaumes de David il a été inscrit et indiqué de quelle manière ils devaient être chantés ; par exemple sur le Néginoth, sur le Néchiloth, sur l'Octave, le Schigajon, le Gitthith, le Muthlabben, le Schéminith, le Schoschannim, le Machalath.

  
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