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Ézéchiel第16章:55

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55 Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état.

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Arcanes Célestes#10177

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10177. Et tu feras un Autel de fumigation de parfum, signifie le représentatif de l'audition et de la réception agréable de toutes les choses du culte d'après l'amour et la charité, par le Seigneur : on le voit par la signification de l'autel de fumigation de parfum, en ce que c'est le représentatif de ces choses du culte qui sont élevées vers le Seigneur ; que ce soient celles qui proviennent de l'amour et de la charité, on le verra clairement dans la suite : par l'autel il est signifié la même chose que par ce qui est sur l'autel, puisque l'autel est le contenant, et ce qui est sur l'autel le contenu ; or, le contenant et le contenu font une même chose, comme la table et le pain qui est dessus, la coupe et le vin qui est dedans. S'il a été fait un autel pour la fumigation, et non une table, c'est parce que chez la nation israélite les autels étaient les principaux représentatifs du culte d'après l'amour, car le feu était sur ces autels, et le feu signifie l'amour et la charité dont provient le culte ; que les autels aient été les principaux représentatifs du culte, on le voit, numéro 4192, 4541, 8623, 8935, 8940, 9714. Si l'autel de fumigation a représenté l'audition et la réception de toutes les choses du culte qui procèdent de l'amour et de la charité, c'était parce que la fumée et par suite la fumigation signifiaient ce qui est élevé en haut, et que l'odeur de la fumée signifiait ce qui est agréable, par conséquent ce qui est écouté et reçu par le Seigneur ; et le Seigneur n'a pour agréable et ne reçoit que ce qui provient de l'amour et de la charité ; c'était aussi d'après cela que cet Autel avait été recouvert d'or, et appelé l'Autel d'or, car l'or signifie le bien de l'amour et de la charité ; voir ce qui a été cité, numéro 9874 ; et les numéro 9881, 9874. Si le Seigneur n'a pour agréable, et par conséquent n'écoute et ne reçoit que ce qui procède de l'amour et de la charité, c'est parce que l'amour fait l'homme tout entier, car l'homme est tel qu'est son amour ; c'est de là que les anges dans les cieux sont des amours et des charités dans une forme ; la forme elle-même pour eux est par suite la forme humaine, puisque le Seigneur, qui est en eux et qui les forme, est, quant au Divin Humain, le Divin amour Lui-Même ; de là vient que par leurs faces, leur langage et leurs gestes, et principalement par les sphères d'affections qui effluent d'eux à distance, on perçoit clairement quels ils sont quant à l'amour : et comme l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain viennent du Seigneur, et que l'amour est la conjonction spirituelle, c'est pour cela que tout ce qui en procède est écouté et reçu par le Seigneur : le saint et le pieux, qui ne procèdent pas de là, sont écoutés, il est vrai, mais ne sont point agréablement reçus, parce que c'est le saint et le pieux hypocrites, car c'est seulement l'externe sans l'interne ; et le saint externe sans l'interne ne pénètre que vers la première entrée du ciel, et là il est dissipé ; mais le saint externe d'après l'interne pénètre jusque dans le ciel, selon la qualité de l'interne, ainsi jusqu'au Seigneur ; car le saint externe sans l'interne vient seulement de la bouche et des gestes, tandis que le saint externe d'après l'interne vient en même temps du cœur ; sur l'un et l'autre saint, voir ce qui a été dit et montré, numéro . Dans la Tente en dehors du voile il y avait la Table sur laquelle étaient les pains des faces, il y avait aussi le Chandelier avec les lampes, et il y avait l'autel de fumigation ; les pains des faces représentaient l'amour envers le Seigneur ; les lampes du Chandelier représentaient la Charité et la Foi ; et la fumigation sur l'autel représentait le culte qui en procède ; c'est pourquoi chaque matin et chaque soir on faisait des fumigations, quand on préparait les lampes ; par là il est encore évident que la fumigation a représenté le culte du Seigneur d'après l'amour et la charité ; la Tente elle-même, dans laquelle ces objets étaient placés, représentait le Ciel où tout culte est tel : que les Pains aient représenté le bien céleste, qui est le bien de l'amour envers le Seigneur, on le voit, numéro 9545 ; que le Chandelier ait représenté le bien spirituel, qui est le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la foi, voir numéro ; et que la Tente ait représenté le Ciel, voir numéro 9457, 9481, 9485, 9784, 9963. Quand il est dit le culte, il est entendu ce saint qui consiste en prières, adorations, confessions et autres choses semblables, qui procèdent des internes appartenant à l'amour et à la charité ; ce sont ces choses du culte, qui sont entendues par la fumigation, comme on peut le voir par les passages suivants ; dans David :

« Acceptées soient mes prières, parfum devant Toi. » - Psaumes 141:2.

Dans Jean :

« Les quatre animaux et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l'Agneau, ayant chacun des harpes, et des coupes d'or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. » - Apocalypse 5:8.

Dans le Même :

« L'Ange avait un encensoir d'or, et on lui donna plusieurs parfums, afin qu'il (les) offrit avec les prières de tous les saints sur l'autel d'or, qui (est) devant le trône ; et monta la fumée des parfums par les prières des saints. » - Apocalypse 8:3-4.

Comme la fumigation signifiait le culte et l'élévation du culte, ainsi l'audition et la réception par le Seigneur, c'est pour cela qu'il était commandé par Moïse de prendre des encensoirs avec de l'encens, et de faire des fumigations devant Jéhovah, afin que par là on sût qui Jéhovah choisirait, ainsi qui Jéhovah écouterait. ; - Nombres 16:1, suiv ; - et que, quand le peuple murmura,

« Aharon courut au milieu de l'assemblée avec le parfum, quand déjà la plaie commençait, et ainsi la fit cesser. » - Nombres 17:11-12, 13.

Dans Malachie :

« Depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher, grand (sera) le Nom de Jéhovah parmi les nations ; et en tout lieu du parfum sera offert à mon Nom, et une minchah pure. » - Malachie 1:11 ;

-il est ajouté une minchah pure, parce que par elle est signifié le bien de l'amour, numéro 10137.

Dans Moïse :

« Les fils de Lévi enseigneront tes jugements à Jacob, et ta loi à Israël ; ils placeront le parfum pour ton nez, et l'holocauste sur ton autel. » - Deutéronome 33:10.

Il est dit placer le parfum pour le nez, parce que les narines signifient la perception, numéro ; il est ajouté ici l'holocauste, parce que par l'holocauste il est aussi signifié ce qui procède du bien de l'amour. Mais, dans le sens opposé, faire des fumigations signifie le culte d'après les amours contraires, qui sont les amours de soi et du monde ; par exemple :

« faire des fumigations à d'autres Dieux. » - , 5.

« faire des fumigations aux idoles. » - .

« faire des fumigations aux Baals. » - Osée 2:13.

Comme les fumigations signifiaient des choses qui sont élevées en haut, et qui sont acceptées par le Divin, c'est pour cela aussi qu'elles ont été admises chez les Gentils parmi leurs cérémonies religieuses ; que les encens, les encensoirs et les cassolettes, aient été en usage chez la nation Romaine, et ailleurs, cela est connu d'après les historiens ; cette coutume religieuse avait été dérivée de l'ancienne Église qui s'était étendue dans un grand nombre de régions de l'Asie, par exemple, dans la Syrie, dans l'Arabie, dans la Babylonie, dans l'Egypte, dans Canaan ; cette Église avait été une Église Représentative, consistant ainsi en externes qui représentaient les internes, lesquels sont les célestes et les spirituels ; de cette Église avaient été transportées chez les Nations circonvoisines plusieurs cérémonies religieuses, entre lesquelles étaient aussi les fumigations ; et de là en Italie par la Grèce ; pareillement aussi les feux perpétuels, à la garde desquels on préposait des vierges chastes, qu'on nommait Vestales. Dans l'Ancienne Église, et par suite dans l'Église Israélite, les fumigations étaient préparées avec des choses odoriférantes, comme le stacté, l'onyx, le galbanum et l'encens ; et cela, parce que l'odeur signifiait la perception, et l'odeur suave la perception agréable ; voir numéro 925, 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, , 4748, 10054 : or, l'encens signifie spécialement le vrai de la foi, c'est pourquoi quand l'encens est nommé dans la Parole, il est aussi ajouté l'huile, le pain, la minchah, ou l'or, qui signifient le bien de l'amour ; comme dans Ésaïe :

« Tous ceux de Schébah viendront, or et encens ils porteront, et les louanges de Jéhovah ils annonceront. » - Ésaïe 60:6 :

Pareillement ceux qui vinrent de l'orient, dans Matthieu :

« Des sages vinrent des (contrées) orientales, cherchant le Seigneur qui venait de naître ; et, ouvrant leurs trésors, ils offrirent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. » - Matthieu 2:1-2, 11 : que dans la Parole ceux qui sont de l'orient et qui ont été appelés les fils de l'orient signifient ceux qui étaient dans les connaissances du bien et du vrai, on le voit, numéro 3249, 3762 ; pareillement Schébah, numéro 1171, 3240 ; que l'or signifie le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874, et le numéro 9881.

Dans Jérémie :

« Ils apporteront holocauste et sacrifice, et minchah, et encens. » - Jérémie 17:26.

La minchah pareillement signifie le bien de l'amour, numéro 9992, 10137 ; il est donc évident que l'encens dans la Parole signifie le Vrai qui appartient à la foi, car dans la Parole lorsqu'il est parlé du bien il est parlé aussi du vrai, à cause du mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, dans chaque chose de la Parole, voir ce qui a été cité, numéro 9263, 9314 ; c'était encore pour cela que « sur la minchah il y avait de l'huile et aussi de l'encens. » - Lévitique 2:1-2, 15.

Mais non sur « la minchah qui était pour le péché. » - Lévitique 5:11, ni sur « la minchah de jalousie. » - Nombres 5:15.

S'il n'y avait ni huile ni encens sur ces minchah, c'est parce qu'elles étaient offertes pour l'expiation des maux, et que, tant que l'homme est dans l'expiation, il ne peut recevoir ni le bien de l'amour ni le vrai de la foi, car les maux font obstacle ; il en est autrement après l'expiation ouTéloignement des maux. Comme le bien qui appartient à l'amour n'est point possible, à moins qu'il n'y ait en même temps le vrai qui appartient à la foi, car le bien produit le vrai, et dans le vrai il acquiert sa qualité et se forme, c'est pour cela que sur toute minchah il y avait de l'encens ; et aussi sur les pains des faces, qui étaient sur la table dans la Tente de convention.

Lévitique 24:7, car les pains signifiaient le bien de l'amour. numéro 3478, 3813, 4211, 4217, 4735, 4976, 8410, 9323, 9545, 10040, 10137.

  
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Arcanes Célestes#680

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680. Chacun peut voir que les biens et les vrais sont les aliments réels de l'homme ; en effet, celui qui en est privé n'a pas la vie, mais il est mort ; les aliments dont son âme se repaît, dans cet état de mort, sont les plaisirs résultant des maux et les charmes résultant des faussetés ; ce sont là des aliments de mort ; son âme se repaît aussi de choses corporelles, mondaines et naturelles, qui n'ont en elles rien qui appartienne à la vie. De plus, un tel homme sait si peu ce que c'est que la nourriture spirituelle et céleste, que toutes les fois qu'il trouve dans la Parole le mot nourriture ou pain, il croit que ce mot désigne une nourriture corporelle ; c'est ainsi que dans ces paroles de l'Oraison dominicale :

« Donne-nous notre pain quotidien, » il pense qu'il ne s'agit que de la nourriture du corps ; ceux qui étendent leurs idées plus loin, disent que ces paroles concernent aussi tout ce qui peut être nécessaire au corps, comme des vêtements, des moyens d'existence et autres choses semblables ; bien plus, ils soutiennent avec opiniâtreté qu'elles ne signifient aucune autre nourriture, lorsque cependant ils voient clairement que les expressions qui les précèdent et celles qui les suivent ne renferment que des célestes et des spirituels, et ne traitent que du Royaume du Seigneur ; ils peuvent savoir aussi que la Parole du Seigneur est céleste et spirituelle. Par cet exemple et par d'autres semblables, on peut facilement voir à quel point l'homme est aujourd'hui corporel, et qu'il veut, comme les Juifs, ne saisir ce qui est dit dans la Parole, que dans le sens matériel et le plus grossier. Le Seigneur Lui-Même enseigne clairement ce qu'on doit entendre, dans sa parole, par la Nourriture et le Pain. Voici comme il s'exprime au sujet de la Nourriture, dans Jean :

« Jésus dit : Travaillez, non pour la Nourriture qui périt, mais pour la Nourriture qui demeure pour la vie éternelle, (et) que le Fils de l'homme vous donnera. » - Jean 6:27.

Et au sujet du Pain, dans le Même :

« Vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts. Celui-ci est le Pain qui du Ciel descend, afin que qui en mange ne meure pas. Moi, je suis le Pain vivant, qui du Ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. » - Jean 6:49-50, 51, 58.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à ceux qui disaient en entendant ces paroles :

« Ce discours est dur ; qui ne peut l'entendre ? Et qui se retirèrent en arrière et ne marchaient plus avec Lui. » - Jean 6:60, 66.

Et auxquels le Seigneur disait :

« Les paroles que Moi je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Jean 6:63.

Il en est de même de l'Eau, qui signifie les spirituels de la foi ; en parlant d'elle, le Seigneur s'exprime ainsi dans Jean :

« Jésus dit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura plus soif pour l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à la femme avec laquelle le Seigneur s'entretint auprès de la fontaine, et qui lui répondit :

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser. » - Jean 4:15.

Que la Nourriture, dans la Parole, ne signifie rien autre chose que la nourriture spirituelle et céleste, qui est la foi dans le Seigneur et l'Amour, on le voit par beaucoup de passages dans la Parole, comme dans Jérémie :

« L'ennemi a étendu sa main sur toutes les choses désirables de Jérusalem, car elle a vu que les nations sont venues dans son Sanctuaire, au sujet duquel tu avais commandé : Elles ne viendront point dans la congrégation avec toi. Tout son peuple (est) gémissant, cherchant du Pain ; ils ont donné leurs choses désirables pour de la Nourriture, pour se restaurer l'âme. » - Lamentations 1:10-11.

Là, il ne faut point entendre d'autre pain ni d'autre nourriture que le pain spirituel et la nourriture spirituelle, car il s'agit du sanctuaire.

Dans le Même :

« J'ai crié après ceux qui m'aimaient ; ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes vieillards ont expiré dans la ville, parce qu'ils ont cherché de la Nourriture pour eux, afin de restaurer leur âme. » - Lamentations 1:19.

Il en est de même là dans David :

« Tous ils s'attendent à Toi, pour que tu (leur) donnes leur Nourriture en son temps Tu (la) leur donnes, ils (la) recueillent ; tu ouvres ta main ; ils sont rassasiés de biens. » - Psaumes 104:27-28.

Il s'agit aussi d'une nourriture spirituelle et céleste.

Dans Ésaïe : (Vous) tous qui avez soif, venez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, venez, achetez et mangez ; et venez, achetez, sans argent et sans prix, du vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Là, le vin et le lait désignent le breuvage spirituel et céleste.

Dans le Même :

« La vierge concevra et enfantera un fils ; et tu appelleras son nom Emmanuel ; du beurre et du miel il mangera, pour qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien. Il arrivera qu'en raison de la quantité de lait qui se fera, on mangera du beurre ; car du beurre et du miel mangera quiconque (sera) de reste dans le milieu de la terre. » - Ésaïe 7:14, , 22.

Là, manger du miel et du beurre, c'est prendre de la nourriture céleste-spirituelle ; ceux qui seront de reste désignent les restes, au sujet desquels Malachie s'exprime ainsi :

« Apportez toutes les dimes à la maison du trésor, afin qu'il y ait de la Nourriture dans ma maison. » - Malachie 3:10.

Les dimes, ce sont les restes. Voir sur la signification de la nourriture ce qui a été dit, numéros , 276.

  
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