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Ézéchiel第16章:5

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5 Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi.

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#5376

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5376. Parce que forte était la famine dans toute la terre, signifie que partout excepté là il y avait désolation dans le naturel : on le voit par la signification de la famine, en ce qu'elle est la désolation, comme il a déjà été dit ; et par la signification de la terre, en ce qu'elle est le naturel, comme il a aussi déjà été dit ; que ce soit

« partout excepté là, » à savoir, dans les scientifiques où est le céleste du spirituel, c'est une conséquence des choses qui précèdent. Il a déjà été dit ce qu'il en est de la désolation du naturel, ou de la privation du vrai dans le naturel ; mais comme il s'agit encore de ce sujet dans ce qui suit, il va de nouveau en être parlé : Dès le commencement du second âge de l'enfance, l'homme qui est né au dedans de l'Église apprend par la Parole, et par les doctrinaux de l'Église, ce que c'est que le vrai de la foi, et même ce que c'est que le bien de la charité ; mais quand il entre dans l'adolescence, il commence ou à confirmer chez lui ou à nier chez lui les vrais de la foi qu'il avait appris, car alors il les considère par sa propre vue, ce qui fait que ces vrais ou lui sont appropriés ou sont rejetés ; en effet, il ne peut être approprié à l'homme, que ce qui est reconnu d'après sa propre intuition, c'est-à-dire, que ce qu'il sait être ainsi, d'après lui-même et non d'après un autre ; c'est pourquoi les vrais qu'il avait puisés depuis le second âge de l'enfance n'ont pas pu pénétrer dans sa vie au delà de la première entrée, d'où ils peuvent être admis plus intérieurement, ou aussi être jetés dehors : chez ceux qui sont régénérés, c'est-à-dire, chez ceux que le Seigneur prévoit devoir se laisser régénérer, ces vrais sont considérablement multipliés, car ceux-là sont dans l'affection de savoir les vrais ; mais quand ils arrivent plus près de l'acte même de la régénération, ils sont comme privés de ces vrais, car ces vrais sont tirés en dedans, et alors l'homme paraît dans la désolation, mais toujours est-il que ces vrais sont successivement replacés dans le naturel, et y sont conjoints au bien, quand l'homme est régénéré. Chez ceux, au contraire, qui ne sont point régénérés, c'est-à-dire, que le Seigneur prévoit ne pas devoir se laisser régénérer, les vrais ont coutume, à la vérité, d'être multipliés, car ceux-là sont dans l'affection de les savoir pour la réputation, l'honneur et le lucre, mais lorsqu'ils avancent en âge, et soumettent ces vrais à leur propre vue, ou ils ne les croient point, ou ils les nient, ou ils les tournent en faux, ainsi chez eux les vrais ne sont point tirés intérieurement, ils sont jetés dehors, mais toujours est-il qu'ils restent dans leur mémoire pour les fins qu'ils se proposent dans le monde, sans les appliquer à leur vie ; cet état est aussi, dans la Parole, appelé désolation ou vastation, mais il diffère de l'autre, en ce que la désolation de l'autre état est apparente, tandis que la désolation de cet état est absolue ; car dans l'autre état l'homme n'est point privé des vrais, tandis que dans celui-ci il en est absolument privé.

Dans le sens interne de ce Chapitre il a été question de la désolation de l'état de ceux qui se laissent régénérer, et il en est encore question dans le Chapitre suivant, et c'est cette désolation qui est signifiée par la famine de sept années ; il s'agit aussi de cette même désolation dans beaucoup d'autres passages de la Parole, comme dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère ; ces deux choses te sont arrivées, qui te plaindra ? la vastation et la froissure, la famine et l'épée ; qui (est là) pour que je te console ? tes fils sont tombés en défaillance, ils sont restés étendus à la tête de toutes les places ; c'est pourquoi écoute, maintenant ceci, affligée et enivrée mais non de vin : Voici, j'ai pris de ta main la coupe de l'alarme, les lies de la coupe de mon emportement, tu ne continueras plus à la boire, mais je la mettrai dans la main de ceux qui t'affligent. » .

Là est décrit l'état de la désolation dans lequel est l'homme de l'Église, qui devient Église, ou qui est régénéré ; cette désolation est appelée vastation, froissure, famine, épée, et aussi coupe de la colère et de l'emportement de Jéhovah, coupe de l'alarme ; les vrais dont il est alors privé sont les fils qui tombent en défaillance et restent étendus à la tête de toutes les places ; que les fils soient les vrais, on le voit, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373 ; que les places soient les choses où sont les vrais, on le voit, numéro 2336 ; de là être étendu à la tête de toutes les places, signifie que les vrais paraissent dispersés ; que la désolation soit apparente, et que par elle il y ait régénération, comme par les tentations, cela est évident, car il est dit qu'elle ne boira plus la coupe, mais qu'il la mettra dans la main de ceux qui l'affligent.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Parce qu'on vous dévaste et qu'on vous absorbe des alentours, afin que vous soyez, vous, un héritage pour les restes des nations, à cause de cela, Montagnes d'Israël, écoutez la Parole du Seigneur Jéhovih : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih aux montagnes et aux collines, aux ruisseaux et aux vallées, et aux ruines désolées, et aux villes désertes, qui sont devenues en proie et en risée pour les restes des nations qui (sont) aux alentours : Moi, dans mon zèle et dans mon emportement j'ai parlé ; à cause de l'ignominie des nations (que) vous avez supportée, est-ce que ces nations qui sont alentour de vous ne porteront pas leur ignominie ? mais vous, montagnes d'Israël, vous donnerez votre rameau, et vous porterez votre fruit pour mon peuple d'Israël ; car Me voici chez vous, et je me retournerai vers vous, afin que vous soyez cultivées et ensemencées ; puis je multiplierai sur vous l'homme, toute la maison d'Israël, et seront habitées les villes, et les ruines seront rebâties ; et je vous ferai habiter comme dans vos antiquités, et du bien je vous ferai plus que dans vos commencements. » Ézéchiel 36:3, .

Là aussi il s'agit de la désolation qui précède la régénération ; la désolation est signifiée par les ruines désolées et les villes désertes, qui sont devenues en proie et en risée, tandis que la régénération est signifiée par donner des rameaux et porter du fruit, se retourner vers elles afin qu'elles soient cultivées et ensemencées, afin que l'homme soit multiplié, que les villes soient habitées et que les ruines soient rebâties, et par faire habiter comme dans les antiquités, et faire du bien plus que dans les commencements : par ceux qui sont dans la désolation dans l'autre vie on voit clairement ce qu'il en est de la désolation ; ceux qui y sont dans la désolation, sont tourmentés par les mauvais esprits et les mauvais génies, car ces esprits et ces génies leur insinuent les persuasions du mal et du faux, au point qu'ils en sont presque-inondés ; de là les vrais ne se montrent point, mais à mesure que le temps de la désolation arrive à sa fin, ils sont illustrés par la lumière du ciel, et ainsi les esprits et génies mauvais sont chassés, chacun dans son enfer, où ils sont punis : voilà ce qui est signifié par les villes qui sont devenues en proie et en risée pour les restes des nations qui sont aux alentours, et par les nations alentour de vous qui porteront leur ignominie ; et ci-dessus, dans Ésaïe, par la coupe qui sera placée dans la main de ceux qui affligent ; et aussi ailleurs, dans Ésaïe, quand il est dit que celui qui dévaste sera dévasté, Chapitre Ézéchiel 33:1 ; et dans Jérémie :

« Je ferai la visite sur les dévastateurs, et je les réduirai en désolations séculaires. » Jérémie 25:12.

Dans Ésaïe :

« Tes destructeurs renverront promptement tes fils, et tes dévastateurs loin de toi s'en iront ; lève aux alentours tes yeux, et vois ; tous ils sont rassemblés, ils viennent à toi ; car, quant à tes dévastation et à la terre, de ta destruction, trop étroite tu seras pour l'habitant ; au loin s'en iront ceux qui t'engloutissaient. » Ésaïe 49:17-18, 19.

Là aussi, et dans tout ce Chapitre, il s'agit de la désolation de ceux qui sont régénérés, et aussi de la régénération et de la fructification après la désolation, et enfin de la punition de ceux qui ont opprimé, Vers. 20 ibid.

Dans le Même :

« Malheur à toi qui dévastes, tandis que tu n'as pas été dévasté ! quand tu auras achevé de dévaster, tu seras dévasté. » Ésaïe 33:1.

Là, comme ci-dessus, il est signifié que ceux qui dévastent sont punis.

Dans le Même :

« Qu'ils demeurent en toi mes bannis ; Moab ! sois-leur une retraite contre le Dévastateur ; car c'en est fait de l'oppresseur, elle est finie la vastation. » Ésaïe 16:13.

Dans le Même :

« Et il est proche le jour de Jéhovah, comme une vastation par Schaddaï il viendra. » Ésaïe 13:6 ; une vastation par Schaddaï, c'est la vastation dans les tentations ; que Dieu quant aux tentations ait été appelé Schaddaï par les Anciens, on le voit, numéro 1992, 3667, 4572.

Dans le Même :

« Alors ils n'auront point soif, dans les lieux dévastés (où) il les conduira, des eaux du rocher il fera couler pour eux, et il fendra le rocher pour que des eaux (en) découlent. » Ésaïe 48:21 ; il s'agit de l'état après la désolation.

Dans le Même :

« Jéhovah consolera Sion, il consolera tous ses lieux dévastés, à tel point qu'il rendra son désert comme Eden, et sa solitude comme le jardin de Jéhovah ; allégresse et joie seront trouvées en elle, confession et voix de chant. » Ésaïe 51:3 ; même signification ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, la désolation a pour fin que l'homme soit régénéré, c'est-à-dire, que les vrais, après que les maux et les faux ont été séparés, soient conjoints aux biens, et les biens aux vrais ; l'homme régénéré quant au bien est comparé à Éden, et quant aux vrais, au jardin de Jéhovah.

Dans David :

« Jéhovah m'a fait monter de la fosse de dévastation, de la boue du limon, et il a établi sur le roc mes pieds. » Psaumes 40:3. La vastation et la désolation de l'homme de l'Église, ou de l'Église chez l'homme, ont été représentées par la captivité du peuple Juif dans Babylone, et le réveil de l'Église l'a été par le retour de cette captivité ; il en est parlé çà et là dans Jérémie, surtout dans le Chapitre ; en effet, la désolation est une captivité, car alors l'homme est tenu comme enchaîné ; c'est même pour cela que ceux qui sont dans la désolation sont signifiés par ceux qui sont dans les chaînes, dans la prison, dans la fosse, voir numéro 4728, 4744, 5037, 5038, 5085, 5096. Quant à l'état de la désolation et de la vastation chez ceux qui ne sont pas régénérés , il en est aussi question çà et là dans la Parole ; dans cet état sont ceux qui nient absolument les vrais, ou qui les tournent en faux ; c'est là l'état de l'Église vers sa fin, quand il n'y a plus ni foi ni charité ; dans Ésaïe :

« Je vous ferai connaître ce que je vais faire à ma vigne ; en ôtant sa haie pour qu'elle soit broutée, en brisant sa clôture pour qu'elle soit foulée, je la mettrai ensuite en désolation, elle ne sera point taillée, ni sarclée, afin qu'y montent la ronce et l'épine ; même aux nués je commanderai de ne point faire pleuvoir sur elle de pluie. » Ésaïe 5:5-6, 7.

Dans le Même :

« Dis à ce peuple : Entendez en entendant, mais ne comprenez point, et voyez en voyant, mais ne connaissez point ; engraisse le cœur de ce peuple, et ses oreilles appesantis, et ses yeux enduis, de peur que peut-être il ne voie de ses yeux, et de ses oreilles il n'entende, et que son cœur ne comprenne, et qu'il ne se convertisse pour être guéri ; alors je dis : Jusqu' à quand, Seigneur ? Il dit : Jusqu'à ce que soient dévastées les villes à n'avoir aucun habitant, et les maisons à n'avoir aucun homme, et que la terre soit réduite en solitude, il éloignera l'homme ; et les déserts seront multipliés dans le milieu de la terre ; à peine (y aura-t-il) encore en elle une dixième partie, et cependant elle sera pour l'extermination, » .

Dans le Même :

« Les restes reviendront, les restes de Jacob, vers le Dieu puissant, car la consommation est décidée, débordée est la justice ; car consommation et décision le Seigneur Jéhovih Sébaoth va faire dans toute la terre. » Ésaïe 10:21-22, 23.

Dans le Même :

« Jéhovah va vider la terre et l'épuiser, et il bouleversera ses faces ; en vidant sera viciée la terre ; elle sera dans le deuil, elle sera confondue la terre habitable, il languira et il sera confondu le globe ; la malédiction dévorera la terre ; dans le deuil sera le moût, languira le cep, le reste dans la ville (sera) désolation, jusqu'à dévastation sera frappée la porte ; en froissant a été froissée la terre, en agitant a été agitée la terre, en déplaçant a été déplacée la terre, en chancelant chancelle la terre comme un homme ivre. » .

Dans le Même :

« Dévastés ont été les sentiers, plus de passant par le chemin ; elle est dans le deuil et elle languit la terre, il a été confus le Liban, il s'est flétri ; Scharon est devenue comme un désert. » Ésaïe 33:8-9.

Dans le Même :

« Je désolerai et j'engloutirai à la fois, je dévasterai montagnes et collines, et toute l'herbe j'en dessécherai. » Ésaïe 42:14-15.

Dans Jérémie :

« A l'anathème je livrerai toutes ces nations d'alentour, et je les réduirai en désolation, et en dérision, et en dévastations séculaires ; et je ferai cesser parmi eux la voix de joie, et la voix d'allégresse, et la voix du fiancé, et la voix de la fiancée, la voix des meules et la lumière de la lampe, afin que toute la terre soit en désolation et en vastation : il arrivera que, quand auront été accomplies les soixante-dix années, je visiterai sur le roi de Babel et sur cette nation leur, iniquité, et sur la terre des Chaldéens, et je le réduirai en désolations séculaires. » Jérémie 25:9, 10, 11-12, et suivants.

Dans le Même :

« En désolation, en opprobre, en dévastation, et en malédiction va être Bosrah, et toutes ses villes vont être en dévastations séculaires. Édom sera en désolation, quiconque passera près d'elle sera stupéfait et sifflera sur toutes ses plaies. » .

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur aux habitants de Jérusalem sur la terre d'Israël : Leur pain avec anxiété ils mangeront, et leurs eaux avec stupeur ils boiront, afin que soit dévastée sa terre de sa plénitude, à cause de la violence de tous ceux qui habitent en elle, les villes habitées seront dévastées, et la terre sera désolée. » Ézéchiel 12:19-20.

Dans le Même :

« Quand je t'aurai rendue une ville désolée, comme les villes qui ne sont point habitées ; quand j'aurai fait monter contre toi l'abîme, et que t'auront couverte les grosses eaux, et que je t'aurai fait descendre avec ceux qui descendent en la fosse, vers le peuple du siècle, et que je t'aurai fait habiter dans la terre des inférieurs, dans la désolation d'éternité avec ceux qui descendent en la fosse. » .

Là, il s'agit de Tyr.

Dans Joël :

« Jour de ténèbres et de brouillard, jour de nuage et d'obscurité ; devant lui un feu dévore, et après lui une flamme embrase ; comme un jardin d'Eden (était) la terre devant lui, mais après lui (elle est) un désert de dévastation. » Joël 2:2-3.

Dans Zéphanie :

« Et il est proche le Jour de Jéhovah, jour d'emportement ce jour-là, jour d'angoisse et de détresse, jour de vastation et de dévastation, jour de ténèbres et d'obscurité, jour de nuage et de brouillard ; par le feu du Zèle de Jéhovah sera dévorée toute la terre, parce que consommation et même à la hâte je ferai avec tous les habitants de la terre. » .

Dans Matthieu :

« Quand vous verrez l'abomination de la désolation, prédite par Daniel le Prophète, établie en lieu saint, alors que ceux qui (seront) dans la Judée fuient dans les montagnes. » Marc 13:14. , 11, 12. D'après ces passages, on voit que la désolation est une privation du vrai, apparente chez ceux qui sont régénérés, mais absolue chez ceux qui ne sont point régénérés.

  
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