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Ézéchiel第16章:40

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40 Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d'épée;

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#9263

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9263. Dans la Parole, ces expressions le Juste, la Justice, et Justifier, sont très-souvent employées, mais on n'a pas encore connu ce qui est signifié spécialement par ces expressions ; si on ne l'a pas connu, c'est parce que jusqu'à présent on a ignoré que dans la Parole chacun des mots signifie des choses qui appartiennent à l'Église interne, et des choses qui appartiennent au ciel, par conséquent des choses qui appartiennent à l'homme Interne, car dans l'homme Interne il y a l'Interne de l'Église et le Ciel ; et que ces intérieurs dans la Parole diffèrent de ses extérieurs qui appartiennent à la lettre, comme les spirituels diffèrent des naturels, ou comme les célestes diffèrent des terrestres, différence qui est si grande que devant l'homme naturel il semble à peine y avoir similitude, quoique la concordance soit complète ; comme on a ignoré cela, l'on n'a pas pu savoir ce qui est signifié, dans les sens spirituel et céleste de la Parole par le Juste, par la Justice et par Justifier ; les chefs de doctrine croient que celui-là est Juste et a été Justifié, qui connaît les vrais de la foi d'après la doctrine de l'Église et d'après la Parole, et qui par suite est dans l'assurance ou la confiance qu'il est sauvé par la Justice du Seigneur, et que le Seigneur a eu la Justice parce qu'il a accompli toutes les choses de la Loi, et qu'à Lui a été le mérite, parce qu'il a souffert la croix, et a par là fait expiation pour l'homme et l'a racheté ; on croit que l'homme est justifié par cette foi seule, et que ce sont ceux-là qui sont appelés justes dans la Parole. Cependant ce ne sont point eux qui sont appelés Justes dans la Parole, mais ce sont ceux qui sont par le Seigneur dans le bien de la charité à l'égard du prochain, car le Seigneur Seul est Juste, parce que Seul il est la Justice ; c'est pourquoi, autant de bien l'homme reçoit du Seigneur, c'est-à-dire, autant il a chez lui de quantité et de qualité du Seigneur, autant il est Juste et a été justifié ; si le Seigneur est devenu la Justice, c'est parce que Lui-même a fait Divin son Humain d'après la propre puissance ; ce Divin, chez l'homme qui le reçoit, est la Justice du Seigneur chez lui, et est le Bien même de la charité à l'égard du prochain, car le Seigneur est dans le Bien de l'amour et par ce bien dans le Vrai de la foi, parce que le Seigneur est le Divin Amour môme. Le bien de la charité à l'égard du prochain est le Bien extérieur, qui est signifié par le Juste ; et le Bien de l'amour envers le Seigneur est le Bien intérieur, qui est signifié par l'Innocent, dont il a été parlé dans l'article précédent. Que le Bien de l'amour à l'égard du prochain d'après le Seigneur, soit le Juste dans le sens propre, on peut le voir par les passages de la Parole, où se trouvent les expressions Juste, Justice et Justifier ; par exemple, dans Matthieu :

« Alors Lui répondront les Justes, disant : Quand T'avons-nous vu affamé, et T'avons nous nourri ; ou altéré, et T'avons-nous abreuvé ? Quand T'avons-nous vu voyageur, et T'avons-nous recueilli ; ou nu, et T'avons-nous vêtu ? Quand T'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous venus vers Toi ? Mais, répondant, le Roi » leur dira : En vérité, je vous dis qu'en tant que vous avez fait (ces choses) à l'un de ces plus petits de mes frères, à Moi vous (les) avez faites : et les Justes s'en iront dans la vie éternelle. » - Matthieu 25:37, 38, 39, 40, Ii6.

Ici sont appelés Justes ceux qui ont pratiqué les biens de la charité à l'égard du prochain, lesquels y sont mentionnés ; et que les biens de la charité soient le Seigneur chez eux, cela est dit clairement :

« En tant que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, à Moi vous les avez faites, » voir numéros , , ; ceux-ci sont aussi appelés brebis, car par les brebis sont signifiés ceux qui sont dans le bien de la charité d'après le Seigneur, numéro 4169 ; mais par les boucs, qui sont à gauche et damnés, sont signifiés ceux qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, numéros 4169 (fin), 4769. Les mêmes sont signifiés par les Justes ailleurs, dans Matthieu :

« Les Anges sortiront et sépareront les méchants du milieu des Justes. » - Matthieu 13:49 :

Et dans Luc :

« Cela te sera rétribué dans la résurrection des Justes. » - Luc 14:14.

De là, on voit clairement ce qui est signifié par

« Les Justes brilleront comme le soleil dans le ciel. " - Matthieu 13:43, - savoir, ceux qui sont par le Seigneur dans le bien de l'amour, car le Seigneur est le Soleil dans l'autre vie ; et là le bien de l'amour procède du Seigneur comme Soleil, ainsi qu'on le voit, numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, 2441, 2495, 3636, 3643, 4060, 4321 (fin), 4696, 5097, 7078, 7083, 7171, 7173, 7270, 8487, 8812 ; de là le Seigneur est appelé

« Soleil de Justice, " - Malachie 4:2.

Dans Daniel :

« Les Intelligents resplendiront comme la splendeur de l'étendue, et ceux qui en Justifient plusieurs, comme les étoiles jusqu'au siècle des siècles. » - Daniel 12:3.

Les intelligents sont ceux qui sont dans le vrai et le bien de la foi ; ceux qui justifient sont ceux qui par le vrai et le bien de la foi conduisent au bien de la charité ; resplendir comme les étoiles, c'est être dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien, et par suite dans la félicité éternelle ; car les étoiles sont les connaissances du vrai et du bien, dont proviennent l'intelligence et la sagesse, numéros 2495, 2849, 4697. Le Juste est décrit ainsi dans David :

« Jéhovah soutient les Justes ; le Juste a compassion et donne : le Juste tout le jour a compassion et il prêle : les Justes posséderont la terre : la bouche du Juste médite la sagesse, et sa langue prononce le jugement : la loi de son Dieu (est) dans son Cœur. " - ;

Ce sont là les biens de la charité qui appartiennent au juste ; que ces biens de la charité viennent du Seigneur, au point qu'ils appartiennent au Seigneur chez l'homme, c'est ce que l'Église connaît. Le juste est aussi décrit dans Ézéchiel, - Chapitre , 21, puis Chapitre Psaumes 33:15, [Il manque du texte ici], Matthieu 5:6.

Dans le Même :

« Qui soutient un prophète au nom de prophète, récompense de prophète recevra ; et qui soutient un Juste au nom de Juste, récompense de Juste recevra. » - Matthieu 10:41.

Dans le Même :

« Beaucoup de Prophètes et de Justes ont désiré voir ce que vous voyez, mais n'ont point vu. » - Matthieu 13:17.

Dans le Même :

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! Car vous bâtissez les sépulcres des Prophètes, et vous ornez les monuments des Justes ; sur vous viendra tout sang juste répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste. » - Matthieu 23:29, 35 ;

Les prophètes sont ceux qui enseignent les vrais et les biens de la foi, et dans le sens abstrait les vrais et les biens de la doctrine de la foi, numéros 2534, 7269 ; et le juste, ceux qui vivent la vie de la charité, et dans le sens abstrait le bien de la charité ; qu'Abel, qui est appelé le juste, ait représenté le bien de la charité, on le voit, numéros 342, 374. Dans Ésaïe :

« Le juste a péri, et point d'homme qui considère (cela) en son cœur ; et les hommes de sainteté sont recueillis, et point d'intelligent ; car à cause du mal est recueilli le juste. » - Ésaïe 57:1.

Dans le Même :

« Ceux de ton peuple tous seront justes, éternellement ils posséderont la terre. » - Ésaïe 60:21.

Dans le Même :

« Distillez, cieux, d'en haut, et que les nuées s'écoulent en Justice ; que s'ouvre la terre, afin qu'ils fructifient le salut, et que la Justice germe tout à la fois. Moi, Jéhovah, je prononce la Justice, j'indique les droitures. “ - Ésaïe 45:8, 19.

La justice, c'est ce qui vient du bien de l'amour, et les droitures, ce qui vient des vrais de la foi.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit Jéhovah : Gardez le jugement, et faites la justice, car proche (est) mon salut (pour venir), et ma justice pour être révélée, » - Ésaïe 56:1.

Le jugement signifie le vrai qui appartient à la foi, et la justice le bien qui appartient à la charité, c'est pourquoi il est dit faire la justice ; que la justice soit le bien de la charité d'après le Seigneur, cela est entendu par

« proche est ma justice pour être révélée. » Plusieurs fois aussi ailleurs il est dit le Jugement et la Justice, et par le Jugement est signifié le Vrai, et par la Justice le Bien ; comme dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : Faites Jugement et Justice ; et arrachez le dépouillé de la main de l'oppresseur : malheur à qui bâtit sa maison sans justice, et ses appartements sans jugement. Ton père n'a-t-il pas mangé et bu, et fait jugement et justice ? alors bien (a été) à lui. » - Jérémie 22:3, 13, 15.

Le jugement, ce sont les choses qui appartiennent au vrai, et la justice celles qui appartiennent au bien.

Dans Ézéchiel :

« Si l'impie se détourne de son péché, et qu'il fasse jugement et justice, tous ses péchés qu'il a commis ne lui seront point rappelés ; jugement et justice il a fait, vivant il vivra ; quand reviendra l'impie de son impiété, et qu'il fera jugement et justice, à cause de ces choses il vivra. " - Ézéchiel 33:14, 16, 19.

Pareillement ailleurs, par exemple, , 9, 33:5, 15, 58:2. . Osée 2:19-20. . Psaumes 36:6, 7, 119:164, 172.

Il est dit jugement et justice, parce que dans la Parole, lorsqu'il s'agit du Vrai, il s'agit aussi du Bien, à cause du mariage céleste dans chaque expression de la Parole, mariage qui est celui du bien et du vrai, numéros 683, 793, 801, 2173, 2516, 2712, 7945 (fin), 5138, 5502, 6343, 7945, 8339 ; comme la justice appartient au bien, et le jugement au vrai, il est aussi dit ailleurs justice et vérité, comme dans Psaumes 15:2. Psaumes 36:6, Psaumes 85:12, 13.

  
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